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Loto de la discorde, à qui le tour ?

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  • Loto de la discorde, à qui le tour ?

    La justice a partagé le magot que se disputaient deux amis du Lot. Ce n'est pas toujours le cas.

    Ne dit-on pas que les bons comptes font les bons amis ? A Villeneuve-sur-Lot, le tribunal d'instance a en tout cas tranché en ce sens, vendredi. Deux amis qui bataillaient autour d'un ticket de loto à un million d'euros devront se partager le magot. Et pour les autres ? Car ils ne sont pas les seuls à s'être ainsi déchirés pour empocher le jackpot. Europe1.fr raconte cinq histoires brisées par un billet gagnant.

    Le "gros lot" de la querelle. C'est donc l'histoire de deux septuagénaires de Villeneuve-sur-Lot, dans le Lot, amis depuis 35 ans, qui se sont brouillés après avoir joué au loto en juillet dernier. Et ils ont demandé au tribunal de trancher dans le vif. Au cœur de la discorde : un ticket de loto gagnant dont chacun d'eux estime être le propriétaire. Et ce billet, acheté à deux, est le sésame d'un jackpot d'un million d’euros. D’un côté, Messaoud Boudissa, retraité de 79 ans a rempli la grille du loto gagnant. De l’autre, Cheikh Guendouzi, 73 ans, qui est le patron du PMU où ledit ticket a été joué. Or, celui-ci aurait prêté l’argent à son "ami" pour qu’il puisse acheter le ticket en question.

    "Il m'a demandé de lui avancer 20 euros. Je lui ai dit qu'on jouait ensemble et que si on gagnait, on partageait, et que si on perdait il me devait 10 euros", a-t-il confié au Parisien en septembre dernier."J'ai joué tout seul et je ne dois rien au patron du bar", assure, pour sa part, Messaoud Boudissa. Révolté, son ex-ami Cheikh Guendouzi a décidé de porter plainte devant le tribunal de grande instance d'Agen parce qu'il compte bien récupérer "ses" 500.000 euros.

    Qui croire ? Les juges ont estimé vendredi que les sept témoins à l'audience corroboraient la version de Cheikh Guendouzi, le plaignant. Le tribunal d'Agen a estimé que les deux hommes devaient se répartir le "pactole" à parts égales, soit 503.660,28 euros chacun. Mais Messaoud Boudissa a aussitôt fait appel. Pas question de partager.

    La cure de la rupture. Tout commence au printemps 2005. En cure thermale à Aix-les Bains, en Savoie, trois retraités nancéens décident de faire cagnotte commune. Pour cela, Suzanne Cargemel, aujourd'hui décédée, Monique Bernard et Justin Simon avaient chacun misé 4,80 euros. Et c'est Justin Simon qui serait allé jouer la somme totale au tabac Le Savanita. Mais à l'annonce des quelque 874.000 euros gagnés, Suzanne Cargemel s'empresse de téléphoner à sa fille et à son gendre pour partager la nouvelle.

    Problème : ces derniers décident alors de récupérer et le ticket et le chèque qui va avec. Les deux autres retraités ont donc décidé de porter plainte pour abus de confiance. Et ils ont demandé au juge de bloquer les deux tiers du gain, en attendant la délibération. Mais la justice n'a pas tranché en leur faveur. La Cour de cassation a constaté un non lieu. Les plaignants ont donc dû verser les intérêts correspondant aux cinq ans de procédures, soit 200.000 euros.

    La bourse ou le divorce ? Si l’amour rend aveugle, il semblerait que l'argent redonne la vue. Pour preuve, cette jeune femme, qui, en 2002, a remporté quelque 600.000 euros en jouant au Keno. Seulement, pour elle, pas question de partager son gain avec qui que ce soit, fût-ce-t-il son mari.

    La joueuse préfère donc jouer la carte du secret et ne parle pas de son lot à son époux. Mais très vite, celui-ci découvre le pot-aux-roses et demande le divorce. Et il s'avère que le tribunal lui a rendu justice. En effet, il a reconnu les "droits de propriété commune", qui lui ont permis de récupérer sa part du magot.

    europe1
    There's nothing wrong with being shallow as long as you're insightful about it.

  • #2
    "j'ai joué tout seul et je ne dois rien au patron du bar"
    There's nothing wrong with being shallow as long as you're insightful about it.

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    • #3
      La joueuse préfère donc jouer la carte du secret et ne parle pas de son lot à son époux. Mais très vite, celui-ci découvre le pot-aux-roses et demande le divorce. Et il s'avère que le tribunal lui a rendu justice. En effet, il a reconnu les "droits de propriété commune", qui lui ont permis de récupérer sa part du magot.
      شبابنا ساهي متزنك في المقاهي مبنك

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      • #4
        ça craint
        *****Le grand obstacle au bonheur, c'est de s'attendre à un trop grand bonheur. *****

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