Le système bancaire algérien est le titre du nouvel ouvrage de Fodil Hassam qui a pour ambition de réaliser un recueil regroupant des indicateurs chiffrés, traités en une matière homogène, susceptible d'aider à l'analyse et à la compréhension de l'évolution du secteur bancaire public. Le traitement de l'information que propose l'auteur permet de suivre, chronologiquement, les étapes par lesquelles est passée la banque publique: gestion, politique de crédit, modernisation de l'infrastructure, etc.
En toile de fond, une chronologie soutenue par une approche dialectique permettant au lecteur de percevoir dans une continuité les processus de mutation du secteur bancaire, de 1988 à nos jours. Ce travail vient enrichir le peu de traités existants sur le thème de la banque en Algérie, surtout que l'institution bancaire nationale est très parcimonieuse en information à l'attention des chercheurs de tous horizons. Le livre de 180 page se veut un essai sur les capacités d'intermédiation des banques publiques en contexte d'économie étatique et d'attente libérale. Dans un chapitre qui traite exclusivement de la monétique, l'auteur semble indulgent envers le retard qu'accuse le système de télécompensation en Algérie. Il explique que les nombreux ratés signalés dans ce domaine ne sont que des erreurs de jeunesse. Il fait savoir néanmoins que la modernisation des circuits bancaires est tributaire de la généralisation de la bancarisation à l'ensemble de l'économie. A l'en croire, derrière l'objectif de modernisation en question, se profile l'attente de la transparence des circuits économiques, commerciaux et financiers. Et c'est là malheureusement que le bât blesse, se désole-t-il, puisque dans sa configuration actuelle l'économie algérienne n'est pas prête à cela. Tout un chapitre est également consacré à l'intermédiation bancaire et la création monétaire. Dans ce dernier l'auteur conclut, après moult analyses, que l'immaturité autant que la fragilité de l'environnement économique d'ensemble et des PME notamment ne laisse pas entrevoir à moyen terme l'établissement d'une relation de complémentarité entre banquiers et agents économiques, en dépit des aménagements réglementaires et juridiques inédits. Le livre est paru aux éditions L'économiste d'Algérie.
source: lexpressiondz
En toile de fond, une chronologie soutenue par une approche dialectique permettant au lecteur de percevoir dans une continuité les processus de mutation du secteur bancaire, de 1988 à nos jours. Ce travail vient enrichir le peu de traités existants sur le thème de la banque en Algérie, surtout que l'institution bancaire nationale est très parcimonieuse en information à l'attention des chercheurs de tous horizons. Le livre de 180 page se veut un essai sur les capacités d'intermédiation des banques publiques en contexte d'économie étatique et d'attente libérale. Dans un chapitre qui traite exclusivement de la monétique, l'auteur semble indulgent envers le retard qu'accuse le système de télécompensation en Algérie. Il explique que les nombreux ratés signalés dans ce domaine ne sont que des erreurs de jeunesse. Il fait savoir néanmoins que la modernisation des circuits bancaires est tributaire de la généralisation de la bancarisation à l'ensemble de l'économie. A l'en croire, derrière l'objectif de modernisation en question, se profile l'attente de la transparence des circuits économiques, commerciaux et financiers. Et c'est là malheureusement que le bât blesse, se désole-t-il, puisque dans sa configuration actuelle l'économie algérienne n'est pas prête à cela. Tout un chapitre est également consacré à l'intermédiation bancaire et la création monétaire. Dans ce dernier l'auteur conclut, après moult analyses, que l'immaturité autant que la fragilité de l'environnement économique d'ensemble et des PME notamment ne laisse pas entrevoir à moyen terme l'établissement d'une relation de complémentarité entre banquiers et agents économiques, en dépit des aménagements réglementaires et juridiques inédits. Le livre est paru aux éditions L'économiste d'Algérie.
source: lexpressiondz
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