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Quel sera l’avenir de l’Algérie sur la scène internationale ?

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  • Quel sera l’avenir de l’Algérie sur la scène internationale ?

    L’Algérie actuellement est en plein syndrome hollandais. Le syndrome hollandais est apparu en 1970 et fait référence aux difficultés rencontrées par l’économie hollandaise suite à l’exploitation, dans les années soixante, des réserves de gaz naturel du gisement de Slochteren.
    [IMG]http://www.*********.net/thumbnail.php?file=2012/03/ouyahia_B_266846220.jpg&size=article_medium[/IMG]Même la Banque mondiale doute de l'efficience des programmes mis en place par le tandem Bouteflika-Ouyahia
    L’augmentation des exportations produit un excédent commercial. Cet excédent se traduit par une appréciation du taux de change. Importer des biens devient alors plus avantageux que de les produire localement. Il peut alors s’ensuivre une moindre incitation à produire localement dans le secteur secondaire et agricole, ce qui peut produire une réduction de la production nationale et donc une plus forte dépendance aux importations, un accroissement du chômage et la généralisation de la corruption (gain facile). Cela peut concerner également d’autre ressources naturelles comme cela a été le cas de l’Espagne avec la découverte de l’or en Amérique latine qui aussitôt épuisé a conduit l’Espagne à une récession de plus de deux siècles.
    Gaspillage des ressources
    La majorité de la dépense publique, alimentant la majorité des programmes d’investissement provient de la rente des hydrocarbures. Malgré le pré-programme 1999/2003 (7 milliards de dollars US), le programme 2004/2009, dont le montant est passé successivement de 55 en 2004, à 100 fin 2005, à 140 fin 2006 et à 200 milliards de dollars US fin 2009, (aucun bilan à ce jour) et le nouveau programme 2010/2014 de 286 milliards de dollars dont 130 sont des restes à réaliser du programme 2004/2009 les résultats sont mitigés. toujours 98% d’exportation provenant des hydrocarbures et important 70/75% des besoins des ménages et des besoins des entreprises publiques et privées.. L’on se contente à travers la télévision algérienne qui n’a aucun impact de relater les réalisations physiques à dominance d’infrastructures (70% de ces dépenses) sans se préoccuper des couts et des impacts réels. Le rapport élaboré à la demande du gouvernement algérien sur le bilan du programme de soutien à la relance économique 2004/2009 par la Banque mondiale, sous la direction de Théodore O. Ahlers, ex-directeur du département Maghreb-Moyen-Orient le confirme. Le rapport souligne que malgré les dépenses publiques qui sont passées de 62 % du PIB moyenne 2008, contre 34 % fin 1999, du fait de l’inefficacité des institutions, ce dernier n’a pas réussi à inverser les tendances profondes de la crise économique que connaît l’Algérie, assistant à un gaspillage des ressources financières et à un renforcement de la dynamique rentière. Le constat est que chaque projet a fait l’objet de six réévaluations en moyenne avec des retards de 6,5 ans. La Banque mondiale doute que ce programme, qui n’a pas de cohérence, avec des affectations budgétaires spécifiquessans objectifs précis sur les impacts économiques et sociaux, puisse pérenniser la croissance, de promouvoir un développement fiable à moyen et long termes, avec le risque d’un gaspillage croissant, faute d’une bonne gouvernance et d’un secteur privé algérien concurrentiel dont l’émergence est freinée par de multiples contraintes d’environnement (bureaucratie), système socio-éducatif et financier inadaptés et l’inexistence d’un marché du foncier libre.
    Manne pétrolière et paupérisation
