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Au cœur de l'Himalaya, la tension ne faiblit pas. Des milliers de Tibétains poursuivent leurs manifestations contre le régime. Des rassemblements qui souvent suivent l'immolation d'un Tibétain. En quatre jours à peine, trois Tibétains se sont immolés.
C'est dans l'ouest de la Chine que les derniers suicides par le feu ont eu lieu. Plus précisément dans la province de Quinghai, une province frontalière du Tibet dont la population est composée de 23 % de Tibétains.
En trois jours, dans la ville de Tongren, deux personnes se sont immolées par le feu. Mercredi, c'était un moine qui voulait ainsi marquer le jour anniversaire des émeutes de Lhassa voici quatre ans. Ces émeutes dans la capitale du Tibet avaient provoqué de nombreuses victimes.
Samedi, c'est un ami de ce moine, un père de famille, qui a choisi de se sacrifier.
En un an, près de 30 personnes ont protesté de cette manière contre la mainmise de la Chine sur le Tibet, région qualifiée d'autonome. Une région de plus en plus peuplée par les Chinois et dont la langue est menacée par le gouvernement chinois.
L'immolation à des fins politiques est un phénomène relativement neuf au Tibet mais qui a pris de l'ampleur ces derniers mois. Signe d'un désespoir et d'une détermination.
En tout cas, hier dans la ville de Tongren, ils étaient des milliers à manifester leur soutien au geste désespéré. Les forces de l'ordre ont choisi de se retirer.
source : RTBF
C'est dans l'ouest de la Chine que les derniers suicides par le feu ont eu lieu. Plus précisément dans la province de Quinghai, une province frontalière du Tibet dont la population est composée de 23 % de Tibétains.
En trois jours, dans la ville de Tongren, deux personnes se sont immolées par le feu. Mercredi, c'était un moine qui voulait ainsi marquer le jour anniversaire des émeutes de Lhassa voici quatre ans. Ces émeutes dans la capitale du Tibet avaient provoqué de nombreuses victimes.
Samedi, c'est un ami de ce moine, un père de famille, qui a choisi de se sacrifier.
En un an, près de 30 personnes ont protesté de cette manière contre la mainmise de la Chine sur le Tibet, région qualifiée d'autonome. Une région de plus en plus peuplée par les Chinois et dont la langue est menacée par le gouvernement chinois.
L'immolation à des fins politiques est un phénomène relativement neuf au Tibet mais qui a pris de l'ampleur ces derniers mois. Signe d'un désespoir et d'une détermination.
En tout cas, hier dans la ville de Tongren, ils étaient des milliers à manifester leur soutien au geste désespéré. Les forces de l'ordre ont choisi de se retirer.
source : RTBF