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Infogrames coulé par les États-Unis

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    Infogrames , l'entreprise lyonnaise de jeux videos accuse de lourdes pertes à cause de sa filiale américaine Atari Incorporated.

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    Encore une mauvaise nouvelle pour Infogrames. Relégué au troisième rang européen, l'ex-champion français des jeux vidéo a publié hier sa septième perte annuelle consécutive et un chiffre d'affaires en repli de 32%, à 391 millions d'euros. Les analystes financiers ont été surpris par l'ampleur du déficit : 149,8 millions d'euros pour l'exercice clos fin mars. Ainsi, l'action a dévissé une nouvelle fois, cédant 11,2% à 0,47 euro, après avoir touché en séance son plus bas niveau historique. Ce déclin s'explique par la course au désendettement qui s'accélère depuis un an. La vente de studios et de licences de jeux réduit le périmètre d'activité d'Infogrames. Le groupe vient encore de céder pour 20 millions d'euros d'actifs – Games.com, Timeshift et Stuntman – et de renégocier un contrat avec le groupe américain Hasbro. Après dix années de croissance, Infogrames gère depuis cinq ans sa récession.

    173 millions d'euros de dette

    Et le dernier exercice a été lourdement pénalisé par les pertes de sa filiale américaine, Atari. Sa maison mère a dévalué ses actifs américains, ce qui s'est traduit par une perte de 165 millions d'euros, dont 125,7 millions pour Infogrames. Bruno Bonnell, président du groupe, mène la restructuration de la filiale, et il conduit la réduction des effectifs outre-Atlantique.

    Aux Etats-Unis, le gendarme de la Bourse a menacé de retirer de la cote Atari : son cours évolue sous 1 dollar. Face à cette menace, Infogrames pourrait regrouper une dizaine d'actions anciennes pour un titre nouveau, ce qui mécaniquement ferait remonter la valeur de l'action. Mais d'autres solutions pourraient être envisagées : une fusion avec Infogrames ou une cession pure et simple de la participation dans Atari.

    L'éditeur lyonnais ne redoute plus, à très court terme, une cessation de paiement. «Nous sommes passés plusieurs fois à côté de situations très difficiles. C'est moins le cas aujourd'hui. Nous avons 42 millions d'euros de trésorerie», reconnaît Thomas Schmider, directeur général délégué. Son objectif est de trouver des capacités de financement pour reprendre le développement. Mais l'équation reste complexe car la dette s'élève à 173 millions d'euros. À rembourser d'ici à 2009.

    Par Le Figaro
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