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Commémoration insignifiante du cinquantenaire de l’indépendance La peur de remuer le passé

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  • Commémoration insignifiante du cinquantenaire de l’indépendance La peur de remuer le passé

    Les moudjahidine accueillent avec enthousiasme l’idée de la création d’une chaîne d’histoire. Se sentant lésés dans les programmes de l’ENTV, ils estiment que cette chaîne, si elle venait à voir le jour, les rétablirait dans leurs droits.

    Le chargé de la communication de l’ONM, Aoamar Ben El Hadj, a le sentiment qu’on refuse aux moudjahidine le droit à la parole. «On ne veut pas de nous à la télévision. On dirait qu’on ne veut pas qu’on parle ! Ce sont eux qui choisissent leurs interviewés et nous donnent un temps très court. La télévision donne plus d’importance aux chanteurs qu’aux moudjahidine. Nous aurions voulu qu’on mette sur un pied d’égalité le fusil et la mandoline», considère-t-il. Il y a aussi, d’après Aoamar Ben El Hadj, une défaillance au niveau de l’école dans la transmission de l’histoire de l’Algérie. «On effleure l’Emir Abdelkader, Ben Badis, et c’est à peu près tout.

    Pourquoi ne parle-t-on pas des méfaits du colonialisme ? Il ne suffit pas de dire que l’Emir Abdelkader a combattu Bugeaud, il faut expliquer qui était Bugeaud», dit-il.
    Ben El Hadj insiste sur la préservation de la mémoire. Il vient de créer une association de la Wilaya III historique, dont le siège provisoire est à Bouira, afin de recueillir la mémoire des moudjahidine, de les structurer sous forme de séminaires, d’écrits, de livres édités en communs à but non lucratif. «Il n’y a pas en Algérie de véritables archives. Si des moudjahidine se sentaient cernés, ils déchiraient leurs carnets, s’ils en avaient. Les archives sont dans la tête de ces gens», dit-il.

    Cinquante ans après la libération de l’Algérie, il souligne que les moudjahidine, qui ont une moyenne d’âge de 70 à 75 ans, vont mourir la conscience tranquille. «L’Algérie indépendante a eu, dit-il, des hauts et des bas, mais cela est inhérent à la vie. Aujourd’hui, elle appartient aux jeunes. Même s’ils souffrent, ils n’atteindront jamais le niveau de souffrance qu’on a vécu sous l’occupation.»

    El Watan
    la curiosité est un vilain défaut.

  • #2
    Les moudjahidine accueillent avec enthousiasme l’idée de la création d’une chaîne d’histoire.

    il reste à savoir si le regime algerien a vraiement interet de faire la lumière , toute la lumière sur ce qui c'est réellement passé

    d'un autre côté, l'histoire étant un fleuve tranquille qui n'a ni source ni estuaire.....qui qui témoignera, qui ecrira et qui corrigera l'histoire recente de l'Algerie .....qui pourra lever le voile et repondre à la question: QUI TUE QUI ?

    rien que pour ces deux raisons , le projet d'une re lecture de l'histoire de l'Algerie est impossible: trop de cadavres dans les armoires des generaux qui autorisent ou qui refusent tout en Algerie.

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    • #3
      @Catulicarmina

      La première tâche pour qui veux faire de l'histoire est de se documenter, et pour qu'il y est de la documentation il faut des documents, c'est-à-dire des gens qui parlent, des gens qui écrivent, des interviews, des comptes-rendus, des rapports, des récits ... etc.

      Qu'importe donc ce que vont dire les uns et les autres, car il y aura un travail à faire par les historiens : comparatifs, triangulation, déductions, enquêtes ... etc. L'essentiel est que l'histoire soit mise sur des supports utilisables, autrement elle se perdra pour devenir mythologie.
      "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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      • #4
        @Catulicarmina
        "première tâche pour qui veux faire de l'histoire est de se documenter, et pour qu'il y est de la documentation il faut des documents, c'est-à-dire des gens qui parlent, des gens qui écrivent, des interviews, des comptes-rendus, des rapports, des récits ... etc.

        Qu'importe donc ce que vont dire les uns et les autres, car il y aura un travail à faire par les historiens : comparatifs, triangulation, déductions, enquêtes ... etc. L'essentiel est que l'histoire soit mise sur des supports utilisables, autrement elle se perdra pour devenir mythologie."

        je suis d'accord avec toi , mais depuis les omeyades , les historiens ont plus appris à être au service des sultants, presidents, etc ....qu'au service de la discipline elle même : toute l'histoire de notre zone est tronquée , manipulée ....nous sommes obligés d'allez nous documenter chez nos ex colons pour comprendre ce qui nous arrive !

        tu as parlé de témoiganges :
        qui a la tête pour cela mon ami : le citoyen arabe, maghrebin court toujours pour boucler son budget de subsistance ......reflechir? ecrire , se rappeler ? il n'a pas le temps si même qu'il a la faculté !

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        • #5
          Ça commence le 5 juillet 2012 et ça se termine le 4 juillet 2013

          Jusqu a mnt c juste les préparatifs on laisse la France fêter le 19 mars
          « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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