Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Un problème algérien? Non! Mondial...

Réduire
Cette discussion est fermée.
X
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Un problème algérien? Non! Mondial...

    TERRES AGRICOLES ET BETONNAGE

    Le fait accompli



    En périphérie des grandes agglomérations rien ne saurait arrêter l’avancée du béton qui envahit les zones agricoles protégées pourtant, par une réglementation.

    A Constantine plusieurs zones et notamment la riche vallée du Boumerzoug n’échappent pas à cette invasion du béton au détriment des cultures irriguées intensives qui s’y pratiquaient auparavant. Cette vallée qui court le long du Boumerzoug depuis Ouled Rahmoun jusqu’à Constantine, en passant par El-Khroub faisait partie de la fameuse «ceinture verte» que l’on retrouve autour des grandes agglomérations comme Sétif et Annaba, destinées à la production des fourrages verts pour les besoins d’un troupeau de 1.000 à 1.500 vaches laitières destinées à l’alimentation en lait de Constantine.

    Ces cultures et cette production laitière n’étaient possibles que grâce à l’apport de l’irrigation à partir des sources de Fesguia et du Boumerzoug. Malheureusement cette ressource fut confisquée pour les besoins en AEP des communes environnantes. C’était la porte ouverte aux intrusions des tenants d’une urbanisation sauvage qui ne connaissaient pas de freins faisant fi de la réglementation en vigueur qui interdisait «de toucher aux terres agricoles intensives». Mais aux alentours des années 80, le phénomène d’extension urbaine a connu une telle dynamique que cette vallée est devenue «un fourre-tout pour les uns, une assiette foncière inespérée (à cause de la proximité d’importantes agglomérations), pour les autres». En quelques années, timidement d’abord, des avancées de béton commencèrent en dépit des interdictions affichées. Curieusement ce sont des organismes publics qui prirent les devants en s’installant en marge des prairies auparavant plantées de pommiers et de poiriers (qui ont vite disparu) avant d’aller plus avant jusqu’en bordure de l’oued.

    En peu de temps, les terres agricoles du privé sur la rive droite de l’oued, furent proposées à la vente à des prix «concurrentiels» dès lors que la transaction s’effectuait sous seing privé et donc sans versement de taxes. La cité Sissaoui est la plus évidente manifestation de cette invasion donnant lieu à une urbanisation de bas étage où à côté de baraques préfabriquées sont nées des maisons et des commerces en parpaings, couverts de tôles. Un peu plus loin s’élevèrent des villas cossues dont le terrain fut acquis sous seing privé. Ne pouvant pas démolir des maisons valant plusieurs milliards de centimes, ne se risquant encore moins à raser des cités (Sissaoui) regroupant des centaines de familles, les autorités locales furent réduites à intégrer une grande partie de ces terres agricoles dans le PDAU et de confirmer leur urbanisation à travers la création d’un plan d’occupation des sols (POS) devant permettre l’équipement de ces nouvelles cités. Aujourd’hui que les possibilités d’irrigation existent avec la mise en eau du grand barrage de Béni-Haroun, il ne reste presque plus de terres susceptibles d’être irriguées autour de Constantine. Pour les autres agglomérations dans la wilaya comme Aïn Smara, Ouled Rahmoun et même plus au nord avec le Hamma, ou Didouche le risque d’urbanisation sauvage existe au détriment des terres les plus intensives.

    A.Benkartoussa in "Le Quotidien d'Oran"
    _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

    Un problème réel lié directement à l'accroissement de la population et à sa concentration vers les villes.

    Que faire?

  • #2
    bonjour

    nous connaissons le meme phenomene au Maroc.

    une des solutions consiste a construire carrement de nouvelle villes de 300 000 a 500 000 habitants dans les pereferies des grandes aglomerations et sur des terrain non agricoles.

    elles participe a la decongestions des grandes villes et a la relance de l'activité economique.

    au Maroc il y a 6 ou 7 ville en projet : a la pereferie de Marrakesh (elle en phase d'etre fini), a Rabat elle demarre cette année, a fes, casa, tanger....

    et c'est le secteur privée qui s'en occupe sous le controle de l'etat et moyenant des compensation fiscales bien sur.
    khalini naîch hyati w hssabi mâa rabbi

    Commentaire

    Chargement...
    X