Le journal Al Watan , epingle la politique regionale du regime algerien dans cet article paru le 03 Avril 2012
C'est la premiere fois où un journal remet en question la position du regime algerien vis à vis de la cause nationale marocaine .
Que tous ceux epris de justice et d'équité
Que tous ceux qui croient en la justice divine
lisent et savourent :
Le Mali et Abdelkader
Les Touareg ont pris Tombouctou, qu’ils appellent toujours Tim Bouctou, ville symbolique et historique qui ferme le désert du Nord par la boucle du fleuve Niger. De fait, ils auront bouclé le travail de reconquête des territoires historiques de l’Azawad. Est-ce pourtant légitime ? Pour eux, certainement, mais pour l’Algérie qui partage 1000 km de frontières avec le Mali et qui compte en son sein près de 20 000 Touareg algériens, c’est une autre histoire.
Si le président Bouteflika a condamné fermement le coup d’Etat au Mali, il a fait rappeler par son ministère des Affaires étrangères «la préservation de l’unité nationale et l’intégrité territoriale du Mali», parlant d’une même voix que la France, qui tient à «l’unité territoriale et à la souveraineté du Mali». L’argument ne date pas d’hier, même si c’est d’ailleurs la France qui a empoisonné la région en découpant au ciseau des territoires historiquement homogènes, l’intangibilité des frontières issues de la décolonisation est le principe de base qui oriente les positions algériennes, défini par l’Union africaine à Addis-Abeba en Ethiopie en 1963. Pourtant, l’Algérie a entériné la partition de ce dernier pays en 1993 pour donner naissance à l’Erythrée, tout comme elle a accepté la partition du Soudan en 2011, plus grand pays d’Afrique, ce qui a lui donné l’occasion de devenir à son tour le plus grand pays d’Afrique.
La position ne semble donc plus aussi logique, d’autant que l’Algérie revendique l’autodétermination du peuple sahraoui. Pourquoi pas celle du peuple targui ? Surtout que Abdelkader El Mali, surnom du président Bouteflika, connaît bien la région pour avoir séjourné à Kidal, capitale des Touareg maliens, pendant la guerre d’indépendance, ce qui lui valu son surnom. Abdelkader El Mali s’étant déjà fâché avec le CNT libyen, va-t-il se fâcher avec tous les Touareg du Mali qui ne sont pas des Abdelkader ?
Chawki Amari
C'est la premiere fois où un journal remet en question la position du regime algerien vis à vis de la cause nationale marocaine .
Que tous ceux epris de justice et d'équité
Que tous ceux qui croient en la justice divine
lisent et savourent :
Le Mali et Abdelkader
Les Touareg ont pris Tombouctou, qu’ils appellent toujours Tim Bouctou, ville symbolique et historique qui ferme le désert du Nord par la boucle du fleuve Niger. De fait, ils auront bouclé le travail de reconquête des territoires historiques de l’Azawad. Est-ce pourtant légitime ? Pour eux, certainement, mais pour l’Algérie qui partage 1000 km de frontières avec le Mali et qui compte en son sein près de 20 000 Touareg algériens, c’est une autre histoire.
Si le président Bouteflika a condamné fermement le coup d’Etat au Mali, il a fait rappeler par son ministère des Affaires étrangères «la préservation de l’unité nationale et l’intégrité territoriale du Mali», parlant d’une même voix que la France, qui tient à «l’unité territoriale et à la souveraineté du Mali». L’argument ne date pas d’hier, même si c’est d’ailleurs la France qui a empoisonné la région en découpant au ciseau des territoires historiquement homogènes, l’intangibilité des frontières issues de la décolonisation est le principe de base qui oriente les positions algériennes, défini par l’Union africaine à Addis-Abeba en Ethiopie en 1963. Pourtant, l’Algérie a entériné la partition de ce dernier pays en 1993 pour donner naissance à l’Erythrée, tout comme elle a accepté la partition du Soudan en 2011, plus grand pays d’Afrique, ce qui a lui donné l’occasion de devenir à son tour le plus grand pays d’Afrique.
La position ne semble donc plus aussi logique, d’autant que l’Algérie revendique l’autodétermination du peuple sahraoui. Pourquoi pas celle du peuple targui ? Surtout que Abdelkader El Mali, surnom du président Bouteflika, connaît bien la région pour avoir séjourné à Kidal, capitale des Touareg maliens, pendant la guerre d’indépendance, ce qui lui valu son surnom. Abdelkader El Mali s’étant déjà fâché avec le CNT libyen, va-t-il se fâcher avec tous les Touareg du Mali qui ne sont pas des Abdelkader ?
Chawki Amari
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