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Casablanca et M’dina Bus: Une convention de gestion pour rien

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  • Casablanca et M’dina Bus: Une convention de gestion pour rien

    LA défaillance des services rendus par le délégataire M’dina Bus en activité depuis le 5 août 2004 n’a pas échappé aux magistrats de la Cour régionale des comptes de Casablanca. Ces derniers ont passé au crible la convention de gestion déléguée liant la société à l’autorité délégante représentée par le Conseil de la ville de Casablanca.

    L’essentiel des observations a porté sur le manquement aux obligations contractuelles par M’dina Bus et sur la défaillance dans les moyens de suivi et de contrôle de la convention de gestion déléguée. Le programme d’investissement réalisé au 31 octobre 2009 n’a pas atteint les objectifs prévus. «M’dina Bus n’a pas respecté ses engagements en matière d’achat de bus neufs qui s’élevaient à plus de 802 millions de DH, soit 96% du programme global prévisionnel d’investissement».

    «Les investissements réalisés ne représentent que 19% de l’investissement prévisionnel, soit 149,5 millions de DH en achat de bus neufs». Ce qui a eu pour conséquence «un recours excessif aux bus usagés, par reprise de la flotte appartenant à Transinvest et RATP dépassant largement les seuils fixés par la convention». «Il en résulte aussi un parc en circulation très vétuste, dont 63% sont âgés de sept ans et 50% dépassent 10 ans, sachant que la convention prévoit le renouvellement de ce parc au moins tous les sept ans». Les indicateurs de qualité n’ont pas été respectés par le délégataire.

    Ainsi, 45% seulement des lignes prévues par la convention sont desservies. «Le public n’est pas informé des horaires comme prévu par la convention». Le temps de déplacement par les bus en circulation n’est pas non plus respecté. Très pointilleux, les magistrats notent également qu’aucune enquête sérieuse, qui cible la majorité des clients et les différentes zones du réseau, n’a été entreprise.

    Côté administratif, «le transport urbain connaît l’intervention de sept structures administratives dont la coordination fait défaut en l’absence de documents définissant leurs attributions», note le rapport. Il est ainsi recommandé de délimiter les responsabilités des intervenants ou, à défaut, d’en réduire le nombre. Le Plan de déplacement urbain (PDU), qui a coûté 24 millions de DH et est censé encadrer l’organisation de tous les moyens de transport à l’intérieur du Grand Casablanca, fait aussi l’objet de reproches. «Il n’a pas encore été validé, alors qu’il devait voir le jour 22 mois après son lancement en 2003».

    Bouchra SABIB
    Leconomiste du 02/04/2012

  • #2
    Les indicateurs de qualité n’ont pas été respectés par le délégataire.
    Tout a été résumé, si le délégataire ne respecte pas ses engagements normalement je dis bien normalement il doit se faire ejecter... à moins que...

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