C'est un appel à la vigilance que le premier secrétaire national du Front des forces socialistes, M.Ali Laskri, a lancé hier à l'endroit de la population, allusion aux velléités de fraude électorale accusant implicitement la Commission nationale de surveillance des élections que le FFS menace de quitter.
La décision de prendre part aux législatives a été prise après avoir engagé un large débat, a-t-il avancé mettant en exergue le danger qui guette le pays. La participation du FFS aux élections est tactique, a-t-il fait observer.
Le FFS redoute une déferlante islamiste sachant que les révolutions arabes ont porté des majorités islamistes au pouvoir. Le parti vit une situation d'effritement après une longue période marquée par un boycott de différents scrutins. La décision de participation au scrutin a engendré un mécontentement en Kabylie.
Une crise a été aggravée à l'annonce de la liste des candidats. Une contestation que le FFS a tenté de minimiser. Le FFS est présent dans 42 wilayas, explique Ali Laskri.
L'ancien secrétaire national du FFS, Ahmed Djeddaï, a quant à lui, été l'invité du forum de Radio Tizi Ouzou où il est longuement revenu sur l'actualité nationale liée aux élections du 10 mai et les évènements qui se déroulent aux frontières de l'Algérie. C'était également, pour l'orateur actuellement membre du cabinet de Hocine Aït Ahmed, de rappeler que le 7 avril coïncide justement avec l'anniversaire de l'assassinat de Ali Mecili. L'invité de Radio Tizi Ouzou a longuement insisté sur les raisons qui ont motivé la décision du FFS à prendre part aux prochaines élections législatives du 10 mai. Le parti d'Aït Ahmed présentera 42 listes dont cinq seront dirigées par des femmes. Dans les six wilayas restantes, le FFS a préféré ne pas se présenter pour éviter le nomadisme politique ayant constaté que les prétendants étaient des individus non contents de ne pas figurer dans les listes de leurs partis. Cependant, l'orateur évoquera la situation dangereuse qui prévaut en Algérie comme à ses frontières comme arguments de sa participation. Ahmed Djeddaï dira à ce propos que la situation de désintégration dans laquelle le pouvoir a mis la société et la décrédibilisation de la chose politique sont des fléaux qui risquent d'emporter le pays et ce ne sont pas les injonctions extérieures qui manquent. Reconnaissant relativement l'apport en crédibilité apporté au pouvoir par cette participation, l'invité de Radio Tizi Ouzou inscrivait aussi celle-ci dans la perspective de barrer la route à l'islamisme. Affichant clairement son doute quant à la crédibilité des élections du 10 mai, l'orateur profitera de cette tribune pour également lancer un appel à la population pour un vote massif. A une question qui faisait le parallèle entre ses arguments et ceux des partis qui insistaient sur la nécessité de bien négocier ce virage, Ahmed Djeddaï dira qu'il n'y a plus de virage à bien négocier car l'Algérie a raté tous les virages.
Evoquant, les partis politiques qui sont dans la course, l'invité de Radio Tizi Ouzou a qualifié l'agrément des nouvelles formations de volonté du pouvoir de fragmenter la scène politique. Il dira d'ailleurs que le pouvoir est une véritable bombe à fragmentation. Au sujet d'une éventuelle alliance avec le Parti des travailleurs, Djeddaï répondra que le FFS n'est le sous-traitant de quiconque. Toujours sur sa lancée, l'orateur répondra à propos de l'Alliance verte que c'est une poursuite de l'actuelle Alliance présidentielle.
Par ailleurs, Djeddaï se dira très préoccupé par les événements qui se déroulent aux frontières Sud de l'Algérie. Pour lui, le FFS a toujours été et sera toujours fermement attaché à l'intégrité territoriale de l'Algérie. Il dénoncera par la même occasion l'enlèvement des diplomates algériens au Mali.
