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Groupes d’intervention de la Gendarmerie nationale

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    Groupes d’intervention de la Gendarmerie nationale

    Simulation d’opérations d’intervention en zone montagneuse

    par Nassima Oulebsir
    Pas très touchée par les actes terroristes, mais sérieusement perturbée par des manifestations quotidiennes de citoyens, la wilaya de Khenchela se retrouve presque quotidiennement contrainte de faire face à des actions de protestation souvent violentes.

    Maintenir l’ordre public est l’une des principales missions de la Gendarmerie nationale. Routes barrées, infrastructures saccagées ou incendiées, rassemblements sur la voie publique, la population locale n’hésite pas à user de tous les moyens pour faire entendre sa voix.

    En attendant d’être écoutée ou que soient prises en charge ses préoccupations, l’ordre public doit évidemment être maintenu. Une mission assumée par les services de la gendarmerie nationale. Il arrive également que les gendarmes de plusieurs wilayas soient appelés en renfort.

    Mais comment peut-on apprendre aux différentes unités déployées sur plusieurs wilayas à coordonner leurs actions ? Comment doivent-elles agir en zone rurale ou montagneuse ? Comment les former pour leur permettre de mieux maîtriser les différentes situations qui se présentent à elles ? Ce sont, entre autres, les préoccupations des responsables de la base militaire implantée en pleine montagne, dans les Aurès, au lieu dit Hammam Essalhine, dans la commune d’El-Hamma.

    C’est là que plus de 4 000 gendarmes venus de 15 wilayas de l’est du pays viennent d’achever un stage, entamé il y a deux mois. C’est en effet mardi dernier que les différentes équipes ont bouclé leur formation. Pour la clôture de cette action de recyclage, un exercice de simulation baptisé «Aurès» a été réalisé, pour tester les capacités des différentes équipes.

    Il s’agit, avec la participation de près de 1 500 gendarmes, d’une opération destinée à libérer des otages dans une usine implantée près du complexe touristique Hammam Essalhine. Une opération à laquelle ont assisté plusieurs responsables militaires et cadres supérieurs de l’Etat, notamment le général-major de la Gendarmerie nationale, Ahmed Benstilla, le chef de la 5e région militaire, le chef de groupement de la wilaya de Khenchela ainsi que, pour la première fois, plusieurs walis de la région.

    Une opération qui consistait à démontrer la capacité de ces groupes d’intervention à intervenir efficacement en cas de violents troubles à l’ordre public, et ce, sans faire de victimes et tout en assumant la protection du complexe touristique.

    Un exercice, tiennent à souligner les responsables rencontrés sur place, visant également à démontrer la «cohérence de ces équipes». Avec la participation du détachement d’intervention spéciale d’Alger, l’exercice a commencé par l’installation d’un barrage pour éloigner les manifestants du complexe, suivie de manœuvres pour les repousser vers l’intérieur de l’usine et établir un autre barrage pour éviter tout débordement des 500 manifestants qui menacent d’envahir la ville.

    Hélicoptères, camions et autres véhicules ont été mobilisés pour cette opération. la mission de ces groupes ne s’arrête pas là, puisque les éléments d’intervention ont simulé le sauvetage de deux manifestants pourtant armés et qui menaçaient de tuer le directeur de l’usine.

    L’opération «Aurès» aura été une opération réussie, souligne-t-on. Enfin, la région ouest du pays est appelée à développer le même type d’exercice
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