Perplexité. C'est l'état d'esprit des autorités militaires afghanes et américaines confrontées à une situation un peu particulière: Mohammed Ashan, un commandant taliban, s'est rendu de lui-même pour toucher la prime de 100 dollars promise pour sa capture. Une histoire rapportée par le Washington Post.
Simple inconscience ou bravade ? Les militaires américains qui ont pris le dossier en charge se perdent encore en conjectures sur les raisons qui ont pu pousser ce commandant taliban de niveau intermédiaire à frapper à la porte de leurs collègues afghans alors qu'il était recherché pour avoir manigancé deux attentats.
Mohammed Ashan, du district de Sar Howza, s'est présenté à un poste de la police afghane, tenant à la main son propre avis de recherche avec la promesse d'une prime de 100 dollars. "C'est moi, c'est bien moi! Puis-je obtenir ma prime maintenant ?" a lancé l'homme aux soldats incrédules. On ne la lui a pas versée, mais on l'a arrêté. Vérifications faites, l'homme n'avait pas menti...
Cette arrestation témoigne-t-elle de l'état de délabrement de la rébellion talibane, du désespoir de ses cadres ? Les autorités l'ignorent. Elle savent juste que c'est un acte particulièrement singulier et qu'une démarche intellectuelle particulière y a conduit. Provocation ? Egarement ? Ou bien tout simplement Mohammad Ashan est-il le terroriste le plus bête du monde ?
Source le Washington Post
Simple inconscience ou bravade ? Les militaires américains qui ont pris le dossier en charge se perdent encore en conjectures sur les raisons qui ont pu pousser ce commandant taliban de niveau intermédiaire à frapper à la porte de leurs collègues afghans alors qu'il était recherché pour avoir manigancé deux attentats.
Mohammed Ashan, du district de Sar Howza, s'est présenté à un poste de la police afghane, tenant à la main son propre avis de recherche avec la promesse d'une prime de 100 dollars. "C'est moi, c'est bien moi! Puis-je obtenir ma prime maintenant ?" a lancé l'homme aux soldats incrédules. On ne la lui a pas versée, mais on l'a arrêté. Vérifications faites, l'homme n'avait pas menti...
Cette arrestation témoigne-t-elle de l'état de délabrement de la rébellion talibane, du désespoir de ses cadres ? Les autorités l'ignorent. Elle savent juste que c'est un acte particulièrement singulier et qu'une démarche intellectuelle particulière y a conduit. Provocation ? Egarement ? Ou bien tout simplement Mohammad Ashan est-il le terroriste le plus bête du monde ?
Source le Washington Post
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