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Nicolas Sarkozy : "Les résultats du 1er tour vous surprendront"

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  • Nicolas Sarkozy : "Les résultats du 1er tour vous surprendront"

    Nicolas Sarkozy, Président de la République - candidat UMP à la présidentielle, répond aux questions de la rédaction de La Dépêche du Midi.
    Vous allez aujourd'hui dans les Pyrénées-Orientales, une terre où vivent de nombreux rapatriés d'Algérie et de Harkis. ça fait longtemps qu'on leur tient des promesses. Mais les Harkis n'ont rien vu venir. À l'occasion du 50e anniversaire des accords d'Evian, on a pu mesurer la tragique injustice commise par le gouvernement du général de Gaulle envers nos concitoyens harkis. N'est-il pas temps de réparer tout cela ?
    Je ne peux pas vous laisser affirmer une telle contre-vérité. Dès 2007, j'ai lancé un plan emplois directement adapté aux enfants des supplétifs de l'armée française en Algérie qui sont prioritaires pour accéder à tous les dispositifs de formation et d'aide à l'emploi. Grâce à cette politique, plus de 5 000 enfants de Harkis ont pu trouver un emploi ou accéder à une formation qualifiante. Faut-il rappeler qu'après les insultes inqualifiables dont ils avaient fait l'objet de la part d'un élu socialiste, une loi a été votée qui assimile l'insulte faite aux Harkis à une insulte à l'armée française et permet aux associations de porter plainte. Enfin, qui a fait entrer au gouvernement une fille de Harki ? Qui a nommé à des postes clés de l'administration comme l'Inspection générale de l'Éducation nationale ou la présidence de grandes institutions des enfants de Harkis ? J'ai voulu venir à Rivesaltes et à Perpignan pour rendre hommage à un homme d'honneur, le général Meyer qui, à la fin de la guerre d'Algérie, a pris des risques énormes pour sauver les soldats des formations supplétives placés sous ses ordres. À cette occasion, je reviendrai sur le drame historique vécu par les Harkis il y a 50 ans. Et je m'exprimerai sur cet épisode tragique de notre histoire au nom de la République.
    Vous êtes venu à Toulouse et Montauban à la suite de la tragédie que l'on sait. Il y a eu un temps d'unité nationale, saluée par tous. Puis, soudain, on a interpellé à la hâte des gens déjà fichés, qu'on aurait pu interpeller plus tôt et qu'on a en définitive relâchés. En outre, le ministre de la Justice vient de proposer, toujours dans l'urgence, un projet de loi « antiterroriste » concernant l'Internet ou des voyages « suspects ». N'est-ce pas de l'affichage ? Tout cela ne crée-t-il pas un « climat » de suspicion à l'encontre d'une communauté ?
    Parce que vous pensez que les crimes de Toulouse et de Montauban ne méritaient pas une réaction immédiate du gouvernement ? Combien, selon vous, faut-il que l'on assassine d'enfants dans une cour d'école pour qu'un gouvernement prenne des mesures d'urgence ?
    Vous imaginez que les Français auraient accepté que l'on attende la fin des élections pour que le gouvernement prenne des décisions ? La police et la justice font un travail formidable qui mérite non seulement le respect mais la reconnaissance de la Nation.
    Vous insistez sur les risques encourus par la France en matière économique et financière si François Hollande était élu. Qu'est-ce qui vous fait dire que la France pourrait alors perdre la confiance des marchés ou de ses partenaires européens ? Cette élection, c'est Nicolas Sarkozy ou le chaos ?
    Nous sommes à Perpignan. La frontière avec l'Espagne est à quelques kilomètres. Je dis simplement une chose aux Français : observez ce qui est en train de se passer. L'Espagne est une grande puissance économique qui est entrée dans l'Union européenne voilà plus de 25 ans maintenant, et aujourd'hui, elle en proie à une crise terrible. Pendant 7 ans, le gouvernement socialiste de ce pays a préféré nous regarder faire des réformes que de prendre les décisions courageuses qui s'imposaient à eux, comme à nous. Ces réformes n'ayant pas été faites, l'Espagne est obligée d'emprunter à des taux toujours plus hauts qui étranglent son économie, ce qui provoque l'explosion du chômage. C'est une spirale infernale. Que la France relâche un tant soit peu ses efforts et les mêmes causes produiront inévitablement les mêmes effets. Contrairement à ce que certains affirment, personne ne commande aux taux d'intérêts lorsque l'on est couvert de dettes. Je suis sûr que l'actuel Premier ministre espagnol aimerait commander aux marchés mais il ne le peut pas. Ce qui est en cause, ce n'est pas la personne, Nicolas Sarkozy ou François Hollande, mais la politique qui est proposée et qui sera mise en œuvre.
    Pensez-vous que la vie des Français s'est améliorée depuis 2007 ? Et si oui, en quoi s'est-elle améliorée ?
    Dans une période de crise qui n'a pas de précédent depuis la Seconde guerre mondiale, le pouvoir d'achat a été maintenu, les minima sociaux et les bourses ont été augmentés, et notre pays est le seul pays occidental à ne pas avoir connu un seul trimestre de récession depuis fin 2009. Les retraites ont non seulement été sauvées par la réforme, mais elles sont restées indexées. Elles seront d'ailleurs payées désormais dès le 1er du mois si les Français me renouvellent leur confiance. Le chômage a augmenté certes, mais dans des proportions qui n'ont rien à voir avec ce que les Espagnols, les Irlandais les Grecs et même les Anglais ont connu. Je sais que la situation est difficile, mais pendant ces quatre années de crise j'ai protégé les Français, j'ai protégé leur épargne, j'ai protégé leur monnaie, j'ai protégé les retraites, j'ai protégé notre protection sociale.
    Vous envisagez d'encadrer les loyers. N'êtes-vous pas en train de vous rallier à une proposition de François Hollande que vous aviez critiquée ?
    La proposition de François Hollande, c'est de bloquer administrativement les loyers - l'État fixe un niveau maximal - voire de les encadrer à la baisse - l'État force les propriétaires à réduire les loyers. Cette politique ne marche pas car elle dissuade les propriétaires de louer et d'investir. Elle conduira à la même crise du logement que celle de 1954. Ce qu'il faut, c'est construire, construire, construire. En revanche, je suis favorable au système allemand qui permet de combattre les abus en ouvrant au locataire dont le loyer est supérieur de 20 % au loyer moyen du secteur, le droit de saisir un juge.
    Comment expliquez-vous que malgré la campagne puissante que vous faites, vous soyez toujours au coude à coude avec François Hollande ? L'avez-vous sous-estimé ?
    J'ai critiqué mon adversaire car la politique qu'il propose menace l'avenir de notre pays, mais je ne l'ai jamais sous-estimé. J'ai toujours pensé que le candidat qui serait désigné par les primaires socialistes serait forcément le meilleur des socialistes.
    Vous appelez à mobiliser la « majorité silencieuse ». Vous pensez qu'il y a un vote Sarkozy « caché » ?
    Les Français en ont assez de ce terrorisme intellectuel qui veut que l'on n'aborde jamais les sujets de fond au prétexte qu'ils ne sont pas « politiquement corrects ». J'ai donc décidé de m'adresser directement à cette majorité silencieuse qui ne dit rien, qui travaille, qui comprend parfaitement la gravité de la situation et qui en a assez que l'on s'exprime à sa place depuis les terrasses du boulevard Saint-Germain. Le rassemblement de la Place de la Concorde dimanche et les résultats du 1er tour vous surprendront. N'en doutez pas.
    L'abstention qui menace n'est-elle pas le principal danger de notre démocratie ? N'est-ce pas avant tout au président de la République qu'il incombe d'inciter les Français, quelles que soient leurs opinions, à faire leur devoir de citoyen ?
    Le seul moyen d'encourager les Français à faire leur devoir de citoyen, c'est de leur faire des propositions concrètes et de leur dessiner les contours de la France de demain. Cette France, pour moi, c'est la France forte.

