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MOHAND SAÏD BELAÏD À PROPOS DES LÉGISLATIVES «L'Algérie n'a pas le droit de rater ce virage»

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  • MOHAND SAÏD BELAÏD À PROPOS DES LÉGISLATIVES «L'Algérie n'a pas le droit de rater ce virage»

    Le chef du Parti pour la liberté et la justice s'exprimait hier dans le cadre du Forum de Radio Tizi Ouzou.

    Invité du forum hebdomadaire organisé par Radio Tizi Ouzou, Mohamed Saïd Belaïd, président du PLJ (Parti pour la Liberté et la Justice) est revenu longuement sur les élections législatives prévues pour le 10 mai prochain. D'emblée, l'orateur fustigera les partis démocratiques créés à la faveur de l'ouverture de 1988. Pour lui, ces derniers sont à l'origine de la pollution du climat politique actuel. «Je me demande comment des partis qui se disent démocrates soient contre la création ou l'agrément de nouveaux partis», s'étonne le premier homme du PLJ. Toujours au chapitre de la scène nationale, l'invité de Radio Tizi-Ouzou affirmera qu'il faudra moraliser les moeurs politiques dans notre pays. De nombreux exemples seront avancés en guise d'argumentaire. Il sera question essentiellement des pratiques politiques qui émaillent la préparation de la prochaine échéance politique. Une échéance que Mohamed Saïd Belaïd qualifiera de déterminante.
    Au sujet justement des pratiques politiques, l'orateur n'hésitait pas à dénoncer la prééminence de l'argent dans certaines formations.
    «Dans deux wilayas, certaines personnes malhonnêtes nous ont proposé de les porter comme tête de liste en contrepartie d'importantes sommes d'argent», révèlera-t-il en citant comme exemple un jeune de 26 ans qui a offert à son parti une somme de 500 millions de centimes pour être intronisé tête de liste. Pis encore, Mohamed Saïd Belaïd affirmera qu'il a reçu des sénateurs dans son bureau, venus selon lui demander de diriger les listes du PLJ.
    Au sujet de sa formation politique, Mohamed Saïd dira qu'il se présentera dans une trentaine de wilaya lors des législatives du 10 mai avant de couvrir la totalité aux prochaines élections municipales. L'orateur insistera surtout sur sa préférence pour la jeunesse. La liste de la wilaya de Tizi-Ouzou, affirmera-t-il à titre d'exemple, sera drivée par le plus jeune candidat, âgés seulement de 25 ans, de toutes les listes à travers le territoire national. Lorateur a tenu, au même sujet, à préciser que les listes du PLJ n'ont dans leurs effectifs que des militants, aucun «ex» du FIS.
    Aucun d'eux ne figurait dans l'effectif du parti Wafa, non agréé.Concernant les garanties données par le chef de l'Etat sur la transparence des élections, l'orateur se dira satisfait mais à la condition qu'elles soient effectivement mises en pratique sur le terrain. Pour Mohamed Saïd, la suspension de travail même momentanée de la Commission nationale de surveillance des élections est révélatrice d'anomalies dans l'évolution des choses, ce qui ne l'empêche pas cependant pas d'affirmer que si l'Algérie rate le virage des élections législatives du 10 mai, ce sera un saut dans l'inconnu. Enfin, l'invité du forum de Radio Tizi Ouzou n'omettra pas de critiquer l'attitude du ministre des Affaires étrangères dans la gestion de la politique internationale de notre pays. Pour lui, les décisions concernant l'Algérie devraient faire l'objet de consultations avec les partis politiques.

    L'Expression
    la curiosité est un vilain défaut.
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