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Bonjour, la création de richesse, c'est aussi les médias et la publicité, les universités libanaises ont été les premières à former des experts dans ce domaine, les entrepreneurs et les créateurs sont majoritairement d'origines libanaises dans le monde arabe et au delà de ces frontiéres, 30 000 personnes travaillent à Dubaï grâce à la publicité et aux Média.
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L'émirat de Dubaï, un centre d'affaires en pleine expansion, est devenu "la capitale" de la publicité au Moyen-Orient grâce à son rapide développement et aux services qu'il offre, ont estimé des experts.
Les statistiques montrent aussi que les Emirats arabes unis, dont Dubaï est l'une de ses sept composantes, ont détrôné l'Arabie saoudite en tant que principale place régionale de la publicité. Les plus grands noms des firmes opèrent depuis Dubaï, l'émirat d'où "la plupart (de ces entreprises) couvrent aussi l'Afrique du Nord", a dit le président de l'Association internationale de la publicité, le Libanais Joseph Ghossoub. Les principales agences internationales de publicité se sont rencontrées en mars à Dubaï pour une réunion de l'Association, qui se tient tous les deux ans. Selon le centre pan-arabe de recherche (PARC), basé à Dubaï, les dépenses publicitaires aux Emirats ont atteint 904 millions de dollars en 2005, en hausse de 43% par rapport à l'année précédente.
Cette progression place les Emirats pour la première fois devant l'Arabie saoudite, une puissance pétrolière, où les dépenses publicitaires se sont établies à 890 M USD l'an dernier. Selon M. Ghossoub, Dubaï s'est imposé comme une place régionale de la publicité grâce notamment aux nombreuses chaînes de télévision arabes émettant depuis l'émirat, qui ne semble pas avoir de rival sérieux à court terme. Le marché régional de la publicité a été estimé à quelque 2 milliards de dollars en 2005, a-t-il indiqué à l'AFP.
Dubaï compte actuellement plus de 150 firmes de publicité, y compris des bureaux régionaux pour des compagnies comme Saatchi and Saatchi, Leo Burnett, Impact and Grey, a indiqué M. Ghossoub, selon lequel plus de 30.000 personnes travaillent dans les secteurs de la publicité et des médias.
Mais M. Ghossoub, résidant depuis de longues années aux Emirats où il dirige un groupe d'agences publicitaires, estime qu'il reste beaucoup à faire pour rapprocher la région du niveau des dépenses publicitaires des pays industrialisés. Alors que les dépenses de publicité par habitant sont de 425 dollars par an aux Etats-Unis et de 375 dollars en Europe, ce chiffre ne dépasse pas les 100 dollars aux Emirats et la moyenne pour l'ensemble des monarchies arabes du Golfe n'est que 70 dollars. "Cela montre que nous avons encore beaucoup à faire. Le Moyen-Orient ne représente que 3% des dépenses mondiales de publicité", dit M. Ghossoub. L'afflux des agences de publicité à Dubaï est encouragé par "les facilités qu'offre l'émirat, sans égal dans la région, à commencer par son régime d'exemption d'impôts et pour finir avec l'établissement des cités des médias et de l'internet", a-t-il dit.
En plus, a-t-il ajouté, Dubaï, qui compte des dizaines de nationalités parmi ses habitants, "offre l'occasion d'employer des gens représentatifs de toutes les cultures du monde". George Chehwan, un autre Libanais à la tête d'un groupe de publicité et de médias, explique l'engouement des agences de publicité pour Dubaï par l'implantation de grandes entreprises commerciales dans l'émirat, "ce qui leur permet d'être proches de leurs clients". "La région du Golfe est en pleine expansion à tous les niveaux et nous devons y avoir une forte présence", souligne-t-il, indiquant que 90% de la publicité régionale se fait depuis Dubaï. MM. Ghossoub et Chehwan se disent fiers que les Libanais réussissent bien dans les secteurs de la publicité et des médias à Dubaï.