    Une difficile fin de campagne
    Autant le dire : si près du but, le moral n'est pas fameux. On s'en est rendu compte avant-hier. C'est un jeudi morose : quatre sondages - dont celui de BVA- « La Dépêche » - confirment que le candidat-Président n'arriverait qu'en seconde position au premier tour, derrière François Hollande, et qu'il serait battu au second. Pire encore, ces études montrent qu'il perd inexorablement du terrain sur le candidat socialiste.
    À l'évidence, la fameuse « dynamique » de la victoire semble le fuir. Il est en campagne depuis le 15 février et pensait que deux mois suffiraient à rattraper puis dépasser et enfin terrasser l'adversaire. « Je vais l'exploser », disait-il avec délectation, en imaginant par avance le débat télévisé qui devrait opposer entre les deux tours le président de la République au président de la Corrèze. Et, effectivement, au lendemain du grand meeting de la porte de Versailles, l'entourage du candidat avait retrouvé une confiance communicative : les sondages allaient mieux, certains le donnaient enfin en tête au premier tour. Emporté par une certaine euphorie, il pouvait même se laisser aller à promettre chaque jour, au hasard de l'actualité, une nouvelle mesure, une annonce surprise - sans s'apercevoir qu'il donnait de lui l'image d'un candidat sans autre projet cohérent qu'une improvisation permanente.
    À DROITE TOUTE !
    Dans le même temps, ses conseillers les plus « droitiers » - notamment Patrick Buisson et Emmanuelle Mignon - optent forcément pour une stratégie qui leur est chère : à droite toute, manière de séduire l'électorat du Front national. Ainsi, le discours, malgré les circonlocutions « républicaines » d'Henri Guaino, devient dur, violent, il joue sur les supposés clivages droite-gauche, et ne se prive pas de brocarder, parfois méchamment, le « pauvre » François Hollande.
    Enfin, l'actualité tragique de l'affaire Merah redonne momentanément à Nicolas Sarkozy une stature présidentielle. Ainsi, les amalgames déplaisants sur l'immigration, l'islam et le terrorisme constituent au bon moment le terreau de cette dérive « droitière ». Qu'importe si les centristes s'offusquent ! Pour l'entourage, l'électorat de François Bayrou se soumettra.
    Très vite, il faut pourtant se rendre à l'évidence : en face, Hollande tenait le coup, il ne s'effondre pas dans les sondages et, surtout, il garde le cap d'un projet homogène. Et c'est ainsi qu'il récolte aujourd'hui, en fin de course, le fruit de sa constance. Jeudi dernier tombent les quatre sondages qui donnent raison au socialiste.
    Pas à la tique ..

