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Des indicateurs favorables en 2012 et 2013 : Le FMI rassure sur l’économie ALGERIENNE

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  • Des indicateurs favorables en 2012 et 2013 : Le FMI rassure sur l’économie ALGERIENNE

    Le Fonds monétaire international (FMI) table sur un maintien favorable des indicateurs macro-économiques de l’Algérie en 2012 et 2013, dans un contexte marqué par une amélioration relative des perspectives économiques mondiales mais avec des risques persistants pour la zone euro.
    Dans son rapport sur les perspectives économiques mondiales publié mardi en prévision de la réunion de printemps des institutions de Bretton Woods à Washington, le Fonds prévoit pour l’Algérie une croissance du PIB de 3,1% en 2012 et de 3,4% en 2013, contre 2,5% en 2011. Dans ses prévisions de septembre dernier, la FMI prévoyait un taux de croissance de 3,3% pour 2012. Cette institution financière internationale indique également que la balance des comptes courants du pays restera positive pour représenter 10% du PIB en 2012 et 7,9% en 2013, contre 10,3% en 2011. Sur la question de l’emploi, le Fonds relève que le taux de chômage connaîtra des baisses consécutives en Algérie: de 10% en 2011, il devra reculer à 9,7% en 2012 et à 9,3% en 2013. Quant à l’inflation, le FMI estime qu’elle devrait passer à 5,5% en 2012 et à 4,5% en 2013, contre 4,5% en 2011. Sur ce dernier indicateur, il est constaté que l’inflation en Algérie est, de loin, faible par rapport à la moyenne des pays de la région MENA, qui est estimée par le FMI à 9,5% en 2012 et à 8,7% en 2013. Le même constat est relevé dans une comparaison avec les autres pays exportateurs de pétrole de la région où la moyenne de l’inflation est chiffrée par le Fonds à 10,3% en 2012 et à 8,8 % en 2013. Concernant la région MENA en général, le FMI table sur un taux de croissance de 4,2% en 2012 et de 3,7 % en 2013. Selon cette institution financière mondiale, «outre les grandes difficultés internes que connaissent plusieurs économies de cette région et les risques géopolitiques liés à l’Iran, il y a aussi des retombées potentielles importantes provenant de la crise financière européenne». En effet, explique le FMI, «les défis internes illustrés par les agitations sociales toujours en cours dans des pays MENA ont entraîné une augmentation des transferts sociaux».

    Les priorités politiques

    Dans ce sens, il considère, selon les cas, que «les priorités politiques-clés consisteront à la préservation ou au rétablissement de la stabilité macroéconomique face à la poursuite des troubles, et ce, en allant vers un modèle de croissance inclusive qui ne doit pas dépendre lourdement des transferts financiers gouvernementaux». Quant aux défis extérieurs de cette même région, ils proviennent des cours de pétrole et des liens commerciaux avec l’Europe, poursuit le FMI. Pour les pays exportateurs de pétrole de la zone MENA, précise-t-il, une aggravation de la crise en Europe «pourrait faire baisser les prix du pétrole et saper les récentes augmentations des dépenses des gouvernements destinées au soutien social». Pour l’Afrique du Nord, ajoute le FMI, «les liens historiquement importants avec l’Europe sur le plan du commerce extérieur, des transferts des fonds financiers des immigrés et du tourisme sont actuellement en baisse». Pour les pays de l’Afrique subsaharienne, de bons chiffres sont prévus par le FMI avec une croissance de 5,4% en 2012 et de 5,3% en 2013 (contre 5,1% en 2011). Quant aux pays exportateurs de pétrole de cette partie de l’Afrique, la croissance devrait être encore plus importante avec 7,3% en 2012 et 6,2% en 2013. Sur le plan mondial, le FMI a révisé légèrement en hausse ses prévisions de croissance par rapport à ses pronostics de janvier dernier. Il table, désormais, sur une croissance mondiale de 3,5 % en 2012 (contre une prévision de 3,3% faite en janvier), et de 4,1% en 2013 (contre 3,9%). Mais si pour les Etats-Unis, il pronostique une croissance positive de 2,1% en 2012 et de 2,4% en 2013 (contre 1,6% en 2011), cela n’est pas le cas pour la zone euro pour laquelle il prévoit un PIB de -0,3% en 2012 et de +0,9% en 2013 (contre +1,4% en 2011) En somme, pour les pays avancés, la croissance du PIB devrait être de 1,4% en 2012 et de 2% en 2013.
    Mehdi F.

