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Seulement deux jours après l’approbation par le Conseil de la Banque africaine de développement de sa stratégie au Maroc, sa représentante résidente, Amani Abou Zeid, accompagnée de son staff, s’est réunie avec la presse, vendredi dernier à Rabat, pour dévoiler les grands axes de cette stratégie. Constat : « La BAD s’aligne sur les priorités nationales et celles annoncées par le gouvernement ainsi que les différentes stratégies articulées par le Maroc », a annoncé Amani Abou Zeid. Et ce, tout en tenant en compte des leçons tirées des interventions précédentes, des avantages comparatifs et aussi de la complémentarité avec les autres bailleurs de fonds.
Ainsi, la stratégie 2012-2016 de la BAD au Maroc repose sur deux piliers essentiels. Le premier concerne la croissance inclusive à travers la gouvernance et l’inclusion sociale. Et pour raisons, « parmi les défis à relever au Maroc, figurent la question de l’inclusion sociale, de l’emploi des jeunes et du maintien des réformes engagées », a expliqué Mme Abou Zeid, qui pour elle, « ce pilier vise la réalisation d’une croissance économique qui permettra aux citoyens de profiter des dividendes de cette croissance. Il s’agit également de mettre l’accent sur les aspects sociaux et la création de l’emploi ».
Quant au second pilier, il concerne les infrastructures vertes qui prennent en compte les aspects environnementaux et les changements climatiques : projets d’énergies renouvelables, irrigation, réutilisation des eaux usées.
La sélection de ces domaines d’intervention n’a pas été fortuite. Des consultations avec toutes les parties prenantes (autorités, secteur privé, institut de recherche, etc.) ont été menées dont le résultat a conduit vers un large consensus sur le ciblage de l’avènement d’une croissance inclusive, tout en privilégiant la synergie avec les activités des autres bailleurs de fonds.
Pour la déclinaison du document de la stratégie, la BAD a consacré une enveloppe budgétaire de 30 milliards de DH dont 10 milliards sont affectés à l’exercice 2012 et 5 milliards DH pour chacune des quatre années suivante », a souligné Boubacar Sidi Bary, chargé principal des opérations au sein de la BAD. L’accord de ce budget s’explique en fait par les efforts déployés par le Royaume pour renforcer davantage son économie. Ainsi, la représentante résidente a précisé que « le Maroc a fait preuve d’une résilience économique importante dans un contexte régional et international difficile. Il a affiché un taux de croissance positif et c’est l’une des raisons pour laquelle nous lui avons accordé un montant ». Outre cette idée, la stabilité politique dont jouit le Maroc a été prise en compte.
Au cours de cette année, la BAD compte soutenir le grand chantier, «Plan Maroc vert » ainsi que la poursuite de son appui aux réformes de l’administration publique. Sur ce dernier point, Boubakar Sidi Barry a fait savoir que, « la banque s’achemine vers une nouvelle génération d’appui de ce vaste chantier en lui consacrant plus d’un milliard DH ». Egalement dans le pipe, le soutien au développement des infrastructures, notamment celles liées aux énergies renouvelables, qui selon le chargé des opérations, « sont une véritable niche de création de l’emploi». En effet, le développement des infrastructures reste le créneau principal de cette banque. A lui seul, le domaine des infrastructures représente 80% des interventions de la BAD au Royaume. «Un taux qui montre l’importance qu’accorde la banque au développement des infrastructures et plus particulièrement celles dites vertes », a noté Boubacar Sidi Barry.
Par ailleurs, ces enveloppes annuelles pourraient toutefois varier en fonction d’une part du profil de risque de portefeuilles et d’autre part des besoins de la flexibilité nécessaire pour un pays à revenu intermédiaire comme le Maroc, lit-on dans un document de la banque.