  • #2
    Suite...

    LE TEMPS DU DOUTE
    Tout serait-il donc joué ? Nicolas Sarkozy ne veut pas le croire - au moins en public. Il attend secrètement le 22 avril, espère un retournement et rêve d'un second tour foudroyant.
    D'ailleurs, à chaque meeting, avec sa pugnacité, il rameute la foule des supporters, tente de ranimer la flamme de 2007. Dimanche, il mise encore sur le « grand rassemblement » prévu place de la Concorde à Paris. Sûr que la machine UMP va mobiliser les troupes. Elle sait faire.
    Mais, à quelques signes, on devine que ce n'est pas le même enthousiasme, la même « vague » qui le porte : jeudi encore, sur le plateau de France 2, où il passe un oral collectif, il apparaît agacé, vindicatif, presque mal à l'aise. Enfin, en utilisant la « peur » d'une sanction des marchés financiers en cas de victoire de la gauche, il se replie sur la défensive. Sonner le tocsin ne suffit pas : c'est déjà envisager sa propre défaite.
    Dans son camp personne n'avoue que le doute s'est installé. Mais certains, loin des micros et des stylos, se laissent à dire que « c'est plié ». L'autre soir, à Provins, la jeune garde des ministres - Valérie Pécresse, Bruno Le Maire, Luc Chatel et compagnie - posait aux côtés de Jean-François Copé, le patron de l'UMP, tout sourire. Et ce beau monde parlait de « l'avenir ». Par « avenir », il fallait comprendre 2017. Un « avenir » sans « lui ». J.-C. S.

    La Dépêche
    * * * *
    Pas à la tique ..

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    • #3
      depuis plus de six mois pas seul sondage ne l'a donné gagnant, il prend ses rêves pour des réalités et la clac va être sévère mais je dirais qu'une chose
      bye bye rigolo

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      • #4
        Nicolas Sarkozy : "Les résultats du 1er tour vous surprendront"

        la présence de ce tocard au premier tour, c'est déjà une surprise.

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        • #5
          À cause des Touaregs je lui souhaite vivement la défaite, sinon j'aimerais bien qu'il reste pour finir le job avec le criminel Syrien.
          Pas à la tique ..

