Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Maroc/Algérie: Et si l’économie prenait la relève

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Maroc/Algérie: Et si l’économie prenait la relève

    Les tensions politiques entravent l’investissement

    · Le coût du «non-Maghreb» est cher payé

    · Le Maroc à la 39e Foire internationale d’Alger

    Que faire pour s’introduire sur le marché américain ? Quelles niches viser? Comment se diversifier sur l’Europe ?... Autant d’interrogations que les opérateurs marocains pourraient appliquer au commerce intra-maghrébin, afin de développer les échanges aussi avec les pays limitrophes. Et pourquoi pas l’Algérie qui présente des débouchés intéressants, selon les professionnels qui ont participé du 1er au 8 juin à la 39e édition de la Foire internationale d’Alger (FIA). Pour la seconde fois, le Centre marocain de la promotion des exportations (CMPE) en coordination avec l’ONMT et la Maison de l’artisan a organisé la participation marocaine à cette manifestation. Si l’année précédente, le Maroc a été l’invité d’honneur du Salon, c’est bien tristement que la délégation marocaine a bouclé sa participation à la FIA après l’annonce du décès de Mounir Bensaïd, DG du CMPE (www.leconomiste.com).
    Mais les affaires sont les affaires. Lors du salon, les professionnels marocains multisectoriels (textile, agroalimentaire, chimie, parachimie, IMME, ameublement…) ont pu se faire une idée sur les opportunités algériennes ainsi que les moyens d’accès à ce marché. Un forum économique a été organisé par les deux organisations patronales (CGEM et forum des chefs d’entreprise). Les débats, présidés par le ministre du Commerce extérieur, Mustapha Mechahouri, ont porté sur la réalité et les perspectives d’un partenariat économique. Comment redynamiser la coopération économique entre les deux pays voisins? La question reste d’actualité, même si elle est grevée par les tensions politiques entre le Maroc et l’Algérie qui maintiennent la fermeture des frontières depuis 1994. Mais les querelles politiques ont un coût économique. Les pays du Maghreb peinent ainsi à édifier un espace économique commun: l’UMA est toujours en mode veille. Mais au-delà de cette conjoncture politique défavorables, des ouvertures sont possibles.
    La délégation marocaine est unanime. «Les opérateurs économiques de part et d’autre veulent stimuler les échanges commerciaux», explique Karim Tazi, un industriel textile, patron du groupe de distribution Marwa. Un accord de coopération bilatérale existe déjà depuis 17 ans. Il s’agit de la convention commerciale et tarifaire du 14 juin 1989. Elle prévoit l’exonération des droits de douane avec respect de la règle d’origine, soit 40% de la valeur ajoutée. Mais quels en sont les réels impacts?
    A titre d’exemple, durant les 9 premiers mois de 2005 le volume global des échanges a atteint 2,3 milliards DH contre 1,2 l’année précédente. Il a enregistré ainsi une progression de plus de 86%. Mais elle est due essentiellement aux importations marocaines d’énergie notamment le gaz et le fuel. Selon une étude du CMPE, «l’Algérie occupe le 23e rang en tant que fournisseur, avec un 1% du total importé. Tandis qu’elle se classe à la 26e place en tant que client». De ce classement, on peut déduire qu’il reste beaucoup à faire.
    «Les économies marocaine et algérienne ont la particularité d’être complémentaires», a souligné un membre de la délégation marocaine. En effet, l’une dispose de réserves énergétiques (Algérie) et l’autre d’une industrie agroalimentaire plus développée. Celle-ci figure d’ailleurs sur la liste des produits exportables sur le marché algérien. Elle a été dressée par le CMPE sur la base des statistiques des trois dernières années.
    D’autres niches ont été identifiées notamment le textile, la parachimie et les matériaux de construction. A l’heure actuelle, l’Algérie a considérablement baissé sa protection tarifaire. Cette tendance va se poursuivre avec son adhésion prochaine à l’OMS et son calendrier de démantèlement avec l’UE. En effet, depuis 2001 Alger a refondu sa législation douanière. Elle s’est traduite notamment par une simplification des taux: 30, 15, 5 et 0%.
    Pour ce qui est de l’habillement, Tazi considère que le marché algérien offre de grandes opportunités. «Les enseignes de mode marocaines devraient pouvoir s’implanter à travers notamment un réseau de distribution», a-t-il précisé. A noter qu’en Algérie le marché de la distribution a longtemps été le domaine des entreprises publiques. Mais depuis quelques années, la vague des privatisations secoue l’économie algérienne. Les investisseurs étrangers, surtout français, s’y intéressent. C’est dire à quel point le marché est porteur. C’est en tout cas la conviction de la plupart des opérateurs économiques marocains ayant assisté à la FIA. «Un partenariat notamment dans la pêche ou les services aurait des retombées économiques insoupçonnables», a affirmé le chef du département foire internationale au CMPE, Abdelkader Sediame. «En Algérie, le poisson meurt d’âge alors que le Maroc dispose d’un savoir-faire dans la pêche», a-t-il ajouté. Une chose est certaine, c’est que le coût du «non Maghreb» est cher payé de part et d’autre. A l’heure où les concentrations économiques se renforcent, l’UMA reste à la traîne. Face à la stérilité politique, l’initiative économique ne serait-elle pas plus fédératrice?