M. Ghossoub a attribué cette réussite au fait que les universités libanaises ont, pendant des années, formé des spécialistes des médias et de la communication, outre le fait que les Libanais parlent généralement plusieurs langues. Mais d'autres Arabes, notamment les Jordaniens et les Egyptiens, font aussi une percée, a-t-il conclu.
http://www.telesatellite.com/infos/idisp.asp/i/2329
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L'émirat de Dubaï, un centre d'affaires en pleine expansion, est devenu "la capitale" de la publicité au Moyen-Orient grâce à son rapide développement et aux services qu'il offre, ont estimé des experts.
Les statistiques montrent aussi que les Emirats arabes unis, dont Dubaï est l'une de ses sept composantes, ont détrôné l'Arabie saoudite en tant que principale place régionale de la publicité. Les plus grands noms des firmes opèrent depuis Dubaï, l'émirat d'où "la plupart (de ces entreprises) couvrent aussi l'Afrique du Nord", a dit le président de l'Association internationale de la publicité, le Libanais Joseph Ghossoub. Les principales agences internationales de publicité se sont rencontrées en mars à Dubaï pour une réunion de l'Association, qui se tient tous les deux ans. Selon le centre pan-arabe de recherche (PARC), basé à Dubaï, les dépenses publicitaires aux Emirats ont atteint 904 millions de dollars en 2005, en hausse de 43% par rapport à l'année précédente.
Cette progression place les Emirats pour la première fois devant l'Arabie saoudite, une puissance pétrolière, où les dépenses publicitaires se sont établies à 890 M USD l'an dernier. Selon M. Ghossoub, Dubaï s'est imposé comme une place régionale de la publicité grâce notamment aux nombreuses chaînes de télévision arabes émettant depuis l'émirat, qui ne semble pas avoir de rival sérieux à court terme. Le marché régional de la publicité a été estimé à quelque 2 milliards de dollars en 2005, a-t-il indiqué à l'AFP.
Dubaï compte actuellement plus de 150 firmes de publicité, y compris des bureaux régionaux pour des compagnies comme Saatchi and Saatchi, Leo Burnett, Impact and Grey, a indiqué M. Ghossoub, selon lequel plus de 30.000 personnes travaillent dans les secteurs de la publicité et des médias.
Mais M. Ghossoub, résidant depuis de longues années aux Emirats où il dirige un groupe d'agences publicitaires, estime qu'il reste beaucoup à faire pour rapprocher la région du niveau des dépenses publicitaires des pays industrialisés. Alors que les dépenses de publicité par habitant sont de 425 dollars par an aux Etats-Unis et de 375 dollars en Europe, ce chiffre ne dépasse pas les 100 dollars aux Emirats et la moyenne pour l'ensemble des monarchies arabes du Golfe n'est que 70 dollars. "Cela montre que nous avons encore beaucoup à faire. Le Moyen-Orient ne représente que 3% des dépenses mondiales de publicité", dit M. Ghossoub. L'afflux des agences de publicité à Dubaï est encouragé par "les facilités qu'offre l'émirat, sans égal dans la région, à commencer par son régime d'exemption d'impôts et pour finir avec l'établissement des cités des médias et de l'internet", a-t-il dit.
En plus, a-t-il ajouté, Dubaï, qui compte des dizaines de nationalités parmi ses habitants, "offre l'occasion d'employer des gens représentatifs de toutes les cultures du monde". George Chehwan, un autre Libanais à la tête d'un groupe de publicité et de médias, explique l'engouement des agences de publicité pour Dubaï par l'implantation de grandes entreprises commerciales dans l'émirat, "ce qui leur permet d'être proches de leurs clients". "La région du Golfe est en pleine expansion à tous les niveaux et nous devons y avoir une forte présence", souligne-t-il, indiquant que 90% de la publicité régionale se fait depuis Dubaï. MM. Ghossoub et Chehwan se disent fiers que les Libanais réussissent bien dans les secteurs de la publicité et des médias à Dubaï.
M. Ghossoub a attribué cette réussite au fait que les universités libanaises ont, pendant des années, formé des spécialistes des médias et de la communication, outre le fait que les Libanais parlent généralement plusieurs langues. Mais d'autres Arabes, notamment les Jordaniens et les Egyptiens, font aussi une percée, a-t-il conclu.
http://www.telesatellite.com/infos/idisp.asp/i/2329