Les ressources humaines, une garantie pour la performance de l’économie de la Kabylie autonome
Dans le cadre du processus de développement de la démarche politique visant à la concrétisation de l’autonomie de la Kabylie, il ne faut pas faire du volet économique un abcès de fixation. Il faut, pertinemment, en finir avec ce complexe de vouloir, tout le temps, justifier les richesses de notre région. Il ne faut jamais dissocier la gestion économique du système politique lui-même.
18/04/2012 - 21:04 mis a jour le 18/04/2012 - 00:28 par Moussa Nait Amara
C’est les sociologies et les politiques qui font l’économie et non l’inverse. Cette modeste contribution ne rentre pas, justement, dans ce cadre justificatif mais elle se veut une partie d’une réponse qui s’impose pour rassurer notre peuple concernant les capacités de la Kabylie à se prendre en charge sur le plan économique.
Elle est, aussi, la preuve de notre conviction que le débat autour de l’autonomie de la Kabylie n’est plus au niveau de la revendication mais il se porte, désormais, sur les moyens et les politiques qui permettraient aux futures instances exécutives et consultatives de la Kabylie autonome de prendre en charge les doléances des citoyens pour déterminer les choix stratégiques des orientations économiques à suivre pour réussir le défi de rendre à notre peuple sa dignité bafouée par les politiques racistes et ségrégationnistes du pouvoir d’Alger.
L’adoption d’une approche qui doit, impérativement, se reposer sur le potentiel en ressources humaines dont dispose la Kabylie, dans le processus de la mise en application des procédures relatives au développement économique, est la plus efficace méthode qui permettrait au gouvernement régional de la Kabylie autonome de satisfaire les exigences citoyennes en termes de prospérité économique et de confort social.
La mise en valeur d’une culture de proximité pour recenser les besoins de la société à travers des compétences en matière de communication, de techniques des statistiques et des relations gouvernants – gouvernés, doit être la priorité des instances qui s’occuperont de la gestion publique Kabyle.
La valorisation des ressources humaines demeure la principale spécification des nouvelles normes du management sur lesquelles se repose la modernisation des systèmes de gestion des PME qui représentent le moteur de l’épanouissement économique, en cette ère de globalisation et de mondialisation.
Cette énergie inépuisable, contrairement aux hydrocarbures, va, certainement, constituer le fer de lance de l’économie de la Kabylie de demain. Dans l’Algérie d’aujourd’hui, la technicité dans les secteurs technologiques les plus pointus et les performances les plus réussies en termes de top management sont assurées par des compétences Kabyles qui ne cessent d’injecter de la valeur ajoutée dans des entreprises dont les décideurs politiques ne génèrent que de la plus value dans leurs comptes personnels. La rentabilisation de l’exploitation des ressources humaines est une condition sine qua non pour les organismes décideurs de la Kabylie autonome afin qu’ils adoptent les meilleures méthodes de la bonne gouvernance, dés le début de leur prise en charge du destin des citoyens de la Kabylie.
Les compétences clairvoyantes qui maitrisent le sens de la planification permettront au gouvernement kabyle d’inscrire sa démarche dans la durée et d’anticiper les mutations du marché international au lieu de les subir. Contrairement aux instances Algériennes actuelles qui n’adoptent les nouvelles stratégies que dans l’urgence des derniers quarts d’heures ; une attitude qui provoque un retard consistant dans le processus de mise à niveau des institutions publiques et des entreprises ce qui fait perdre à l’état sa fiabilité et aux operateurs économiques nationaux leur crédibilité sur le marché international.
L’exemple le plus édifiant est le rééchelonnement de la dette extérieure proposé par des spécialistes kabyles à la fin des années quatre vingt mais adopté par le gouvernement Algérien quelques années plus tard, dans des conditions dictées par les instances financières internationales.
Pour réussir cette stratégie visionnaire et prévisionnelle, les institutions de la gestion publique de la Kabylie autonome doivent se reposer sur des mécanismes qui vont assurer une veille stratégique efficace afin d’être à jour avec les mutations accélérées de l’économie mondiale.
Dans l’objectif de rassurer les investisseurs et d’installer un climat de confiance qui permettrait aux capitaux internationaux de trouver en Kabylie une terre fertile, les compétences juridiques et financières du gouvernement régional de la Kabylie autonome doivent opter pour des politiques stabilisatrices de la juridiction qui va régir les investissements, comme elles doivent éviter les changements brusques et subits du dispositif juridique et du système bancaire dont la stabilité demeure une des plus importantes garanties de la pérennité des investissements étrangers et nationaux.
Nos institutions économiques doivent asseoir des politiques publiques structurées et structurantes et non conjoncturelles à l’image de celles bricolées par les organismes de l’Algérie actuelle. Elles doivent inscrire leur vision dans le sens de produire une valeur ajoutée dans les PME Kabyles créatrices de l’emploi et non pas génératrices de capitaux informels comme celles de « l’import-import » encouragées par l’économie de bazar de la mafia politico-financière Algérienne.
En conclusion, il est très important de rappeler que les économies les plus réussies au monde sont celles qui rentabilisent le plus les ressources humaines et les compétences qui maitrisent les techniques managériales les plus actualisées.
Cette matière grise est, largement, disponible en Kabylie. Son exploitation efficace demeure la clé de la réussite de la noble mission d’assurer au peuple kabyle une vie sociale digne et prospère.
