«LES PPP SERONT ÉLARGIS À LA SANTÉ ET L’EDUCATION»
ENTRETIEN AVEC NIZAR BARAKA, MINISTRE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES
UNE NOUVELLE GÉNÉRATION DE PPP MISE EN ROUTE PAR LE MAROC
L’EXPÉRIENCE MAROCAINE CONSIDÉRÉE COMME MODÈLE À L’ÉCHELLE INTERNATIONALE
- L’Economiste: 100 millions de dollars seront injectés dans le fonds arabe pour le financement des infrastructures et le Maroc devrait être parmi les premiers bénéficiaires. A quels projets sera destinée cette dotation?
- Nizar Baraka: Aujourd’hui, nous sommes sur plusieurs types de partenariat public/privé (PPP), privilégiant tout ce qui a trait au volet infrastructure ferroviaire, énergétique pour le traitement de l’eau, ou de l’assainissement. Nous voulons vraiment nous différencier et nous comptons élargir ce type d’approche dans les domaines de l’Education et la Santé.
D’abord parce qu’il existe un engouement du privé qui veut apporter une contribution dans ces domaines. Ensuite, en raison de la forte demande de la population.
Les moyens de l’Etat étant limités, ils ne peuvent suivre le rythme de ces demandes et des attentes exprimées par la population. Troisième point fondamental dans cette approche, assurer un meilleur choix en matière d’infrastructures puisque ce sont des projets qui reposeront sur une rentabilité économique et sociale avec un meilleur management et des indicateurs de performances. Comme vous le savez, le gouvernement a mis l’accent sur la nouvelle gouvernance axée sur les résultats.
- Le Maroc a une longueur d’avance en matière de PPP. Les expériences sont elles toutes réussies?
- Que ce soit dans le domaine de l’eau ou de l’électricité, ce sont des partenariats considérés comme des modèles à l’échelle internationale.
Parce qu’il y a cette approche intégrée et une accélération du rythme des investissements et une rentabilité économique et sociale.
Je pense que nos premières expériences ont déjà donné leurs fruits. Nous rentrons dans une nouvelle génération de projets avec un niveau d’intégration encore plus fort.
- La rencontre de Marrakech a également pour objectif d’attirer des fonds souverains à participer à cette plateforme…
- En fait, il y a plusieurs intervenants qui agissent au sein de cette plateforme. L’objectif est de l’élargir encore plus. Il s’agit de voir comment intégrer aussi les fonds souverains pour qu’ils puissent également participer et contribuer à ce fonds qui vise essentiellement l’intégration du monde arabe, le renforcement des échanges interarabes ainsi que le développement des investissements directs étrangers.
Propos recueillis par Badra BERRISSOULE
L’Économiste
ENTRETIEN AVEC NIZAR BARAKA, MINISTRE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES
UNE NOUVELLE GÉNÉRATION DE PPP MISE EN ROUTE PAR LE MAROC
L’EXPÉRIENCE MAROCAINE CONSIDÉRÉE COMME MODÈLE À L’ÉCHELLE INTERNATIONALE
- L’Economiste: 100 millions de dollars seront injectés dans le fonds arabe pour le financement des infrastructures et le Maroc devrait être parmi les premiers bénéficiaires. A quels projets sera destinée cette dotation?
- Nizar Baraka: Aujourd’hui, nous sommes sur plusieurs types de partenariat public/privé (PPP), privilégiant tout ce qui a trait au volet infrastructure ferroviaire, énergétique pour le traitement de l’eau, ou de l’assainissement. Nous voulons vraiment nous différencier et nous comptons élargir ce type d’approche dans les domaines de l’Education et la Santé.
D’abord parce qu’il existe un engouement du privé qui veut apporter une contribution dans ces domaines. Ensuite, en raison de la forte demande de la population.
Les moyens de l’Etat étant limités, ils ne peuvent suivre le rythme de ces demandes et des attentes exprimées par la population. Troisième point fondamental dans cette approche, assurer un meilleur choix en matière d’infrastructures puisque ce sont des projets qui reposeront sur une rentabilité économique et sociale avec un meilleur management et des indicateurs de performances. Comme vous le savez, le gouvernement a mis l’accent sur la nouvelle gouvernance axée sur les résultats.
- Le Maroc a une longueur d’avance en matière de PPP. Les expériences sont elles toutes réussies?
- Que ce soit dans le domaine de l’eau ou de l’électricité, ce sont des partenariats considérés comme des modèles à l’échelle internationale.
Parce qu’il y a cette approche intégrée et une accélération du rythme des investissements et une rentabilité économique et sociale.
Je pense que nos premières expériences ont déjà donné leurs fruits. Nous rentrons dans une nouvelle génération de projets avec un niveau d’intégration encore plus fort.
- La rencontre de Marrakech a également pour objectif d’attirer des fonds souverains à participer à cette plateforme…
- En fait, il y a plusieurs intervenants qui agissent au sein de cette plateforme. L’objectif est de l’élargir encore plus. Il s’agit de voir comment intégrer aussi les fonds souverains pour qu’ils puissent également participer et contribuer à ce fonds qui vise essentiellement l’intégration du monde arabe, le renforcement des échanges interarabes ainsi que le développement des investissements directs étrangers.
Propos recueillis par Badra BERRISSOULE
L’Économiste
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