    Devant ce bilan mitigé des réformes établi d’ailleurs tant par les organismes officiels qu’internationaux, il s’avère qu’il y a urgence du redressement socio-économique de l’Algérie. En effet, face à une population de plus de 36 millions d’habitants fin 2010, (allant vers les 50 millions dans quelques années) et une population active dépassant les 10 millions, avec une demande additionnelle d’emplois annuelle de 400.000 unités, malgré des réserves de change qui dépassent les 188 milliards de dollars US, un stock de la dette extérieure inférieur à 4 milliards de dollars US, et un stock de la dette intérieure intérieur à 1 milliard de dollars, nous assistons à une croissance du PIB mitigé non proportionnel aux dépenses monétaires montrant la mauvaise gestion, la corruption généralisée et la mauvaise allocation des ressources financières. Les taux de croissance, de chômage et d’inflation officiels sont des taux artificiels que voile la rente des hydrocarbures où nous assistons à une redistribution passive de revenus pour une paix sociale éphémère. Nous assistons donc à une nette détérioration du pouvoir d’achat de la majorité de la population où 70% vivent avec un revenu inférieur à 30.000 dinars par mois consacrant plus de 70% de ce modeste revenu aux produits de première nécessité qui connaissent une inflation galopante. Cette situation de l’Algérie de 2012, avec une nette concentration du revenu au profit de couches rentières au détriment des producteurs de valeur ajoutée directement (la sphère économique) ou indirectement (l’Education, la Santé), malgré des sommes colossales de transferts sociaux (10 % du PIB) mal ciblés et mal gérés, trouve son essence dans le fait que les deux piliers du développement du XXIème siècle, face aux enjeux de la mondialisation, à savoir la bonne gouvernance (mauvaise gestion généralisée et corruption socialisée) et la valorisation du savoir sont subordonnés aux intérêts rentiers. Cela explique la démobilisation de la population algérienne face à ce paradoxe de l’aisance financière et d’une relative régression économique et sociale : un Etat riche mais une population de plus en plus pauvre.
    Il s’agit d’éviter les graves dérives et dangers de l’économie prédatrice et mafieuse, de perpétuer des comportements rentiers périmés, afin qu’entre 2018/2020, l’Algérie puisse doubler le produit intérieur brut, soit 380 milliards de dollars à prix constants 2012, avec une diminution des sections rentes si elle veut éviter de graves dérives sociales et politiques. Les luttes intestines actuelles, comme par exemple ce qui se passe au parti FLN et dans d’autres partis dont la plupart sont des appendices de l’ancien parti Etat/FLN, ne sont que de la poudre aux yeux qui ne s’attaquent pas à l’essentiel mais traduisent des rivalités plutôt personnelles pour le partage de la rente. Or, les réformes impliquent donc une société où domine un Etat de droit, où c’est la norme du droit qui devrait reprendre sa place pour légitimer le véritable statut de la citoyenneté. Le passage de l’Etat de "soutien" à l’Etat de droit est de mon point de vue un pari politique majeur car il implique tout simplement un nouveau contrat social et politique entre la nation et l’Etat. En fait, cela implique que le pouvoir bienfaisant ou de bienfaisance inauguré comme contrat politique implicite par les tenants du socialisme de la mamelle, afin de légitimer l’échange d’une partie de la rente contre la soumission politique et qui efface tout esprit de citoyenneté active, ce pouvoir doit céder la place à un pouvoir juste, justicier et de justice. Or, le bilan socio économique après 50 années d’indépendance politique, montre clairement un paradoxe : une aisance financière, du moins à court terme, grâce à des facteurs exogènes et non d’une bonne gouvernance et des inquiétudes pour l’avenir de l’Algérie. Se pose cette question fondamentale aux yeux des citoyens désabusés par tant de promesses non tenues : les élections du 10 mai 2012 permettront-elles réellement de dépasser ce syndrome hollandais qui traduit l’impasse de l’Algérie ?
    Professeur Abderrahmane Mebtoul, expert International économiste


