La Russie, qui, avec la Chine, soutient le plan Annan après avoir bloqué deux résolutions à l'ONU condamnant la répression de la contestation en Syrie, estime, ce mercredi, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, qu'une opposition syrienne même armée "jusqu'aux dents (…) ne battrait pas l'armée syrienne, on aurait alors juste un carnage pendant de longues années, une destruction mutuelle", a-t-il déclaré. Il a par ailleurs renouvelé ses critiques à l'égard de la conférence des "Amis du peuple syrien", estimant que les alliés occidentaux et arabes des opposants syriens cherchaient à empêcher toute négociation avec le régime, rapporte l'agence de presse russe Intefax.
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Nouvel observateur
MOSCOU (Reuters) - Les "Amis de la Syrie" minent les efforts de l'émissaire des Nations unies et de la Ligue arabe Kofi Annan pour mettre fin au bain de sang en Syrie, indiquent mercredi des médias russes citant le ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.
"Tout le monde a soutenu le plan de Kofi Annan mais les décisions prises lors de la réunion des 'Amis de la Syrie' et leur volonté d'armer l'opposition et d'imposer de nouvelles sanctions sapent les efforts de paix", peut-on lire dans une dépêche de l'agence d'Etat Itar-Tass, citant le chef de la diplomatie russe.
Le groupe des "Amis de la Syrie", composé essentiellement de pays occidentaux et arabes, a averti dimanche que le président syrien Bachar al Assad ne disposait pas de tout le temps qu'il souhaitait pour appliquer les mesures préconisées par Kofi Annan.
Lundi, le diplomate ghanéen a demandé au Conseil de sécurité des Nations unies de fixer au 10 avril la date butoir pour la mise en oeuvre partielle de son plan de paix.
Steve Gutterman, Benjamin Massot pour le service français
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MOSCOU (Reuters) - Les "Amis de la Syrie" minent les efforts de l'émissaire des Nations unies et de la Ligue arabe Kofi Annan pour mettre fin au bain de sang en Syrie, indiquent mercredi des médias russes citant le ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.
"Tout le monde a soutenu le plan de Kofi Annan mais les décisions prises lors de la réunion des 'Amis de la Syrie' et leur volonté d'armer l'opposition et d'imposer de nouvelles sanctions sapent les efforts de paix", peut-on lire dans une dépêche de l'agence d'Etat Itar-Tass, citant le chef de la diplomatie russe.
Le groupe des "Amis de la Syrie", composé essentiellement de pays occidentaux et arabes, a averti dimanche que le président syrien Bachar al Assad ne disposait pas de tout le temps qu'il souhaitait pour appliquer les mesures préconisées par Kofi Annan.
Lundi, le diplomate ghanéen a demandé au Conseil de sécurité des Nations unies de fixer au 10 avril la date butoir pour la mise en oeuvre partielle de son plan de paix.
Steve Gutterman, Benjamin Massot pour le service français
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