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Pourquoi l'Arabie saoudite devra importer du pétrole

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  • Pourquoi l'Arabie saoudite devra importer du pétrole

    Jusqu'à présent, les pays occidentaux comptaient sur l'Arabie saoudite et certains de ses voisins pour combler leurs besoins en pétrole. Or ces derniers sont aussi devenus dépendants de l'or noir, au risque de menacer la stabilité des cours et des approvisionnements dans les années à venir. Si l'augmentation de la consommation chinoise de brut (+ 90% en dix ans, à 4,3 millions de barils par jour) n'a rien d'étonnant, le fait que les Saoudiens soient devenus, sur la même période, les sixièmes consommateurs dans le monde est beaucoup plus surprenant. De manière générale, la consommation de pétrole dans les pays du Moyen-Orient s'est en effet accrue de 56% ces dix dernières années, soit deux fois plus que la consommation de pétrole de l'Asie.

    Trois raisons expliquent ce phénomène: d'abord, la démographie. Les habitants des pays du golfe Persique et des membres de l'Opep sont de plus en plus nombreux. A l'image du Qatar, dont la population a triplé entre 2000 et 2010, ou de l'Arabie saoudite (+ 37%), qui compte maintenant 27,4 millions d'habitant, ce qui accroît de facto les besoins en eau, en énergie et en pétrole.

    La deuxième explication tient au développement d'infrastructures économiques de plus en plus gourmandes en pétrole, comme les pompes pour la dessalinisation de l'eau de mer ou les systèmes d'air conditionné. Jusqu'à présent, les efforts de pays comme l'Arabie saoudite pour diversifier les ressources énergétiques (dans le nucléaire ou l'énergie solaire, par exemple) ont été peu probants.

    La troisième raison est à mettre sur le compte de l'inefficacité des marchés domestiques. Près de 65% de l'électricité saoudienne est, par exemple, tirée du pétrole et largement subventionnée par le gouvernement. Le royaume, qui a adopté un mode de vie à l'américaine basé sur l'usage extensif de l'automobile, bénéficie ainsi de l'essence la moins chère de la région. A ce rythme, il risque de devenir un importateur net de pétrole en 2038, redoutent des analystes de la Deutsche Bank.

    Conscients du problème, certains pays producteurs de la région ont réfléchi à réduire les subventions, mais ils ont toujours reculé au dernier moment, par crainte de susciter une révolte populaire. Comme ce fut le cas au Nigeria en janvier dernier lorsque le gouvernement voulut augmenter le prix du carburant importé. A ce jour, seul l'Iran a réussi à relever ses prix.




    Par Challenges.fr
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    désolé. c'est de l'intox.

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