Le Maroc premier client de la BAD
« La banque est le premier partenaire du Maroc et nous sommes heureux et fiers que le Royaume nous ait choisis », c’est en ces termes que Amani Abou-Zeid a qualifié le partenariat solide qu’entretient le Maroc avec la BAD. En effet, cette dernière reste le premier partenaire du Royaume pour le développement. Le volume de ses investissements s’élève à près de 90 milliards de DH avec un portefeuille actif de 24 opérations dont 14 prêts et 10 dons, et ce pour des engagements nets atteignant 22 milliards de DH. Pour les secteurs, les infrastructures caracolent en tête de ce portefeuille avec plus de 80% des engagements suivis par les programmes d’appui aux réformes et le domaine social dont le taux d’engagement avoisine 15%.(d'apres le matin ma)
Ainsi, la stratégie 2012-2016 de la BAD au Maroc repose sur deux piliers essentiels. Le premier concerne la croissance inclusive à travers la gouvernance et l’inclusion sociale. Et pour raisons, « parmi les défis à relever au Maroc, figurent la question de l’inclusion sociale, de l’emploi des jeunes et du maintien des réformes engagées », a expliqué Mme Abou Zeid, qui pour elle, « ce pilier vise la réalisation d’une croissance économique qui permettra aux citoyens de profiter des dividendes de cette croissance. Il s’agit également de mettre l’accent sur les aspects sociaux et la création de l’emploi ».
Quant au second pilier, il concerne les infrastructures vertes qui prennent en compte les aspects environnementaux et les changements climatiques : projets d’énergies renouvelables, irrigation, réutilisation des eaux usées.
La sélection de ces domaines d’intervention n’a pas été fortuite. Des consultations avec toutes les parties prenantes (autorités, secteur privé, institut de recherche, etc.) ont été menées dont le résultat a conduit vers un large consensus sur le ciblage de l’avènement d’une croissance inclusive, tout en privilégiant la synergie avec les activités des autres bailleurs de fonds.
Pour la déclinaison du document de la stratégie, la BAD a consacré une enveloppe budgétaire de 30 milliards de DH dont 10 milliards sont affectés à l’exercice 2012 et 5 milliards DH pour chacune des quatre années suivante », a souligné Boubacar Sidi Bary, chargé principal des opérations au sein de la BAD. L’accord de ce budget s’explique en fait par les efforts déployés par le Royaume pour renforcer davantage son économie. Ainsi, la représentante résidente a précisé que « le Maroc a fait preuve d’une résilience économique importante dans un contexte régional et international difficile. Il a affiché un taux de croissance positif et c’est l’une des raisons pour laquelle nous lui avons accordé un montant ». Outre cette idée, la stabilité politique dont jouit le Maroc a été prise en compte.
Au cours de cette année, la BAD compte soutenir le grand chantier, «Plan Maroc vert » ainsi que la poursuite de son appui aux réformes de l’administration publique. Sur ce dernier point, Boubakar Sidi Barry a fait savoir que, « la banque s’achemine vers une nouvelle génération d’appui de ce vaste chantier en lui consacrant plus d’un milliard DH ». Egalement dans le pipe, le soutien au développement des infrastructures, notamment celles liées aux énergies renouvelables, qui selon le chargé des opérations, « sont une véritable niche de création de l’emploi». En effet, le développement des infrastructures reste le créneau principal de cette banque. A lui seul, le domaine des infrastructures représente 80% des interventions de la BAD au Royaume. «Un taux qui montre l’importance qu’accorde la banque au développement des infrastructures et plus particulièrement celles dites vertes », a noté Boubacar Sidi Barry.
Par ailleurs, ces enveloppes annuelles pourraient toutefois varier en fonction d’une part du profil de risque de portefeuilles et d’autre part des besoins de la flexibilité nécessaire pour un pays à revenu intermédiaire comme le Maroc, lit-on dans un document de la banque.
Le Maroc premier client de la BAD
« La banque est le premier partenaire du Maroc et nous sommes heureux et fiers que le Royaume nous ait choisis », c’est en ces termes que Amani Abou-Zeid a qualifié le partenariat solide qu’entretient le Maroc avec la BAD. En effet, cette dernière reste le premier partenaire du Royaume pour le développement. Le volume de ses investissements s’élève à près de 90 milliards de DH avec un portefeuille actif de 24 opérations dont 14 prêts et 10 dons, et ce pour des engagements nets atteignant 22 milliards de DH. Pour les secteurs, les infrastructures caracolent en tête de ce portefeuille avec plus de 80% des engagements suivis par les programmes d’appui aux réformes et le domaine social dont le taux d’engagement avoisine 15%.(d'apres le matin ma)