    (d'apres LE MATIN)

  • #2
    Je crois que Mr Mebtoul est l'un des rares economistes capables et un des rares hommes d'état que l'algerie a connu .

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    • #3
      @catulicarmina
      mabtoul n'est qu'un simple theoricien qui mache du chewingum..déja le journal n'a jamais placé des pages de commentaires c'est a dire offrire l'article de mabtoul ou de ou y avant publication a d'autres auteurs et dans l'édition du jeudi le journal lache tout l'article et les commentaires...là oui je suis d'accords le sujet sera équilibré..mais laisser une seule cloche durant bientot 20 ans entrain de rabacher derrière un bureau en bois, les écris de mabtoul ou autre ça n'aura aucun interet...

      et puis l'économie est jeue d'enfant il faut seulemnt s'assoir 5 mn avec de trabendistes de france d'italie du maroc de la tunisie de la turquie de la syrie de la jordanie pour te donner la vrai analyse...qui fait tourner la tete algerienne sinon l'informel international...
      Dernière modification par du31, 11 avril 2012, 23h02.

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      • #4
        "@catulicarmina
        mabtoul n'est qu'un simple theoricien qui mache du chewingum..déja le journal n'a jamais placé des pages de commentaires c'est a dire offrire l'article de mabtoul ou de ou y avant publication a d'autres auteurs et dans l'édition du jeudi le journal lache tout l'article et les commentaires...là oui je suis d'accords le sujet sera équilibré..mais laisser une seule cloche durant bientot 20 ans entrain de rabacher derrière un bureau en bois, les écris de mabtoul ou autre ça n'aura aucun interet...

        et puis l'économie est jeue d'enfant il faut seulemnt s'assoir 5 mn avec de trabendistes de france d'italie du maroc de la tunisie de la turquie de la syrie de la jordanie pour te donner la vrai analyse...qui fait tourner la tete algerienne sinon l'informel international... "

        concernant Mr Mebtoul , je juge ton jugement trés severe : ce monsieur était un , si n'est pas le seul, chef de gouvernement que l'algerie a eu

        le seul son de cloche que tu juges recurent chez Mr Mebtoul est une reponse à une situation de crise nationale en Algerie qui est , elle, bien recurente !
        il ne faut pas en vouloir au medecin de te prescrire le même medicament si tu souffres de la même maladie

        concernant l'informel , je crois que tu perds de vue que ce genre d'economie est le fait des parrains de l'informel en Algerie : les generaux-importateurs-gouvernants de l'Algerie.
        Ce sont eux qui organisent et qui protegent le network de l'informel .

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        • #5
          ce monsieur était un , si n'est pas le seul, chef de gouvernement que l'algerie a eu
          Ce monsieur (Mebtoul) qui aime tant à s'affubler du titre de DR, n'a jamais été premier ministre, ni ministre, ni à aucun moment commis de l'état.
          C'est un de ses «économistes» imposteurs qui cherche depuis des années à se faire une place au «soleil», mais il n'en a ni l'étoffe, ni le courage.
          Écrire l’Histoire, c’est foutre la pagaille dans la Géographie...

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          • #6
            CITATION; C'est un de ses «économistes» imposteurs qui cherche depuis des années à se faire une place au «soleil», mais il n'en a ni l'étoffe, ni le courage.) le rôle de l'économiste c'est l'analyse de la situation de l'économie du pays et la proposition de solutions qui restent du rôle du politique, le diagnostic de M METBOUL est le mémé que la banque mondiale et le FMI

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            • #7
              les dépenses publiques qui sont passées de 62 % du PIB moyenne 2008, contre 34 % fin 1999, du fait de l’inefficacité des institutions
              l'etat investit massivement dans les infrastructures, c'est ... inefficace ! comme si le privé allait construire des autoroutes, des voies ferrees, des hopitaux, des universités et barrages ...

              l'ultraliberalisme est completement discredité partout dans le monde, sauf chez les paysans qui se pretendent economistes ... le keynesiennisme revient en force a Rome, a Madrid et a Athenes, meme Washington et Tokyo sont plus interventionnistes que jamais en 2012 ...

              pas etonnant que ce genre de guignol soit contraint de faire publier ses elucubrations neoliberales dans un torchon pareil, appartenant a un ancien pilier d'El Moudjahid, devenu conservateur et ultraliberal au fur et aa mesure que sa fortune personnelle augmentait, jusqu'a ce que trop gourmand, il se fasse prendre par les douanes en pleine tentative de sortie illegale de fonds, les bons de caisse de Mohamed Benchicou, personne n'a encore oublié, ni ceci ni les deux ans de prison fermes largement merités

              des repris de justice qui veulent jouer les journalistes, mieux vaut en rire ...

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              • #8
                Le bilan est certes mitigé, mais l'analyse économique disponible reste en deçà de la qualité espérée ... quand l'état met en place la règle du 51/49% justement pour booster la production nationale et que peu d'entreprises y bénéficient, c'est qu'il y a un réel problème au niveau du patronat algérien, pourri par les spéculateurs et les intrus. le gouvernement a t-il les moyens de ses ambitions? je ne crois pas, pour se donner ses moyens, il faudrait peut etre qu'il commence par mettre l'accent sur les politiques visant à permettre un réel développement d'un patronat national ...

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                • #9
                  Si je ne me trempes pas,le but recherché par cette fameuse loi 51/49 , c'est de permettre au privé Algérien de s'adosser au privé étranger afin d'apprendre à prendre le risque , la patience , la gestion, le savoir faire,mais de l'autre coté ou trouver un privé étranger docile à ce point pour partager son savoir? c'est un dilemme ,la solution ne viendrait de l'entrepreneur Algérien, qui devrait compter sur ses capacités à transcender les problèmes,il n'y a pas d'omelettes sans casser les œufs

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                  • #10
                    haddou: tu fais preuve d'ignorance de l’Algérie. cette règle visait à son instauration un problème majeur: fuite des capitaux et la parade d'internationalisation des conflits juridiques, si c'etait juste le transfert de technologies, on n'aurait pas insisté sur le 1 du 51% ! elle a été instaurée spécialement en réaction à l'affaire d'anadarko (reglé finalement à l'amiable il y'a quelques semaines), mais ça ne risque pas de se reproduire.

