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Les fondateurs de Google verrouillent le capital

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  • Les fondateurs de Google verrouillent le capital

    Le géant de l'Internet va créer des actions sans droit de vote pour le public.

    Google reste une société hors norme à bien des égards. En matière de gouvernance, elle vient cependant de se ranger à la pratique en vigueur dans le secteur des médias. Le géant de la recherche sur Internet a annoncé jeudi soir la création d'une nouvelle catégorie d'actions qui ne confère aucun droit de vote. Cette réforme va permettre aux deux cofondateurs de Google, Sergey Brin et Larry Page, ainsi qu'à leur partenaire Eric Schmidt, qui a rétrocédé le poste de PDG à Larry Page il y a un an, de verrouiller leur contrôle sur le capital et la stratégie de l'entreprise.

    Les trois hommes contrôlent déjà 67% des droits de vote aujourd'hui grâce à leurs actions de «classe B». À eux seuls, Sergey Brin et Larry Page détiennent ainsi un peu plus de 58% des droits de vote. Toutefois, la poursuite de la distribution de stock-options aux employés éroderait peu à peu cette position de force. Pour limiter cette dilution, Google se range donc au système en place depuis longtemps chez Comcast, News Corp. ou même The New York Times.

    Les nouveaux titres dits de «classe C» seront cotés séparément. Ils ne donneront aucun droit de vote. Mais, dans le cas où Google déciderait de distribuer un dividende, les détenteurs de ces actions pourront les percevoir. Cette probabilité augmente à mesure que Google continue d'accumuler des liquidités considérables. Sa trésorerie dépasse déjà 49 milliards de dollars. Outre leur emploi dans les distributions de stock-options, ces nouvelles actions pourront servir aussi à financer d'éventuelles acquisitions.

    Diviser les titres par deux

    Traditionnellement, cette structure de gouvernance sert les intérêts de familles qui veulent maintenir leur domination dans une entreprise cotée. Les Murdoch pour l'empire des médias News Corp ou les Roberts pour le câblo-opérateur Comcast tombent dans cette catégorie.

    Mais, plus récemment, le modèle a été repris par des sociétés jeunes dont les fondateurs entendent converser la maîtrise, en dépit d'une lucrative introduction en bourse. Les nouvelles stars du Web, Zynga, LinkedIn et Groupon, par exemple, disposent de deux types d'actions, dont l'un est réservé aux dirigeants ou actionnaires historiques et s'accompagne de droits de vote supérieurs.

    Mark Zuckerberg, fondateur de Facebook, entend lui aussi continuer à contrôler les droits de vote de sa société une fois que celle-ci sera introduite en Bourse, probablement au mois de mai.

    Par ailleurs, Google a répondu aux demandes du public désireux d'acheter des actions moins chères à l'unité. Les actions de catégorie A sont donc divisées en deux. Aujourd'hui, avant la division, l'action de catégorie A vaut 630 dollars. Après la division, la même somme permettrait d'acheter deux titres.

    source: le figaro.fr

  • #2
    google table sur une chose sur l'avenir, la numerisation des livres...
    si le shéma de la periode romaine en galillée se reconduit on va assister au ramassage de tous les manuscrits surtout etchnique geographique et historiques qui existent dans toutes les bibliotheque du monde...

    a travers la porte seule de google ces oiuvrages seront consultés impossible de controler l'authentification et aussi impossible de garantir l'accés...google va refuser a certain et ouvrir pour d'autres...ce schéma est surement en preparation la haut parmis les djinns....l'histoire c'est le redendence des methodes qui deviennent a la longue de leur usures des trucs et astuces...

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    • #3
      si j'ai bien compris, verrouiller son capital, permet à Google de pouvoir se financer sur les marchés sans avoir à subir la loi de spéculateurs qui voudraient prendre le contrôle de l'entreprise via le marché boursier.

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