    Le Financier
    SAHARA OCCIDENTAL LIBRE & INDÉPENDANT

    VIVA POLISARIO

  • #2
    Je me demande comment un pays exportateur de pétrole , en l'occurrence l'Algérie,n'arrive à réaliser que 3,2% en 2012 et 3,4% en 2013 alors que des pays similaires en Afrique feront 7,3% en 2012 et 6,2% en 2013 ? Le Maroc prévoit entre 3 et 3,5 % pour 2012

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    • #3
      La situation financière du pays est très bonne et c'est tant mieux.. mais logiquement, ca devrait pas être un motif de satisfaction. en effet, la gestion et la bonne gouvernance n'ont rien à voir là dedans.

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      • #4
        le FMI, ses conseils, ses prévisions a la mords moi le noeud !

        Dieu merci on n'a plus a subir ces vautours qui ont exigé l'arret de l'industrialisation algerienne, et la fermeture de centaines d'usines en echange de leurs prets

        on en n'est plus la, la dette est remboursee, on est redevu un pays independant, on se reindustrialise a nouveau, et leur avis desormais ...

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        • #5
          hadou,
          la croissance global est tire vers le bas par le secteur de l hydrocarbure. en dehors de ce secteur la croissance est le double du chiffre en general.
          If you want to go fast go alone, if you want to go far go together....
          You have to have a dream so you can get up in the morning....

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          • #6
            80% des transactions en Algérie sont aux noirs, pour sa le FMI comptabilise que 3% de croissance.
            si l'informel serait prit en compte la croissance algérienne serait de 10% par an

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            • #7
              le PIB a quadrupé en 10 ans, passant de 56 milliards $ a plus de 198 milliards $,
              et c'est parti pour durer longtemps encore ainsi

              le FMI on s'en taps completement, moins on suit leurs conseils et mieux on se porte

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              • #8
                le pétrole et le gaz tire la croissance vers le bas c'est certain! les secteurs hors hydrocarbures croient de façon vertigineuse à la manière chinoise. De plus si on compte le travail en noir et tous ce qui en suit la croissance algérienne dépasserais largement les 10%. Algérie future Chine de la région!
                Ne regrette rien...

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                • #9
                  le pétrole et le gaz tire la croissance vers le bas c'est certain
                  ah bon ?

                  avec Sonatrach devenue 10eme major mondiale ?!?

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                  • #10
                    rasibus c'est les chiffres qui le disent! la croissance HORS hydrocarbure tourne autour de ~8%. ceci explique cela
                    Ne regrette rien...

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                    • #11
                      Je me demande comment un pays exportateur de pétrole , en l'occurrence l'Algérie,n'arrive à réaliser que 3,2% en 2012 et 3,4% en 2013 alors que des pays similaires en Afrique feront 7,3% en 2012 et 6,2% en 2013 ?
                      Vois-tu, la croissance c'est comme la puissance à développer pour faire avancer un véhicule. Beaucoup de puissance pour faire avancer un "poids lourd" alors que la même puissance te fait "voler" une moto.

                      Sur le même registre, 1~2% feront le bonheur des pays de la zone euro

                      Le Maroc prévoit entre 3 et 3,5 % pour 2012
                      Les pourcentages sont des leurres. Avec un PIB à moins de 30 milliards de dollars en 2011 (pays africains) et une croissance de 8%, le différentiel de richesse produite avoisine les 2.5 milliards de $. Une croissance de 3% sur un PIB de ~200 milliards dénote quelques 6 milliards de $ de plus que la richesse produite un an auparavant !
                      Dernière modification par jawzia, 19 avril 2012, 11h44.

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                      • #12
                        Donc,parler de croissance dans les pays exportateurs de pétrole ne reflète aucunement l'augmentation de richesse ,cad, l'économie réelle,c'est simplement une rentrée d'argent qui suit le court du prix de pétrole ,quand ce prix est élevé on dit il qu'il y a croissance de x%, mais quand ca baisse au delà d'un certain niveau et vu la prépondérante sur les recettes dans le PIB , cette croissance est un leurre, c'est une richesse trompeuse

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                        • #13
                          Donc,parler de croissance dans les pays exportateurs de pétrole ne reflète aucunement l'augmentation de richesse ,
                          Absolument pas. Cela reste un indicateur à surveiller que ce soit pour les exportateurs de pétrole ou de tomate.

                          Par contre, comparer un 3% par ci et 8% par là ... n'est pas pertinent.

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                          • #14
                            On devrait dire "Le FMI rassure que l’économie algérienne peut toujours compter sur la hausse des prix des hydrocarbures"pour faire de la croissance ..
                            Le problème est de savoir si ces hausses perdureront !!

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                            • #15
                              "Le FMI rassure que l’économie algérienne peut toujours compter sur la hausse des prix des hydrocarbures"
                              Rigolade pour rigolade : "si le FMI peut avoir une relative visibilité sur la tendance des cours d'hydrocarbures ... il est incompétent lorsqu'il s'agit de prévoir la trajectoire de l'anticyclone des Açores"

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