Enfin, l'invité de Radio Tizi Ouzou ne voulait pas rater cette occasion selon ses propos pour appeler les populations de la Kabylie à la plus grande vigilance. Selon Djeddaï, certains cercles se préparent à utiliser la date du 20 avril pour créer des troubles.
l'expressiondz
La décision de prendre part aux législatives a été prise après avoir engagé un large débat, a-t-il avancé mettant en exergue le danger qui guette le pays. La participation du FFS aux élections est tactique, a-t-il fait observer.
Le FFS redoute une déferlante islamiste sachant que les révolutions arabes ont porté des majorités islamistes au pouvoir. Le parti vit une situation d'effritement après une longue période marquée par un boycott de différents scrutins. La décision de participation au scrutin a engendré un mécontentement en Kabylie.
Une crise a été aggravée à l'annonce de la liste des candidats. Une contestation que le FFS a tenté de minimiser. Le FFS est présent dans 42 wilayas, explique Ali Laskri.
L'ancien secrétaire national du FFS, Ahmed Djeddaï, a quant à lui, été l'invité du forum de Radio Tizi Ouzou où il est longuement revenu sur l'actualité nationale liée aux élections du 10 mai et les évènements qui se déroulent aux frontières de l'Algérie. C'était également, pour l'orateur actuellement membre du cabinet de Hocine Aït Ahmed, de rappeler que le 7 avril coïncide justement avec l'anniversaire de l'assassinat de Ali Mecili. L'invité de Radio Tizi Ouzou a longuement insisté sur les raisons qui ont motivé la décision du FFS à prendre part aux prochaines élections législatives du 10 mai. Le parti d'Aït Ahmed présentera 42 listes dont cinq seront dirigées par des femmes. Dans les six wilayas restantes, le FFS a préféré ne pas se présenter pour éviter le nomadisme politique ayant constaté que les prétendants étaient des individus non contents de ne pas figurer dans les listes de leurs partis. Cependant, l'orateur évoquera la situation dangereuse qui prévaut en Algérie comme à ses frontières comme arguments de sa participation. Ahmed Djeddaï dira à ce propos que la situation de désintégration dans laquelle le pouvoir a mis la société et la décrédibilisation de la chose politique sont des fléaux qui risquent d'emporter le pays et ce ne sont pas les injonctions extérieures qui manquent. Reconnaissant relativement l'apport en crédibilité apporté au pouvoir par cette participation, l'invité de Radio Tizi Ouzou inscrivait aussi celle-ci dans la perspective de barrer la route à l'islamisme. Affichant clairement son doute quant à la crédibilité des élections du 10 mai, l'orateur profitera de cette tribune pour également lancer un appel à la population pour un vote massif. A une question qui faisait le parallèle entre ses arguments et ceux des partis qui insistaient sur la nécessité de bien négocier ce virage, Ahmed Djeddaï dira qu'il n'y a plus de virage à bien négocier car l'Algérie a raté tous les virages.
Evoquant, les partis politiques qui sont dans la course, l'invité de Radio Tizi Ouzou a qualifié l'agrément des nouvelles formations de volonté du pouvoir de fragmenter la scène politique. Il dira d'ailleurs que le pouvoir est une véritable bombe à fragmentation. Au sujet d'une éventuelle alliance avec le Parti des travailleurs, Djeddaï répondra que le FFS n'est le sous-traitant de quiconque. Toujours sur sa lancée, l'orateur répondra à propos de l'Alliance verte que c'est une poursuite de l'actuelle Alliance présidentielle.
Par ailleurs, Djeddaï se dira très préoccupé par les événements qui se déroulent aux frontières Sud de l'Algérie. Pour lui, le FFS a toujours été et sera toujours fermement attaché à l'intégrité territoriale de l'Algérie. Il dénoncera par la même occasion l'enlèvement des diplomates algériens au Mali.
Enfin, l'invité de Radio Tizi Ouzou ne voulait pas rater cette occasion selon ses propos pour appeler les populations de la Kabylie à la plus grande vigilance. Selon Djeddaï, certains cercles se préparent à utiliser la date du 20 avril pour créer des troubles.
l'expressiondz
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