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Ce matin, pendant que j'attendais impatiemment un taxi à la station de taxi, une jeune femme vêtue d'une robe dont l'ourlet était défait, est passée devant moi. Elle m'a souri. Je lui ai souri. Je l'ai regardée s'éloigner sans vraiment la voir, mais j'ai tout de même remarqué le contraste entre la couleur de la robe verte qu'elle portait et de sa grosse fermeture Éclair orange.
La moda djdida, nouvelle collection printemps 2012.
J'ai remarqué ces derniers jours que beaucoup de personnes dans la rue souriaient sans raison évidente. Ifarnhou wahadhoum. Je ne sais pas si c'est l'effet du printemps ou si c'est le dentifrice "dents blanches" qui est en promotion , "Deux tubes pour une seule bouche, tabssinma taâ el vitrina, et la blancheur aâla Rebbi khaliha." !
A qui sourient-elles ? Allah Aâllam !
La jeune femme à l'ourlet défait est revenue. L'air grave, elle m'a demandé :
- On se connaît ?
- Non, je ne crois pas
D'où je la connaîtrais, moi !
- Alors, pourquoi tu m'as souri ?
- Parce que tu m'as souri
- Qui t'a dit que c'était à toi que je souriais ?
- Parce que tu m'as regardée puis tu m'as souri...
- Qui t'a dit que je te regardais ?
Alalala wal banana ! Non seulement mahboula, mais hawla en plus !
Pour mettre fin à un échange sans maâna, d'autant plus que mon humeur n'était pas au top ; il y avait de quoi être de mauvais poil, il n'y avait pas d'eau chaude chez moi, j'ai dû prendre une douche froide qui m'a réveillée certes, mais m'a complètement hérissé les cheveux. Une guenfouda !
J'ai dit à la jeune femme :
- Asamhili imala.
- Ce n'est pas grave. C'est gentil de me sourire.
Et elle est partie
Que dire ? Triq slama !
Mais voilà, elle est revenue quelques minutes plus tard sourire aux lèvres. Je feignais de l'ignorer. Je serrais les dents. Elle m'a regardée :
- Pourquoi, tu ne souris pas ?
...
- Ya lemchanfa...
- Baâdini
- Je veux un sourire.
- Reviens demain.
- Je le veux maintenant !
Ay wallah, adjini ya bla wala ndji lik ! Je ne lui sourirai pas !
J'ai continué à l'ignorer.
La makhbouta a commencé à hurler :
- POURQUOI TU NE ME SOURIS PAS ?
Aâyti wala nedbi, tu ne l'auras pas ton sourire.
Les traits de son visage se sont déformés. Elle faisait peur.
Une hadja qui était devant moi :
- Ya benti, Allah Yhamar watchek, t'basmilha wa khaliha trouh aâlina.
La mtiqra s'en est alors prise à la hadja :
- Wach dakhlaek, ya chibate ennar...
La hadja n'a pas cherché à comprendre. Elle l'a tirée par les cheveux, en un tour de main yabat'ha fel lard :
- Ana chibate ennar ya maâwdjate snane !
Atchiwa iwa iwa. Au premier round, la hadja met la mtaqatka. KO !
Là, je n'ai pas souri mais éclaté de rire. Il fallait voir la scène. Une vieille dame toute menue mettant à terre une jeune femme mesurant 1m70, au moins !
La jeune femme s'est relevée, a ramassé un caillou et l'a lancé sur la hadja. Mais comme la vieille dame est petite et la jeune femme une mauvaise lanceuse de cailloux, c'est le bonhomme qui était derrière la hadja qui l'a reçu en plein visage.
- Yahraq [censure]...
Furieux, il a enjambé la rambarde et s'est élancé à la poursuite de la jeune fille... qui avait pris la fuite.
Moralité de l'anecdote : Ne jamais donner un sourire à une inconnue qui louche.
Makhlouqiate
Le 4 avril 2012
La moda djdida, nouvelle collection printemps 2012.
