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Suite et fin de la polémique sur le séjour à titre humanitaire de la femme et des enfants de Mouammar Kadhafi en Algérie. Le Premier ministre Ahmed Ouyahia a tranché définitivement la question dans l’entretien accordé au journal français Le Monde.
«Ils seront là tout le temps qu’ils le souhaitent et je suis heureux de vous dire que nos voisins libyens ont fini par comprendre. Car il n’est pas concevable dans nos traditions que la famille de votre voisin, fuyant un désastre, vienne dans votre maison et que vous la mettiez dehors.
Voilà qui à le mérite d’être plus clair comparé aux déclarations aléatoires du ministre des affaires étrangères Mourad Medelci. On sait désormais que Aicha, Safia et toute la smala des Kadhafi restera en Algérie et qu’elle ne sera pas remise aux nouvelles autorités libyennes. Il faut rappeler que le président du CNT Moustapha Abdeladjalil était allé dernièrement jusqu’à menacer de rompre les relations diplomatiques avec les pays qui refuseraient de livrer des libyens réclamés par la justice.
L’avertissement était clairement adressé à l’Algérie et le Niger qui seuls, abritent des membres de la famille de l’ex guide libyen. Certains pays occidentaux ont également demandé à l’Algérie «d’aider les autorités libyenne» sur ce dossier ; manière de suggérer la livraison de la famille Kadhafi. Mais les affrontements sanglants qui ont éclaté dans ce pays semblent avoir donné raison à l’Algérie qui craint pour la sécurité de ces réfugiés à titre humanitaire. Les responsables occidentaux qui ont dû constater que le CNT peine à imposer son autorité, ont fini par saisir le risque qu’en courent A1icha et ses enfants en terre libyenne.
Ceci d’autant plus que Seif Al Islam qui a été capturé sans résistance par les rebelles, a été amputé de ses deux doigts. Ce comportement jugé sauvage des rebelles a donc convaincu tout le monde que les enfants de Kadhafi ne seront pas en sécurité chez eux. Pour autant, le Premier ministre a précisé que le séjour en Algérie des enfants et de la femme de Kadhafi ne saurait servir à proférer des déclarations contre les responsables du CNT. «Ils sont chez nous en tant que citoyens libyens, étant entendu qu’ils ne se livrent à aucune hostilité ni subversion. Et c’est un contrat que nous arrivons à faire respecter», souligne Ouyahia.
Par Hakim Merabet
«Ils seront là tout le temps qu’ils le souhaitent et je suis heureux de vous dire que nos voisins libyens ont fini par comprendre. Car il n’est pas concevable dans nos traditions que la famille de votre voisin, fuyant un désastre, vienne dans votre maison et que vous la mettiez dehors.
Voilà qui à le mérite d’être plus clair comparé aux déclarations aléatoires du ministre des affaires étrangères Mourad Medelci. On sait désormais que Aicha, Safia et toute la smala des Kadhafi restera en Algérie et qu’elle ne sera pas remise aux nouvelles autorités libyennes. Il faut rappeler que le président du CNT Moustapha Abdeladjalil était allé dernièrement jusqu’à menacer de rompre les relations diplomatiques avec les pays qui refuseraient de livrer des libyens réclamés par la justice.
L’avertissement était clairement adressé à l’Algérie et le Niger qui seuls, abritent des membres de la famille de l’ex guide libyen. Certains pays occidentaux ont également demandé à l’Algérie «d’aider les autorités libyenne» sur ce dossier ; manière de suggérer la livraison de la famille Kadhafi. Mais les affrontements sanglants qui ont éclaté dans ce pays semblent avoir donné raison à l’Algérie qui craint pour la sécurité de ces réfugiés à titre humanitaire. Les responsables occidentaux qui ont dû constater que le CNT peine à imposer son autorité, ont fini par saisir le risque qu’en courent A1icha et ses enfants en terre libyenne.
Ceci d’autant plus que Seif Al Islam qui a été capturé sans résistance par les rebelles, a été amputé de ses deux doigts. Ce comportement jugé sauvage des rebelles a donc convaincu tout le monde que les enfants de Kadhafi ne seront pas en sécurité chez eux. Pour autant, le Premier ministre a précisé que le séjour en Algérie des enfants et de la femme de Kadhafi ne saurait servir à proférer des déclarations contre les responsables du CNT. «Ils sont chez nous en tant que citoyens libyens, étant entendu qu’ils ne se livrent à aucune hostilité ni subversion. Et c’est un contrat que nous arrivons à faire respecter», souligne Ouyahia.
Par Hakim Merabet
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