Moussa Nait Amara, conseiller auprès du président du MAK
Dans le cadre du processus de développement de la démarche politique visant à la concrétisation de l’autonomie de la Kabylie, il ne faut pas faire du volet économique un abcès de fixation. Il faut, pertinemment, en finir avec ce complexe de vouloir, tout le temps, justifier les richesses de notre région. Il ne faut jamais dissocier la gestion économique du système politique lui-même.
18/04/2012 - 21:04 mis a jour le 18/04/2012 - 00:28 par Moussa Nait Amara
C’est les sociologies et les politiques qui font l’économie et non l’inverse. Cette modeste contribution ne rentre pas, justement, dans ce cadre justificatif mais elle se veut une partie d’une réponse qui s’impose pour rassurer notre peuple concernant les capacités de la Kabylie à se prendre en charge sur le plan économique.
Elle est, aussi, la preuve de notre conviction que le débat autour de l’autonomie de la Kabylie n’est plus au niveau de la revendication mais il se porte, désormais, sur les moyens et les politiques qui permettraient aux futures instances exécutives et consultatives de la Kabylie autonome de prendre en charge les doléances des citoyens pour déterminer les choix stratégiques des orientations économiques à suivre pour réussir le défi de rendre à notre peuple sa dignité bafouée par les politiques racistes et ségrégationnistes du pouvoir d’Alger.
L’adoption d’une approche qui doit, impérativement, se reposer sur le potentiel en ressources humaines dont dispose la Kabylie, dans le processus de la mise en application des procédures relatives au développement économique, est la plus efficace méthode qui permettrait au gouvernement régional de la Kabylie autonome de satisfaire les exigences citoyennes en termes de prospérité économique et de confort social.
La mise en valeur d’une culture de proximité pour recenser les besoins de la société à travers des compétences en matière de communication, de techniques des statistiques et des relations gouvernants – gouvernés, doit être la priorité des instances qui s’occuperont de la gestion publique Kabyle.
La valorisation des ressources humaines demeure la principale spécification des nouvelles normes du management sur lesquelles se repose la modernisation des systèmes de gestion des PME qui représentent le moteur de l’épanouissement économique, en cette ère de globalisation et de mondialisation.
Cette énergie inépuisable, contrairement aux hydrocarbures, va, certainement, constituer le fer de lance de l’économie de la Kabylie de demain. Dans l’Algérie d’aujourd’hui, la technicité dans les secteurs technologiques les plus pointus et les performances les plus réussies en termes de top management sont assurées par des compétences Kabyles qui ne cessent d’injecter de la valeur ajoutée dans des entreprises dont les décideurs politiques ne génèrent que de la plus value dans leurs comptes personnels. La rentabilisation de l’exploitation des ressources humaines est une condition sine qua non pour les organismes décideurs de la Kabylie autonome afin qu’ils adoptent les meilleures méthodes de la bonne gouvernance, dés le début de leur prise en charge du destin des citoyens de la Kabylie.
Les compétences clairvoyantes qui maitrisent le sens de la planification permettront au gouvernement kabyle d’inscrire sa démarche dans la durée et d’anticiper les mutations du marché international au lieu de les subir. Contrairement aux instances Algériennes actuelles qui n’adoptent les nouvelles stratégies que dans l’urgence des derniers quarts d’heures ; une attitude qui provoque un retard consistant dans le processus de mise à niveau des institutions publiques et des entreprises ce qui fait perdre à l’état sa fiabilité et aux operateurs économiques nationaux leur crédibilité sur le marché international.
L’exemple le plus édifiant est le rééchelonnement de la dette extérieure proposé par des spécialistes kabyles à la fin des années quatre vingt mais adopté par le gouvernement Algérien quelques années plus tard, dans des conditions dictées par les instances financières internationales.
Pour réussir cette stratégie visionnaire et prévisionnelle, les institutions de la gestion publique de la Kabylie autonome doivent se reposer sur des mécanismes qui vont assurer une veille stratégique efficace afin d’être à jour avec les mutations accélérées de l’économie mondiale.
Dans l’objectif de rassurer les investisseurs et d’installer un climat de confiance qui permettrait aux capitaux internationaux de trouver en Kabylie une terre fertile, les compétences juridiques et financières du gouvernement régional de la Kabylie autonome doivent opter pour des politiques stabilisatrices de la juridiction qui va régir les investissements, comme elles doivent éviter les changements brusques et subits du dispositif juridique et du système bancaire dont la stabilité demeure une des plus importantes garanties de la pérennité des investissements étrangers et nationaux.
Nos institutions économiques doivent asseoir des politiques publiques structurées et structurantes et non conjoncturelles à l’image de celles bricolées par les organismes de l’Algérie actuelle. Elles doivent inscrire leur vision dans le sens de produire une valeur ajoutée dans les PME Kabyles créatrices de l’emploi et non pas génératrices de capitaux informels comme celles de « l’import-import » encouragées par l’économie de bazar de la mafia politico-financière Algérienne.
En conclusion, il est très important de rappeler que les économies les plus réussies au monde sont celles qui rentabilisent le plus les ressources humaines et les compétences qui maitrisent les techniques managériales les plus actualisées.
Cette matière grise est, largement, disponible en Kabylie. Son exploitation efficace demeure la clé de la réussite de la noble mission d’assurer au peuple kabyle une vie sociale digne et prospère.
Moussa Nait Amara, conseiller auprès du président du MAK
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