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          • #6
            Du mouvement caractéristique des épaules qui l'a rendu célèbre, face à un miroir, il peut reprendre la très poétique injonction d'une grande portée philosophique qu'il a prononcée à un moment de profonde détresse: "Casse-toi, pauvre con!".
            S'écoutera-t-il?
            Evitera-t-il alors à la France des frappes aériennes irano-syro-libyennes pour le déloger de l'Elysée?

            _
            Dernière modification par benam, 15 avril 2012, 10h00. Motif: Correction de citation
            "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

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            • #7
              la présence de ce tocard au premier tour, c'est déjà une surprise.
              Si il était tocard il serait pas président
              de toute façon je vois personne d'autre l’être ...
              + les gens sont pauvres
              + ils se jettent dans la gueule du loup ....
              tchek tchek tchek

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              • #8
                c'est justement ce qu'arrive toujours à faire croire un président sortant avec un bilan déplorable. c'est la magie de la démocratie. un joli tour de passe-passe grâce au pouvoir de la communication. remarque, ça doit pas être trop difficile de convaincre des moutons prêts à revoter pour leur tondeuse! il suffit de savoir bêler. c'est même pas la peine de savoir parler.

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                • #9
                  il est tjr president celui la ?
                  qu'on le voi pas on dirai pas un chef d'etat mais un gamin complexé par sa petite taille

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                  • #10
                    Code HTML:
                    À cause des Touaregs je lui souhaite vivement la défaite, sinon  j'aimerais bien qu'il reste pour finir le job avec le criminel Syrien
                    .

                    je vois que tu n'as pas trop saisis que la Russie ne laissera jamais tomber le régime syrien et que le France qui est juste la façade ne dirige rien.
                    la Russie considéré que la sécurité du régime Syrien fait partie de la sécurité intérieur donc ils peuvent tous remballer le régime ne tombera pas.

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                    • #11
                      qu'on le voi pas on dirai pas un chef d'etat mais un gamin complexé par sa petite taille
                      Et notre président
                      c'est un gamin aussi ?
                      tchek tchek tchek

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                      • #12
                        je vois que tu n'as pas trop saisis que la Russie ne laissera jamais tomber le régime syrien et que le France qui est juste la façade ne dirige rien.
                        la Russie considéré que la sécurité du régime Syrien fait partie de la sécurité intérieur donc ils peuvent tous remballer le régime ne tombera pas.
                        il n'y a pas que la Russie, il y a la Chine aussi et puis bientôt... le BRICS! le Boucher de Damas a trouvé des alliés de chois en Asie. en la personne de Poutine et en la personne de Tao (le Président chinois). Poutine et Tao, des spécialistes de la répression. des personnes très recommandables. mention spéciale pour la Chine qui a atteint le degré d'excellence en matière de répression à force de s'exercer au Tibet. imbattable dans ce domaine, au point de vouloir exporter son savoir-faire jusqu'en méditerranée en apportant son plein soutien au boucher du coin.
                        Dernière modification par Neutrino, 15 avril 2012, 12h21.

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                        • #13
                          Ramane
                          je vois que tu n'as pas trop saisis que la Russie ne laissera jamais tomber le régime syrien et que le France qui est juste la façade ne dirige rien.
                          la Russie considéré que la sécurité du régime Syrien fait partie de la sécurité intérieur donc ils peuvent tous remballer le régime ne tombera pas.
                          Je ne vois pas la relation entre la Russie qui défend le régime syrien et mon post ou je disais "pour la cause des Touaregs je souhaite la défaite de sarko". Mais bon, on est là juste pour discuter. J'espère que tu sais au moins si la Turquie convoque les alliés pour punir le boucher de Damas à cause de la violation de son territoire, ce n'est pas le Poutine qui passe plus de temps dans les salons esthétiques qui les arrêtera de le réduire à zéro.
                          Pas à la tique ..

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                          • #14
                            jeudi encore, sur le plateau de France 2, où il passe un oral collectif , il apparaît agacé, vindicatif, presque mal à l'aise.
                            il ressent sa défaite ...ainsi il sent le vent tourner dans le camps des vainqueurs
                            A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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                            • #15
                              Nicolas Sarkozy : "Les résultats du 1er tour vous surprendront"
                              Sa défaite ne surprendra personne.
                              Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots."
                              Martin Luther King

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