Les faits sont les suivants. Deux institutrices avaient choisis de faire interpréter par leurs élèves en école primaire le texte de Diam's La boulette. Or les parents, le maire, le recteur de l'académie ont crié au scandale, enseigner cela a nos enfants, jamais, et même pour certain ont retiré leur enfant de l'école primaire tandis que d’autres ont d'autres menacé de le faire. Bref, pas de chorale pour la fête de fin d'année et mutation à la clé pour les deux institutrices sacrilèges, une avait déjà demandé sa mutation et l'autre a demandée à partir ce qui lui a été accordé avec soulagement de la part des parents et du maire de la commune . Le rap doit il être autorisé à entrer dans les écoles ?
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Les parents rêvaient d'un remake local des Choristes, peut-être de Fame. Ils ont été déçus. Dans le cadre d'une chorale, deux enseignantes de l'école primaire de Hambye dans la Manche ont voulu enseigner fin mai la chanson La Boulette de la rappeuse Diam's à leurs élèves âgés de 7 à 10 ans. "Alors ouais, j'me la raconte, ouais, ouais, je déconne. Nan, nan, c'est pas l'école qui m'a dicté mes codes", ou bien "Y a comme un goût d'Afrique dans les caisses de la France. Y a comme un goût de démé-démago dans la bouche de Sarko", dit la chanson.
"Des parents d'élèves se sont indignés des paroles de cette chanson qu'on faisait apprendre à des enfants qui ne pouvaient même pas tout comprendre. Sans parler des gros mots...", a déclaré Nadège Besnier, maire de la commune de 1150 habitants. Suite à cette chanson, une fillette scolarisée en classe de CM2 a été retirée de l'école, selon le maire, et les parents d'une quinzaine d'enfants ont menacé de faire de même. "Il y a des parents qui se sont émus du texte et c'est vrai que celui-ci n'était pas très approprié pour les élèves", a indiqué de son côté Marie-Alice Vicet, chargée de communication à l'inspection académique de Saint-Lô.
Les deux institutrices mises en cause n'ont pas été sanctionnées mais vont quitter l'établissement. L'une d'elle avait demandé sa mutation avant l'incident, tandis que l'autre "a demandé à partir" suite à cette affaire. Elle "s'est aperçue que le choix du texte n'était pas très judicieux pour les élèves", a précisé Mme Vicet. La directrice de l'école n'a pas souhaité faire de commentaire et les institutrices n'ont pu être contactées.
Par AFP
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Les parents rêvaient d'un remake local des Choristes, peut-être de Fame. Ils ont été déçus. Dans le cadre d'une chorale, deux enseignantes de l'école primaire de Hambye dans la Manche ont voulu enseigner fin mai la chanson La Boulette de la rappeuse Diam's à leurs élèves âgés de 7 à 10 ans. "Alors ouais, j'me la raconte, ouais, ouais, je déconne. Nan, nan, c'est pas l'école qui m'a dicté mes codes", ou bien "Y a comme un goût d'Afrique dans les caisses de la France. Y a comme un goût de démé-démago dans la bouche de Sarko", dit la chanson.
"Des parents d'élèves se sont indignés des paroles de cette chanson qu'on faisait apprendre à des enfants qui ne pouvaient même pas tout comprendre. Sans parler des gros mots...", a déclaré Nadège Besnier, maire de la commune de 1150 habitants. Suite à cette chanson, une fillette scolarisée en classe de CM2 a été retirée de l'école, selon le maire, et les parents d'une quinzaine d'enfants ont menacé de faire de même. "Il y a des parents qui se sont émus du texte et c'est vrai que celui-ci n'était pas très approprié pour les élèves", a indiqué de son côté Marie-Alice Vicet, chargée de communication à l'inspection académique de Saint-Lô.
Les deux institutrices mises en cause n'ont pas été sanctionnées mais vont quitter l'établissement. L'une d'elle avait demandé sa mutation avant l'incident, tandis que l'autre "a demandé à partir" suite à cette affaire. Elle "s'est aperçue que le choix du texte n'était pas très judicieux pour les élèves", a précisé Mme Vicet. La directrice de l'école n'a pas souhaité faire de commentaire et les institutrices n'ont pu être contactées.
Par AFP
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