                    Pour ceux qui s’intéresseraient encore, ils affluent depuis (allemands, portugais, brésiliens, français, ricains, qataris...), il y'a eu un vraie défilé à jnan el mithak, et se font les premiers défenseurs de cette règle, je te renvoi aux déclaration des français par exemple à la question "est-ce que ça ne vous pose plus de problème?" "ça nous a jamais posé problème, l’esprit de cette règle nous le comprenons bien et le trouvons légitime" (forum de partenariat france-algerie)

                    du coup, tes questionnements sont tellement.... compréhensibles !
                    Dernière modification par GLP, 12 avril 2012, 15h14.
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                    • #11
                      ils affluent depuis (allemands, portugais, brésiliens, français, ricains, qataris...), il y'a eu un vraie défilé à jnan el mithak, et se font les premiers défenseurs de cette règle
                      bien entendu !

                      les Joint-Venture ils connaissent tres bien, le 51-49% il l epratiquent depuis des decennies, ca s'appelle le gagnant-gagnant

                      l'algerie s'y met enfin, bien apres la malaisie, la turquie, la chine, le chili, l'afrique du sud .... il etait temps !

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                      • #12
                        C'est vrai qu'à un certain moment, on assistait à un vrai manège de désinformation pour provoquer une pression public (opérateurs algériens) de l’intérieur sur le gouvernement pour faire marche arrière sur ce principe. mais comme il y'avait d'autres qui s'en accommodait bien pour remplir le vide laissé par l'hésitation des premiers, ils ont changé de discours les hypocrites !
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                        • #13
                          ils ont changé de discours les hypocrites !
                          oui, certes mais le mal est fait

                          Paris a laissé le champ libre a Berlin, Rome, Londres, Doha, Washington, Pekin etc ... et ne se retrouvera bientot plus qu'avec les yeux pour pleurer

                          la decolonisation economique enfin, 50 ans apres la decolonisation politique, et ensuite la decolonisation culturelle pour parachever le processus de recouvrement de notre independance

                          merci Angela Merkel, merci Mario Monti, merci Cameron ... au revoir Sarkozy !

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                          • #14
                            Casa:
                            Je dois avouer que entre le remplissage de deux tables actuariales
                            hooolaa fallait prevenir, slamet rassek ! et surtout bon courage ne lache pas tu vas les avoir ^^
                            ----| GLP © production 1886 - 2016 . All rights reserved |----

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                            • #15
                              Algérie - investissement: 7.803 projets soumis à l’ANDI en 2011 (responsable)






                              7.803 projets à l’échelle nationale ont été soumis l’année dernière pour agrément à l’Agence nationale pour le développement de l’investissement (ANDI), a-t-on appris dimanche à Tissemsilt auprès du représentant du Directeur général de cet organisme.

                              M. Youcef Hamici a indiqué, dans une déclaration à l’APS en marge d’une journée d’information sur "Les mesures de soutien pour les investissements dans le sud et dans les Hauts plateaux", a précisé que ces projets permettront la création de 140.110 emplois permanents. Ils présentent un investissement global de 1.387 milliards de dinars.

                              Les créneaux ciblés sont les secteurs du bâtiment et des travaux publics en plus des activités liées à l’industrie, en particulier l’industrie alimentaire.

                              Le même responsable a relevé que "le volume d’investissement national s’est stabilisé l’année écoulée, par rapport à 2010 et ce à la faveur des mesures et dispositifs mis en place par les pouvoirs publics pour booster l’investissement".

                              Il est attendu que ce volume connaisse une croissance en 2012 et 2013 au vu des facilités et du soutien octroyés par l’Etat.

                              M. Hamici a également souligné que "le climat de l’investissement en Algérie connaîtra un développement certain au cours des cinq années à venir grâce à la création, cette année, de 36 nouvelles zones industrielles".

                              Le représentant du DG de l’ANDI a signalé que "la mise en place d’un guichet unique au niveau du siège de la wilaya de l’ANDI contribuera à augmenter le volume des investissements dans divers secteurs et facilitera la tâche aux investisseurs potentiels".

                              En animant cette journée d’information, en présence des investisseurs de l’intérieur et l’extérieur de la wilaya, des responsables et des élus locaux, M. Hamici a rappelé l’importance que revêt la décentralisation de la décision d’octroi de concession en vue d’obtenir un foncier industriel. "Ce pouvoir est dévolu au wali dans le cadre de la commission de wilaya de localisation et de promotion de l’investissement", a-t-il indiqué. (APS)
                              ca continue bien gentiment !

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