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une année après son discours à la nation et ses promesses politiques Bouteflika : des réformes et pas de chang

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  • une année après son discours à la nation et ses promesses politiques Bouteflika : des réformes et pas de chang

    Une année après le fameux discours du 15 avril 2011 dans lequel le président Bouteflika avait annoncé ses réformes politiques, force est de constater que le changement proclamé reste pour le moment un vœu pieux.

    “Nous vivons une mondialisation globale, porteuse de changement radical qui impose une prise de conscience collective de l'importance des défis à relever et de la sensibilité du contexte et exige la mobilisation de toutes les énergies nationales afin de parachever les programmes de réformes et de construction inscrits, et faire aboutir les prochaines échéances politiques que nous considérons comme une phase cruciale et un pari décisif qu'il nous incombe de gagner car nous n'avons d'autre choix que de réussir”.
    Hasard du calendrier ou concours de circonstance, c’est à la veille du lancement de la campagne électorale que le président de la République est revenu dans un message à l’occasion de la Journée du savoir sur les réformes politiques annoncées, il y a une année, dans la foulée des révoltes arabes. Accueillies par un concert de louanges de la part notamment des thuriféraires habituels, si prompts à endosser toutes les propositions du régime, ces réformes ont fini, au fil du temps, par refroidir bien des enthousiasmes.
    Première erreur de casting, l’instance de concertation sur les réformes politiques, conduite par Abdelkader Bensalah, un homme qui incarne la tendance nationaliste, entouré d’Ali Boughazi, un représentant du courant islamiste et d’un représentant de l’armée (ANP), en la personne du général en retraite Mohamed Touati, s’est révélée en définitive comme une simple chambre d’enregistrement.
    Boycottée par le FFS et le RCD et de nombreuses autres figures politiques comme l’ex-Premier ministre, Mokdad Sifi, ou encore l’ex-chef de l’État, Ali Kafi, cette instance a plombé sa crédibilité en conviant ce que Louisa Hanoune avait qualifié “de dinosaures” et autres “cadavres politiques”.
    Deuxième erreur : les textes de loi élaborés à la lumière des propositions recueillies par l’instance ont été confiés à un Parlement handicapé par un grave déficit de légitimité. Faut-il rappeler que c’est le même Parlement qui avait deux années plus tôt apporté son onction à la trituration de la loi fondamentale en procédant à la suppression du verrou qui limitait les mandats présidentiels ? Mieux encore, les partis notamment de l’Alliance présidentielle se sont livrés à une guerre à fleurets mouchetés dans l’hémicycle autour de certaines dispositions de loi qui ont fini par faire dire à la responsable du PT “que les réformes ont été vidées de leur sens”.
    Réputée proche du Président, la sénatrice Zohra Drif a même appelé vainement à une relecture des lois. Troisième erreur : de l’avis même de certains juristes, mais aussi des figures de la société civile et certains partis, beaucoup de lois ont été élaborées, comme la loi sur les associations ou encore sur l’information, sans l’association des principaux concernés. Le RCD avait, dans ce cadre, dénoncé “le discrédit et le déphasage d'une institution aux antipodes des mutations qui s'opèrent dans la région”. Pour ce parti, les lois adoptées sont “liberticides”. Quatrième erreur : les lois adoptées dans le cadre des réformes ont été adoptées par un Conseil constitutionnel dont le mandat de son président a expiré au mois de septembre. À cela s’ajoute le renvoi à plus tard de certaines “réformes”. Sur le terrain, en dépit de la levée de l’état d’urgence, les manifestations sont toujours réprimées et les médias publics restent hermétiquement fermés au débat contradictoire et à la pluralité.
    Hier encore, une quinzaine de jeunes ont été arrêtés à Alger alors qu’ils tentaient de distribuer des tracts appelant au boycott. Résultat des courses : une année après, le “changement” n’est toujours pas à l’ordre du jour. Et les réformes peinent à susciter l’adhésion de la population. Signe de la désaffection : à moins d’un mois du scrutin, rien n’indique dans la rue que l’Algérie s’apprête à un grand rendez-vous électoral qu’on cherche à assimiler au jour de l’Indépendance.
    Conscient des enjeux, le pouvoir multiplie les appels et mobilise tous les moyens pour encourager les électeurs à se rendre massivement aux urnes, seule vraie garantie de la crédibilité des réformes. Réussira-t-il ce pari ? “L'Histoire peut se répéter encore et encore pour les peuples qui ne savent pas en déchiffrer le sens et sont incapables d'en tirer les enseignements. Et s'ils ne s'efforçaient pas à être partie prenante à son élaboration, l'Histoire serait sûrement forgée sans eux, voire à leurs dépens. Les vents furieux de la mondialisation souffleront et ceux qui ne prendront pas les devants par la réforme, le renouveau et ne s'armeront pas de convictions, de méthodologie et de perspicacité, pourraient se retrouver en difficulté devant un changement ravageur qu'ils n'avaient ni prévu ni souhaité”. C’est Bouteflika qui le dit.

    Liberté
    la curiosité est un vilain défaut.

  • #2
    Changement

    Et il n'y en aura point selon ce que je peux observer.

    Je ne sais pas où vont les choses, mais on a la très fâcheuse impression qu'il n y a pas d'alternative imaginable ! C'est du jamais vu !
    "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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    • #3
      on ne peut pas se moquer de citoyens par des réformes misérables et les prier , aprés ,pour aller voter.bouteflika et le régime en général n'était pas sérieux quand il parlait de changement .c'était une énieme maniére pour détourner les attentions.

      Commentaire

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