La prochaine consultation électorale ne trompe personne. Le citoyen algérien en a vu d'autres de la part de ce pouvoir qui multiplie les tête-à-queue pour s'assurer la pérennité.
A l’évidence, si le président de la République voulait être crédible et aller vers un changement profond du système, il aurait au moins, pour organiser les élections législatives, nommé un gouvernement de transition dont la composante serait neutre.
A la vérité, il n'en est rien. Ce qui intéresse le président de la République, garant du système, c'est faire dans la continuité en apportant des agencements qui le maintiendrai indéfiniment au pouvoir. Je ne voudrais pas parler des candidats opportunistes. Ceux-ci, je les laisse au seul idéal qu'ils affectionnent, celui de la chkara. De l'esbroufe et le népostisme.
Je m'adresse à ceux de ces intellectuels, qui, dans leur crédule raisonnement, pensent qu'il faut aller aux élections pour apporter un changement qui dériverait vers la démocratie. Comment le pourraient-ils? Quand on sait qu'ils seront minoritaires, et que leur présence dans la future assemblée sera diluée dans la majorité acquise au pouvoir et au système. Comment le pourraient-ils, sachant que le président de la République détient tous les pouvoirs ? Comment pourraient-ils influer sur la future Constitution.?
Par sa seule participation aux élections, le seul parti d'opposition, le FFS, vient au secours du Président pour le sortir de l'abysse politique dans lequel il s'est emmuré en fermant le champ politique depuis son arrivée au pouvoir en 1999. Participer pour participer, Aït Ahmed aurait au moins exigé un gouvernement transitoire et neutre pour organiser ces dites élections. N'est-ce pas, par crainte de perdre ses cadres, qui seraient frustrés de ne pas aller à la mangeoire, que son parti participe à cette mascarade ? Doit-on, enfin, conclure que les candidats qu'il présente seraient aussi des prédateurs ? Je me pose la question.
Samy Benhamou
A l’évidence, si le président de la République voulait être crédible et aller vers un changement profond du système, il aurait au moins, pour organiser les élections législatives, nommé un gouvernement de transition dont la composante serait neutre.
A la vérité, il n'en est rien. Ce qui intéresse le président de la République, garant du système, c'est faire dans la continuité en apportant des agencements qui le maintiendrai indéfiniment au pouvoir. Je ne voudrais pas parler des candidats opportunistes. Ceux-ci, je les laisse au seul idéal qu'ils affectionnent, celui de la chkara. De l'esbroufe et le népostisme.
Je m'adresse à ceux de ces intellectuels, qui, dans leur crédule raisonnement, pensent qu'il faut aller aux élections pour apporter un changement qui dériverait vers la démocratie. Comment le pourraient-ils? Quand on sait qu'ils seront minoritaires, et que leur présence dans la future assemblée sera diluée dans la majorité acquise au pouvoir et au système. Comment le pourraient-ils, sachant que le président de la République détient tous les pouvoirs ? Comment pourraient-ils influer sur la future Constitution.?
Par sa seule participation aux élections, le seul parti d'opposition, le FFS, vient au secours du Président pour le sortir de l'abysse politique dans lequel il s'est emmuré en fermant le champ politique depuis son arrivée au pouvoir en 1999. Participer pour participer, Aït Ahmed aurait au moins exigé un gouvernement transitoire et neutre pour organiser ces dites élections. N'est-ce pas, par crainte de perdre ses cadres, qui seraient frustrés de ne pas aller à la mangeoire, que son parti participe à cette mascarade ? Doit-on, enfin, conclure que les candidats qu'il présente seraient aussi des prédateurs ? Je me pose la question.
Samy Benhamou
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