L'Union africaine, les États-Unis et le Quai d'Orsay rejettent cette déclaration des touaregs. Londres a pour sa part fermé «temporairement» son ambassade au Mali.
« Nous considérons que la déclaration unilatérale d'indépendance de l'Azawad est nulle et non avenue », a dit à la presse le porte-parole du Quai d'Orsay, Bernard Valero.
La France « défend l'unité et l'intégrité territoriales du Mali », a-t-il ajouté.
Alger refuse la partition du Mali
Dans un entretien accordé jeudi au quotidien Le Monde, le Premier ministre algérien Ahmed Ouyahia a indiqué de son côté que l’Algérie « n'acceptera jamais une remise en cause de l'intégrité territoriale du Mali » et a prôné le « dialogue » pour régler la crise qu'affronte son voisin du sud avec lequel il partage une longue frontière de quelque 1000 km.
Cet entretien avait été réalisé jeudi 5 avril, quelques heures avant la proclamation d'indépendance de l'Azawad par le mouvement touareg MNLA et l'enlèvement du consul et des membres du consulat algérien au Mali.
L'UA et l'UE disent non
Même son de cloche à L'Union africaine (UA) et l'Union européenne (UE) qui ont rejeté cette déclaration unilatérale comme « nulle et non avenue » ou « sans aucune valeur », selon Jean Ping, président de la Commission de l'UA.
Invoquant notamment « le principe fondamental de l'intangibilité des frontières » héritées de la colonisation, Jean Ping a appelé « toute la communauté internationale à soutenir pleinement cette position de principe de l'Afrique ».
L'Union européenne a aussi refusé toute remise en cause de l'intégrité territoriale du Mali. « L'Union européenne s'est prononcée clairement depuis le début de la crise en faveur de l'intégrité territoriale du Mali », a déclaré Maja Kocijancic à l'AFP en réponse à une question sur la proclamation.
« Tant que l'ordre constitutionnel n'aura pas été restauré, aucune solution ne pourra être trouvée », a-t-elle averti.
DNA Algérie
« Nous considérons que la déclaration unilatérale d'indépendance de l'Azawad est nulle et non avenue », a dit à la presse le porte-parole du Quai d'Orsay, Bernard Valero.
La France « défend l'unité et l'intégrité territoriales du Mali », a-t-il ajouté.
Alger refuse la partition du Mali
Dans un entretien accordé jeudi au quotidien Le Monde, le Premier ministre algérien Ahmed Ouyahia a indiqué de son côté que l’Algérie « n'acceptera jamais une remise en cause de l'intégrité territoriale du Mali » et a prôné le « dialogue » pour régler la crise qu'affronte son voisin du sud avec lequel il partage une longue frontière de quelque 1000 km.
Cet entretien avait été réalisé jeudi 5 avril, quelques heures avant la proclamation d'indépendance de l'Azawad par le mouvement touareg MNLA et l'enlèvement du consul et des membres du consulat algérien au Mali.
L'UA et l'UE disent non
Même son de cloche à L'Union africaine (UA) et l'Union européenne (UE) qui ont rejeté cette déclaration unilatérale comme « nulle et non avenue » ou « sans aucune valeur », selon Jean Ping, président de la Commission de l'UA.
Invoquant notamment « le principe fondamental de l'intangibilité des frontières » héritées de la colonisation, Jean Ping a appelé « toute la communauté internationale à soutenir pleinement cette position de principe de l'Afrique ».
L'Union européenne a aussi refusé toute remise en cause de l'intégrité territoriale du Mali. « L'Union européenne s'est prononcée clairement depuis le début de la crise en faveur de l'intégrité territoriale du Mali », a déclaré Maja Kocijancic à l'AFP en réponse à une question sur la proclamation.
« Tant que l'ordre constitutionnel n'aura pas été restauré, aucune solution ne pourra être trouvée », a-t-elle averti.
DNA Algérie
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