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Le MNLA sauve une Française des griffes d'Aqmi à Gao

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  • Le MNLA sauve une Française des griffes d'Aqmi à Gao

    Réfugiée près du consulat algérien à Gao, nord du Mali une Française a été rapatriée dimanche saine et sauve à Paris après avoir été évacuée vers l'Algérie par les Touaregs du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA).

    "Ils sont arrivés dans des 4 × 4 beiges, brandissant leurs kalachnikovs, habillés en tenue militaire, coiffés d'un chèche touareg. Ils ont tiré en l'air. L'assaut a duré au moins deux heures. Dès que je les ai vus, j'ai su que c'était des islamistes…"

    La seule Française de Gao, au nord-est du Mali, a été rapatriée dimanche saine et sauve à Paris après avoir été évacuée vers l'Algérie par les rebelles touaregs du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA). Mais elle n'est pas près d'oublier ce jeudi 5 avril. Ce matin-là, l'humanitaire, qui travaille pour l'Unicef sur un programme de malnutrition et pour l'Association d'aide à Gao sur un projet d'orphelinat, assiste en direct à l'attaque du consulat d'Algérie et à l'enlèvement de sept diplomates, dont le consul Boualem Sias.

    L'enlèvement avait été revendiqué dans la matinée par le Mouvement pour l'unicité du djihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), qui n'en est pas à sa première attaque contre l'Algérie. Ce groupe récent sur la scène sahélienne se dit également à l'origine du rapt de trois humanitaires dans la région de Tindouf (Sahara occidental) en octobre 2011 et d'un attentat à Tamanrasset (Sud algérien) en mars dernier. L'opération de Gao semble toutefois avoir été menée avec l'appui d'autres islamistes: Mokhtar Belmokhtar, "émir" d'al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi), et le groupe Ansar Dine. "J'ai reconnu leur drapeau, qu'ils ont hissé après avoir brûlé le drapeau algérien", assure l'humanitaire française, qui tient à l'anonymat pour protéger sa famille.

    Exfiltration vers l'Algérie

    "Le 29, Kidal est tombée aux mains du MNLA. À quelque 400 km de là, nous savions que nous serions les prochains sur la liste, avec Tombouctou, raconte l'humanitaire. D'ailleurs, dès le 30, tous les militaires ont abandonné le camp (Gao est la base militaire la plus importante du Mali, NDLR) pour rejoindre Bamako. En quelques jours, la ville a été détruite, les boutiques pillées, les stations d'essence vidées…"

    Alors que les islamistes entourent la résidence du consul où elle a trouvé refuge, la Française parvient à fuir dans une maison toute proche où son "exfiltration" est organisée vers l'Algérie. Ses relations privilégiées avec les Touaregs (elle vit à Gao depuis 1995) lui ont "peut-être" permis d'échapper aux islamistes. "J'ai la conviction qu'ils savaient où j'habitais et qu'ils pouvaient venir me chercher quand bon leur semblait…" Après avoir traversé la ville "tous feux éteints", le groupe a filé vers le nord, direction Bord Badji Mokhtar, ville à la frontière sud algérienne. "Il faut normalement un jour et une nuit pour parcourir cette distance, mais nous l'avons traversée en une nuit, via les pistes de la contrebande. Avec une heure de pause et une halte pour faire le plein de carburant. Seul le MNLA peut faire ça…"

    La semaine dernière, les rebelles touaregs avaient organisé l'évacuation de deux Britanniques et d'un Français de Tombouctou, leur permettant d'échapper à Aqmi. Le MNLA, occupé sur le front extérieur - il a proclamé vendredi l'indépendance de l'Azawad, rejetée par la communauté internationale -, se retrouve désormais confronté à un double rapport de forces sur le front intérieur. D'abord avec les islamistes, qui brouillent les revendications purement indépendantistes du MNLA et le mettent en position délicate vis-à-vis d'Alger. Au sein même du mouvement ensuite, où des divisions apparaissent entre les cadres exaspérés par les dérives des islamistes - et déterminés à les chasser du nord Mali - et ceux plutôt partisans d'un partage du territoire. "Personne ne comprend le brusque retournement d'Iyad Ag Ghaly (le leader d'Ansar Dine, NDLR), jusqu'à maintenant très respecté par les Touaregs, explique l'humanitaire française. Sa conversion à l'islamisme se serait faite pendant qu'il était en poste à Djedda, en Arabie saoudite, comme conseiller consulaire. Là, il se serait mis à fréquenter assidûment les mosquées…"

    Présenté comme "le" négociateur pour la libération des diplomates algériens, il se positionne aujourd'hui comme l'homme fort de la région, capable de dialoguer aussi bien avec les islamistes qu'avec les rebelles touaregs.

    Le Figaro

  • #2
    Le MNLA sauve une Française des griffes d'Aqmi à Gao



    Message direct et claire à l'attention de belle cour,et aux narco-trafiquants de l'afrique!!!
    "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

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    • #3
      çà ne veut rien dire.

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      • #4
        Message direct et claire à l'attention de belle cour,et aux narco-trafiquants de l'afrique!!!
        Ceux là c'est des hommes, ils n'ont ni avions, ni chars, ils n'étaient pas une puissance, ils ont combattu une armée qui les dépassait, je me demande pourquoi vous rêvez d'une intervention. Laissons-les se débrouiller entre eux, là il y'a une balance entre l'armée de Bamako et les Touaregs.
        Pas à la tique ..

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        • #5
          Ceux là c'est des hommes, ils n'ont ni avions, ni chars, ils n'étaient pas une puissance, ils ont combattu une armée qui les dépassait, je me demande pourquoi vous rêvez d'une intervention. Laissons-les se débrouiller entre eux, là il y'a une balance entre l'armée de Bamako et les Touaregs.
          Oui c'est vrai qu'ils n'avaient aucune arme et qu'ils ont fait face à une redoutable armée malienne Monsieur le Marocain.

          Je retiens également que cette Française s'est réfugié dans le consulat d'Algérie et qu'elle a été expatrié vers l'Algérie.

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          • #6
            Monsieur le Marocain.
            Oui monsieur le sahraoui Marocain
            Pas à la tique ..

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            • #7
              Sa conversion à l'islamisme se serait faite pendant qu'il était en poste à Djedda, en Arabie saoudite, comme conseiller consulaire. Là, il se serait mis à fréquenter assidûment les mosquées…"
              Salauts de Saoudiens et leurs cancer qu'est la charia.

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