    --------------------------------------------------------------------------------


    Convoitises



    L’économie algérienne dépend largement de la production d’hydrocarbures. Elle représente 97% des exportations, 30% du PIB, et 65% du budget de l’Etat. L’agriculture reste marginale mais emploie un quart de la population active. Le secteur industriel hors-hydrocarbures stagne à 7% du PIB malgré un vaste programme de restructuration et de privatisation en cours. Sa croissance en 2005 se situe à plus de 5%, avec un PIB qui dépasse les 100 milliards dollars. Une mutation économique qui attise les convoitises de nombreux investisseurs. Le Maroc pourrait très bien se positionner aussi. Et pourquoi pas en démarrant par le secteur financier?

    Faiçal FAQUIHI
    L'economiste
    إِن تَنصُرُوا الله ينصُركُم الله، الوطن، الملك

  • #2
    je trouve dommage qu'on puisse pas s'enttendre , franchement au lieu de s'enttendre de bossé enssemble pour faire fasse a l'europe etre unis comme eux nous ben non nous c tout le contraire , je pense qu'on dois s'aider entre nous l'algerie a de l'argen elle doit aider le maroc le maroc a un certain savoir faire ds certain demaine dois aider a son toure l'algerie

    Commentaire


    • #3
      Effectivement, le Maroc et l’Algérie doivent s’entraider mutuellement dans le domaine économique. Surtout que le problème ne se situe pas entre les peuples mais entre les politiques. Personnellement, j’ai beaucoup d’amis marocains et je ne trouve aucune différence au niveau des mentalités avec mes amis algériens.
      Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

      Commentaire


      • #4
        ne nous voilons pas la face svp.

        il y a le "GROS" contentieux sur le sahara (la moitier de la superficie du Maroc et plus encore....je ne veux pas entrer dans les details).

        tant qu'il ne sera pas resolus....il est utopique de croire en une normalisation et une relation saines entre "je precise" les 2 gouvernements.

        quand aux peuples, je partage entierement vos sentiments.

        mes amitiers.
        khalini naîch hyati w hssabi mâa rabbi

        Commentaire


        • #5
          très dommage cela ........


          le non maghreb et la non copération entre les deux pays nous coutent très cher (au Maroc comme à l'Algérie .. ! )


          Mrs les gouvernants que faites vous ?

          Commentaire


          • #6
            Mrs les gouvernants que faites vous ?
            Il essayent tant bien que mal de mettre en marche le processus d'integration économique. Seulement le passif politique est trop lourd. C'est comme circuler en voiture, frein à main levé.

            Voici un extrait de L’Intervention de Mr Chakib Khellil, Ministre de l'énergie et des mines au Renewables 2004 International Conference for Renewable Energies 1st JUNE 2004, Bonn, Germany.

            …. L'énergie occupe un rôle central dans le partenariat euro-méditerranéen. L'accord signé à Rome en décembre 2003, par les trois ministres de l'énergie des pays maghrébins (l'Algérie, le Maroc, la Tunisie) et la Commission européenne visant la création d'un marché maghrébin de l'électricité et son intégration progressive au marché européen est un exemple de coopération sous-régionale.

            Ce protocole d'accord fixe comme objectif la création d'un marché intérieur de l'électricité entre les participants à partir de 2006, selon le modèle du marché intérieur de l'Union Européenne.

            La réalisation de ce marché se fera, notamment, par un rapprochement progressif du cadre législatif et des politiques nationales des pays du Maghreb dans le secteur de l'électricité La participation active de l'Algérie à la réalisation des marchés sous-régionaux Algérie- Maroc-Espagne d'une part, et Algérie-Italie d'autre part, témoigne de la volonté de l'Algérie de mettre en place les conditions et les moyens nécessaires au développement d'une politique énergétique euro-méditerranéenne.

            L'Union Européenne a souscrit à des engagements ambitieux en matière de réduction de gaz à effet de serre, en privilégiant notamment la consommation d'électricité d'origine renouvelable.

            L'exportation par l'Algérie de son électricité renouvelable pourrait, dans une certaine mesure, contribuer à l'atteinte de ces objectifs dans des conditions économiques viables. Pour parvenir à cette fin le souhait de l'Algérie, est de pouvoir atteindre le consommateur final européen grâce à la dérégulation du marché électrique.

            C'est un objectif de coopération réaliste que l'Algérie souhaite développer en profitant de la pose des deux câbles électriques qui vont longer les deux nouveaux gazoducs à liaison directe, vers l'Espagne et vers l'Italie….
            http://www.cder.dz/?rub=bulletin&srub=bull6&pag=khellil

            Commentaire


            • #7
              En tout cas, plus le temps passe plus on s'eloignent d'une resolution, et ce d'une facon exponentielle !
              Au lieu d'enlever les epines génantes, on s'évertuent a mettre les batons dans les roues..

              Commentaire


              • #8
                Perso je ne vois aucun espoir, en tout cas à court terme... Aucune des deux parties ne baissera les bras et ça va se finir en bras de fer psychologique, le premier qui fera une erreur risque de perdre gros...

                Commentaire


                • #9
                  Ah misère de misère !

                  bah, a ce jeux là, ils ont une ribambelles de conseillers, qui eux memes (les conseillers) sont conseillés par les memes conseillers pour que ca perdure.

                  Commentaire

                  Chargement...
                  X