J'ai remarqué ces derniers jours que beaucoup de personnes dans la rue souriaient sans raison évidente. Ifarnhou wahadhoum. Je ne sais pas si c'est l'effet du printemps ou si c'est le dentifrice "dents blanches" qui est en promotion , "Deux tubes pour une seule bouche, tabssinma taâ el vitrina, et la blancheur aâla Rebbi khaliha." !
A qui sourient-elles ? Allah Aâllam !
La jeune femme à l'ourlet défait est revenue. L'air grave, elle m'a demandé :
- On se connaît ?
- Non, je ne crois pas
D'où je la connaîtrais, moi !
- Alors, pourquoi tu m'as souri ?
- Parce que tu m'as souri
- Qui t'a dit que c'était à toi que je souriais ?
- Parce que tu m'as regardée puis tu m'as souri...
- Qui t'a dit que je te regardais ?
Alalala wal banana ! Non seulement mahboula, mais hawla en plus !
Pour mettre fin à un échange sans maâna, d'autant plus que mon humeur n'était pas au top ; il y avait de quoi être de mauvais poil, il n'y avait pas d'eau chaude chez moi, j'ai dû prendre une douche froide qui m'a réveillée certes, mais m'a complètement hérissé les cheveux. Une guenfouda !
J'ai dit à la jeune femme :
- Asamhili imala.
- Ce n'est pas grave. C'est gentil de me sourire.
Et elle est partie
Que dire ? Triq slama !
Mais voilà, elle est revenue quelques minutes plus tard sourire aux lèvres. Je feignais de l'ignorer. Je serrais les dents. Elle m'a regardée :
- Pourquoi, tu ne souris pas ?
...
- Ya lemchanfa...
- Baâdini
- Je veux un sourire.
- Reviens demain.
- Je le veux maintenant !
Ay wallah, adjini ya bla wala ndji lik ! Je ne lui sourirai pas !
J'ai continué à l'ignorer.
La makhbouta a commencé à hurler :
- POURQUOI TU NE ME SOURIS PAS ?
Aâyti wala nedbi, tu ne l'auras pas ton sourire.
Les traits de son visage se sont déformés. Elle faisait peur.
Une hadja qui était devant moi :
- Ya benti, Allah Yhamar watchek, t'basmilha wa khaliha trouh aâlina.
La mtiqra s'en est alors prise à la hadja :
- Wach dakhlaek, ya chibate ennar...
La hadja n'a pas cherché à comprendre. Elle l'a tirée par les cheveux, en un tour de main yabat'ha fel lard :
- Ana chibate ennar ya maâwdjate snane !
Atchiwa iwa iwa. Au premier round, la hadja met la mtaqatka. KO !
Là, je n'ai pas souri mais éclaté de rire. Il fallait voir la scène. Une vieille dame toute menue mettant à terre une jeune femme mesurant 1m70, au moins !
La jeune femme s'est relevée, a ramassé un caillou et l'a lancé sur la hadja. Mais comme la vieille dame est petite et la jeune femme une mauvaise lanceuse de cailloux, c'est le bonhomme qui était derrière la hadja qui l'a reçu en plein visage.
- Yahraq [censure]...
Furieux, il a enjambé la rambarde et s'est élancé à la poursuite de la jeune fille... qui avait pris la fuite.
Moralité de l'anecdote : Ne jamais donner un sourire à une inconnue qui louche.
Makhlouqiate
Le 4 avril 2012
, il m'a dit ce n'est ma direction. Je lui dis, il y a une seule direction par ici, et c'est le chat-mon-oeuf. Il a dis non. Je suis sorti et laisser la porte ouverte. Il commençait a crier, Si Mohamed aghlaq el bab (ferme la porte) plusieurs fois, je faisais semblant de ne pas l'écouter et continuer ma route. Ce qui m'a fait rire est qu'il peuvait bien étaler sa main, ferme la porte et partir. Non, il prefere crier … se mettre dans tout ses états et enfin la fermer (la porte & sa gueule) et partir. 
istouare vré ?
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