Le maire de Montfermeil, l'UMP Xavier Lemoine, est cité par le quotidien israélien Haaretz. Il a une vision particulière que je trouve inquiétante.
"Regardez", dit-il, debout à la fenêtre de son bureau et montrant du doigt le quartier immigré, "c'est eux ou nous. S'ils gagnent, nous sommes morts. Je suis fier d'être un catholique français, et je n'ai aucune intention de vivre comme un "dhimmi" (un non-musulman jouissant d'un statut protégé dans un pays musulman, NDLR) dans mon propre pays." [...]
Au début, il pensait que la "rébellion" [des banlieues] était alimentée par la pauvreté et les problèmes d'intégration dans une nouvelle société. Il s'est vite rendu compte que les musulmans étaient un défi culturel vis-à-vis de son pays. Il est encore hanté par un incident, par exemple.
"C'était deux mois après le 11 septembre", se rappelle-t-il. "Nous avions organisé un concours de dessins dans nos maternelles et nos classes élémentaires. J'ai été stupéfait de découvrir que 20% des enfants, tous musulmans, avaient représenté Oussama ben Laden comme héros culturel. Cette découverte me fait encore froid dans le dos."
Evidemment, le MRAP porte plainte. Xavier Lemoine précise que ses propos, sortis de leur contexte, ne visaient qu'une minorité de musulmans.
"Regardez", dit-il, debout à la fenêtre de son bureau et montrant du doigt le quartier immigré, "c'est eux ou nous. S'ils gagnent, nous sommes morts. Je suis fier d'être un catholique français, et je n'ai aucune intention de vivre comme un "dhimmi" (un non-musulman jouissant d'un statut protégé dans un pays musulman, NDLR) dans mon propre pays." [...]
Au début, il pensait que la "rébellion" [des banlieues] était alimentée par la pauvreté et les problèmes d'intégration dans une nouvelle société. Il s'est vite rendu compte que les musulmans étaient un défi culturel vis-à-vis de son pays. Il est encore hanté par un incident, par exemple.
"C'était deux mois après le 11 septembre", se rappelle-t-il. "Nous avions organisé un concours de dessins dans nos maternelles et nos classes élémentaires. J'ai été stupéfait de découvrir que 20% des enfants, tous musulmans, avaient représenté Oussama ben Laden comme héros culturel. Cette découverte me fait encore froid dans le dos."
Evidemment, le MRAP porte plainte. Xavier Lemoine précise que ses propos, sortis de leur contexte, ne visaient qu'une minorité de musulmans.
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