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L’accès à l’éducation et à la santé au Maroc : Des carences en pagaille

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  • L’accès à l’éducation et à la santé au Maroc : Des carences en pagaille

    L’Observatoire national du Développement Humain (ONDH) a réalisé deux études, l’une consacrée à l’accès aux services d’éducation et l’autre à l’accessibilité aux soins de santé. Les résultats de ces études qui ont bénéficié de l’appui technique et matériel des Agences des Nations Unies et de la collaboration scientifique de l’Institut de Recherche pour le Développement, ont été présentés vendredi à Rabat.

    Les équipes de recherche ont privilégié dans leur analyse le qualitatif au détriment du quantitatif, tout en cherchant à identifier les déficiences, carences ou échecs que connaissent lesdits services de base.

    Le choix de onze communes rurales pour l’étude “Disparités d’accès à une éducation de base de qualité” a répondu à un souci de représentation de la diversité nationale qui prenne en compte les différences sociales, économiques, culturelles et linguistiques de ces sites. La 2ème étude quant à elle a porté sur deux provinces et une préfecture (Figuig, Azilal et Salé) qui sont aussi très contrastées.

    Constat catastrophique
    En dépit d’investissements importants en moyens matériels et humains, les carences et dysfonctionnements, constatés depuis des décennies au niveau de l’enseignement, subsistent, ce qui est corroboré dans la synthèse de l’étude

    “La qualité et le rendement de l’éducation de base sont compromis par la précarité des conditions offertes par les écoles satellites en milieu rural, l’absence d’un préscolaire viable, la pénurie des enseignants, leurs absences répétées et leur mobilité fréquente ainsi que par la pauvreté et la précarité des populations rurales et périurbaines”.
    Extrait de la synthèse de l'étude
    Le choix des sites des équipements collectifs se fait en dépit du bon sens et de la concentration des populations et ce, pour satisfaire des intérêts privés, note l'étude. Quant aux établissements, ils ne bénéficient pas des équipements de base tandis que le manque de collèges et de lycées augmentent la pression sur les internats et Dar Talib.

    Quant à l’enseignement destiné aux personnes en situation de handicap, l'étude note qu'il est aussi inexistant.

    Concernant les ressources humaines, le président de l’ONDH a souligné que “le personnel, dans les centres de santé et les écoles situés dans les zones périurbaines ou rurales, est peu motivé du fait de la rudesse des conditions de vie et de travail; ce qui n’est pas sans effets sur la qualité de sa prestation”.

    Accès aux structures sanitaires : un chemin parsemé d’embûches
    L’accès aux structures sanitaires est estimé “peu facile à difficile” pour plus de 80% des personnes interrogées, en raison de nombreuses contraintes tel l’éloignement, la dépendance vis-à-vis de tiers, le coût du transport, l’hébergement et la qualité de l’accueil (besoin de bakchich ou d’intervention).

    Le pourcentage des malades qui renoncent à consulter un praticien privé à cause des honoraires est important (56 à 82%), selon l'ONDH.

    La distribution gratuite des médicaments ne se fait pas équitablement à tous les patients, au moment où leurs prix sont hors de portée précise également l'étude notant que la généralisation du RAMED et de l’assurance maladie butte aussi sur des obstacles humains et administratifs.

    Rachid Loudghiri
    Dernière modification par jawzia, 08 avril 2012, 22h36.

  • #2
    Et tous ces beau mots de la royale dictature qui parlent d’excellence marocaine , certe pour cacher la déchéance .

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