La dette de l'État représentait 85,8% de la richesse nationale au 31 décembre dernier, selon l'Insee. À 5,2%, le déficit public, c'est-à-dire la différence entre recettes et dépenses, se replie par rapport à 2010.
Question finances publiques, la France s'est montrée meilleure que prévu en 2011. Le gouvernement a réussi à réduire le déficit public, c'est-à-dire la différence entre ses recettes et ses dépenses, à 5,2% du produit intérieur brut (PIB), contre un déficit de 7,1% en 2010. En chiffres bruts, l'État a toutefois dépensé sur l'année 103,1 milliards d'euros de plus que ce qu'il a gagné.
«En 2011, la France s'était engagée à réduire son déficit pour être à 5,7% (du PIB). La France a fait beaucoup mieux grâce aux efforts des Français, puisque nous serons à 5,2», s'est félicité le président Nicolas Sarkozy ce vendredi matin sur Europe 1. «Un demi-point de déficit public en moins, c'est 10milliards de dette publiqueévités!», a insisité la ministre du Budget, Valérie Pécresse, dans une interview au Monde. Elle a annoncé que le gouvernement avait révisé à la baisse l'objectif de déficit pour 2012, de -4,5% à -4,4%, au vu des bons résultats de 2011.
Des recettes dynamiques
«Pour la troisième année consécutive, le déficit s'affiche de façon significative sous l'objectif initial, note Dominique Barbet, économiste marché à BNP Paribas CIB. Cela devrait aider le prochain gouvernement à respecter l'objectif de déficit pour 2012 puis à atteindre celui de 2013 (3%).»
Ce bon résultat s'explique en partie par le dynamisme des recettes (impôts, taxes, etc.). En augmentant de 5,9%, ces dernières sont passées de 49,5% du PIB en 2010 à 50,7% en 2011. En conséquence, «le taux de prélèvements obligatoires augmente de 1,3 point en 2011, à 43,8% du PIB, sous l'effet de la hausse des impôts (+7,8%)», précise l'Insee. Dans le détail, les recettes liées aux impôts sur le revenu et sur le patrimoine ont augmenté de 10%.
Baisse relative des dépenses
Les dépenses ont pour leur part baissé relativement à la richesse nationale, représentant 56,6% du PIB en 2010 et 55,9 % en 2011. Dans l'absolu, elles croissent de 2,1%, après 2,3% en 2010. «Les dépenses de fonctionnement ralentissent particulièrement», relève l'Insee. Les rémunérations des fonctionnaires ont augmenté moins rapidement que l'année passée (+1,6% après +2,1%). Les consommations intermédiaires ont même diminué de 1,5% grâce à l'absence de livraisons de matériel militaire.
Les intérêts de la dette ont pour leur part fortement augmenté, de 9,5% sur l'année. En cause, la hausse de la dette, mais aussi celle de l'inflation. Une partie des emprunts étant indexée sur la progression des prix, cela a provoqué une augmentation des intérêts à verser aux créanciers.
Record pour la dette
La dette, qui est alimentée par l'accumulation des déficits années après années, a continué de grimper en 2011, pour atteindre 1717,3 milliards d'euros, soit 85,8% du PIB. Elle est en hausse de 122,1 milliards d'euros par rapport à l'année précédente (en 2010, elle avait gonflé de 101,7 milliards d'euros). Les prêts accordés aux pays en difficulté de la zone euro (Grèce, Portugal, Irlande) ont alimenté la dette à hauteur de 10,4 milliards d'euros.
source: le figaro.fr
Question finances publiques, la France s'est montrée meilleure que prévu en 2011. Le gouvernement a réussi à réduire le déficit public, c'est-à-dire la différence entre ses recettes et ses dépenses, à 5,2% du produit intérieur brut (PIB), contre un déficit de 7,1% en 2010. En chiffres bruts, l'État a toutefois dépensé sur l'année 103,1 milliards d'euros de plus que ce qu'il a gagné.
«En 2011, la France s'était engagée à réduire son déficit pour être à 5,7% (du PIB). La France a fait beaucoup mieux grâce aux efforts des Français, puisque nous serons à 5,2», s'est félicité le président Nicolas Sarkozy ce vendredi matin sur Europe 1. «Un demi-point de déficit public en moins, c'est 10milliards de dette publiqueévités!», a insisité la ministre du Budget, Valérie Pécresse, dans une interview au Monde. Elle a annoncé que le gouvernement avait révisé à la baisse l'objectif de déficit pour 2012, de -4,5% à -4,4%, au vu des bons résultats de 2011.
Des recettes dynamiques
«Pour la troisième année consécutive, le déficit s'affiche de façon significative sous l'objectif initial, note Dominique Barbet, économiste marché à BNP Paribas CIB. Cela devrait aider le prochain gouvernement à respecter l'objectif de déficit pour 2012 puis à atteindre celui de 2013 (3%).»
Ce bon résultat s'explique en partie par le dynamisme des recettes (impôts, taxes, etc.). En augmentant de 5,9%, ces dernières sont passées de 49,5% du PIB en 2010 à 50,7% en 2011. En conséquence, «le taux de prélèvements obligatoires augmente de 1,3 point en 2011, à 43,8% du PIB, sous l'effet de la hausse des impôts (+7,8%)», précise l'Insee. Dans le détail, les recettes liées aux impôts sur le revenu et sur le patrimoine ont augmenté de 10%.
Baisse relative des dépenses
Les dépenses ont pour leur part baissé relativement à la richesse nationale, représentant 56,6% du PIB en 2010 et 55,9 % en 2011. Dans l'absolu, elles croissent de 2,1%, après 2,3% en 2010. «Les dépenses de fonctionnement ralentissent particulièrement», relève l'Insee. Les rémunérations des fonctionnaires ont augmenté moins rapidement que l'année passée (+1,6% après +2,1%). Les consommations intermédiaires ont même diminué de 1,5% grâce à l'absence de livraisons de matériel militaire.
Les intérêts de la dette ont pour leur part fortement augmenté, de 9,5% sur l'année. En cause, la hausse de la dette, mais aussi celle de l'inflation. Une partie des emprunts étant indexée sur la progression des prix, cela a provoqué une augmentation des intérêts à verser aux créanciers.
Record pour la dette
La dette, qui est alimentée par l'accumulation des déficits années après années, a continué de grimper en 2011, pour atteindre 1717,3 milliards d'euros, soit 85,8% du PIB. Elle est en hausse de 122,1 milliards d'euros par rapport à l'année précédente (en 2010, elle avait gonflé de 101,7 milliards d'euros). Les prêts accordés aux pays en difficulté de la zone euro (Grèce, Portugal, Irlande) ont alimenté la dette à hauteur de 10,4 milliards d'euros.
source: le figaro.fr
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