Présentations PowerPoint et promesses politiques à l'appui, les Frères musulmans, plus important mouvement représenté au parlement égyptien, ont fait leurs premiers pas sur la scène diplomatique américaine, cette semaine, en espérant convaincre Washington de leur attachement à la démocratie et à l'Etat de droit.
Une délégation du Parti Liberté et Justice (PLJ), la branche politique de la confrérie, rencontre des responsables et des têtes pensantes de «think tanks» à Washington pour leur parler du rôle croissant des Frères musulmans sur la scène politique égyptienne.
«Nous sommes ici pour favoriser la compréhension avec les Etats-Unis», a expliqué Sondos Assem, membre de la commission des Affaires étrangères du PLJ et directeur de la version anglophone du site internet officiel du parti, lors d'un forum à l'université Georgetown de Washington. «Nous reconnaissons le rôle prépondérant des Etats-Unis dans le monde et aimerions que s'améliorent nos relations avec Washington», a-t-il continué.
L'instauration de la charia, objectif numéro un
Les Frères musulmans, fondés en 1928, ont changé de position vis-à-vis de la présidentielle et annoncé récemment que finalement, ils présenteraient, sous les couleurs du PLJ, un candidat à ce scrutin, en la personne de l'homme d'affaires Khairat al Chater. Ce dernier a déclaré en début de semaine que l'instauration de la charia, la loi islamique, serait son objectif numéro un, mais à Washington, la délégation du PLJ s'est employée à dissiper les inquiétudes à ce propos.
Abdoul Maougoud Dardery, député du PLJ de Louxor, a assuré que son parti était attaché au principe d'"Etat civique" et aux objectifs généraux de la charia plutôt qu'à son application précise. «Les principes sont universels: liberté, droits de l'homme, justice pour tous. Telles sont les priorités du Parti Liberté et Justice», a-t-il dit à l'université Georgetown. Jay Carney, porte-parole de la Maison blanche, a indiqué que la délégation égyptienne avait rencontré des responsables «subalternes» du Conseil national de sécurité américain. Elle devait en outre être reçue par des responsables du département d'Etat.
Reuters
Une délégation du Parti Liberté et Justice (PLJ), la branche politique de la confrérie, rencontre des responsables et des têtes pensantes de «think tanks» à Washington pour leur parler du rôle croissant des Frères musulmans sur la scène politique égyptienne.
«Nous sommes ici pour favoriser la compréhension avec les Etats-Unis», a expliqué Sondos Assem, membre de la commission des Affaires étrangères du PLJ et directeur de la version anglophone du site internet officiel du parti, lors d'un forum à l'université Georgetown de Washington. «Nous reconnaissons le rôle prépondérant des Etats-Unis dans le monde et aimerions que s'améliorent nos relations avec Washington», a-t-il continué.
L'instauration de la charia, objectif numéro un
Les Frères musulmans, fondés en 1928, ont changé de position vis-à-vis de la présidentielle et annoncé récemment que finalement, ils présenteraient, sous les couleurs du PLJ, un candidat à ce scrutin, en la personne de l'homme d'affaires Khairat al Chater. Ce dernier a déclaré en début de semaine que l'instauration de la charia, la loi islamique, serait son objectif numéro un, mais à Washington, la délégation du PLJ s'est employée à dissiper les inquiétudes à ce propos.
Abdoul Maougoud Dardery, député du PLJ de Louxor, a assuré que son parti était attaché au principe d'"Etat civique" et aux objectifs généraux de la charia plutôt qu'à son application précise. «Les principes sont universels: liberté, droits de l'homme, justice pour tous. Telles sont les priorités du Parti Liberté et Justice», a-t-il dit à l'université Georgetown. Jay Carney, porte-parole de la Maison blanche, a indiqué que la délégation égyptienne avait rencontré des responsables «subalternes» du Conseil national de sécurité américain. Elle devait en outre être reçue par des responsables du département d'Etat.
Reuters