Le Matin va t'il pouvoir renaitre de ses cendres? En tous les cas c'est le plus cher désir de Mohamed Benchicou à sa sortie de prison et si l'Etat l'autorise, il se déclare partant pour cette nouvelle aventure.
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Le journaliste algérien Mohamed Benchicou, remis en liberté mercredi après deux ans de prison, a déclaré jeudi qu'il souhaitait faire reparaître son journal "Le Matin", "si les conditions (étaient) réunies", c'est-à-dire si le pouvoir le lui permettait.
"Il y a la contrainte financière, qui est surmontable, mais il y a surtout la contrainte politique, et si le pouvoir décide de la lever, ce sera un signal que nous allons décoder", a-t-il lancé au cours d'une rencontre avec la presse. "Le Matin", extrêmement critique envers le régime, avait été fermé fin juillet 2004 sur ordre des autorités algériennes.
Cependant, a souligné l'ancien directeur du quotidien et auteur du livre sur le président Abdelaziz "Bouteflika: une imposture algérienne", "si "Le Matin" doit reparaître, ce sera toujours dans les mêmes dispositions d'esprit qui l'ont vu naître, car il n'est pas le produit d'une élucubration intellectuelle, mais le prolongement historique d"Alger Républicain'", organe du Parti communiste algérien, aujourd'hui disparu.
Mohamed Benchicou a par ailleurs affirmé qu'il avait refusé de bénéficier de la grâce présidentielle annoncée début mai pour certains journalistes.
Il avait été condamné en août 2003 pour "transfert illégal de capitaux et infraction à la réglementation des changes", après la découverte de bons de caisse (reçus de placements financiers) dans ses bagages à l'aéroport d'Alger. Il fait l'objet de plusieurs autres poursuites judiciaires en cours.
Par AP
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Le journaliste algérien Mohamed Benchicou, remis en liberté mercredi après deux ans de prison, a déclaré jeudi qu'il souhaitait faire reparaître son journal "Le Matin", "si les conditions (étaient) réunies", c'est-à-dire si le pouvoir le lui permettait.
"Il y a la contrainte financière, qui est surmontable, mais il y a surtout la contrainte politique, et si le pouvoir décide de la lever, ce sera un signal que nous allons décoder", a-t-il lancé au cours d'une rencontre avec la presse. "Le Matin", extrêmement critique envers le régime, avait été fermé fin juillet 2004 sur ordre des autorités algériennes.
Cependant, a souligné l'ancien directeur du quotidien et auteur du livre sur le président Abdelaziz "Bouteflika: une imposture algérienne", "si "Le Matin" doit reparaître, ce sera toujours dans les mêmes dispositions d'esprit qui l'ont vu naître, car il n'est pas le produit d'une élucubration intellectuelle, mais le prolongement historique d"Alger Républicain'", organe du Parti communiste algérien, aujourd'hui disparu.
Mohamed Benchicou a par ailleurs affirmé qu'il avait refusé de bénéficier de la grâce présidentielle annoncée début mai pour certains journalistes.
Il avait été condamné en août 2003 pour "transfert illégal de capitaux et infraction à la réglementation des changes", après la découverte de bons de caisse (reçus de placements financiers) dans ses bagages à l'aéroport d'Alger. Il fait l'objet de plusieurs autres poursuites judiciaires en cours.
Par AP
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