La disparition - même temporaire - de votre smartphone vous plonge dans des abîmes d'angoisse? Vous tenez plus à lui qu'à la prunelle de vos yeux? Vous souffrez peut-être de "nomophobie". Une maladie qui n'est pas sans effet au travail.
L'addiction au téléphone portable a un nom : la nomophobie. Contraction de " no mobile phobia ", le terme désigne les gens incapables de se déconnecter, perpétuellement raccrochés au fil des réseaux sociaux, de Google ou de leur messagerie.
Une étude menée au Royaume-Uni en février dernier et citée vendredi 6 avril par l'AFP a révélé que 66% des utilisateurs de mobiles sondés se disaient " très angoissés " à l'idée d'égarer le cher objet. 40% déclaraient posséder deux téléphones.
Au travail, l'avènement des smartphones a donné naissance à des salariés hyper-connectés et souvent hyper-stressés. " Avec le Blackberry, beaucoup de gens ont développé une forme d'addiction à la lumière rouge clignotante, synonyme de nouveaux messages ou mails ", commente Damien Douani, expert en nouvelles technologies de l'agence numérique Fada. D'autant que ce besoin de s'accompagne d'une course à la réactivité parfois pathologique. " Plus le salarié répond vite, plus il montre qu'il est sur le coup, relève Damien Douani. Il se met donc dans la posture du prisonnier potentiel. "
Face à un manager envahissant, le téléphone portable peut vite devenir une laisse électronique. Difficile, en effet, de prétendre ne pas avoir vu le mail envoyé par votre chef à 21h02 quand vous êtes perpétuellement accompagné de votre fidèle combiné. "Le smartphone est une extension de vous même qui permet à l'employeur de vous joindre à n'importe quel moment." Le téléphone, un objet à utiliser avec modération.
l'express
L'addiction au téléphone portable a un nom : la nomophobie. Contraction de " no mobile phobia ", le terme désigne les gens incapables de se déconnecter, perpétuellement raccrochés au fil des réseaux sociaux, de Google ou de leur messagerie.
Une étude menée au Royaume-Uni en février dernier et citée vendredi 6 avril par l'AFP a révélé que 66% des utilisateurs de mobiles sondés se disaient " très angoissés " à l'idée d'égarer le cher objet. 40% déclaraient posséder deux téléphones.
Au travail, l'avènement des smartphones a donné naissance à des salariés hyper-connectés et souvent hyper-stressés. " Avec le Blackberry, beaucoup de gens ont développé une forme d'addiction à la lumière rouge clignotante, synonyme de nouveaux messages ou mails ", commente Damien Douani, expert en nouvelles technologies de l'agence numérique Fada. D'autant que ce besoin de s'accompagne d'une course à la réactivité parfois pathologique. " Plus le salarié répond vite, plus il montre qu'il est sur le coup, relève Damien Douani. Il se met donc dans la posture du prisonnier potentiel. "
Face à un manager envahissant, le téléphone portable peut vite devenir une laisse électronique. Difficile, en effet, de prétendre ne pas avoir vu le mail envoyé par votre chef à 21h02 quand vous êtes perpétuellement accompagné de votre fidèle combiné. "Le smartphone est une extension de vous même qui permet à l'employeur de vous joindre à n'importe quel moment." Le téléphone, un objet à utiliser avec modération.
l'express
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