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FFS À BÉJAÏA «Nous serons des députés militants»

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  • FFS À BÉJAÏA «Nous serons des députés militants»

    «Nous ne sommes ni pour le pouvoir ni avec les forces étrangères.»
    Le FFS est, encore une fois, revenu pour justifier sa participation aux élection législatives du 10 mai prochain lors d'un meeting électoral tenu jeudi dernier à la Maison de la culture Taos-Amrouche de Béjaïa en présence d'une foule nombreuse composée de militants et sympathisants.
    Rachid Halet et Khaled Tazaghart, deux animateurs du mouvement culturel berbère et également candidats du FFS aux législatives ont été mobilisés pour justifier longuement l'option de leur parti estimant que «notre participation est tactique».
    Le FFS ressent encore et visiblement la nécessité de convaincre de son option et c'était autour de cette question que les deux conférenciers ont axé leur intervention faisant souvent le lien avec des questions sensibles comme le pouvoir d'achat, tamazight et la menace d'intervention étrangère. Halet et Tazagharth ont presque réussi le pari de convaincre, du moins les présents même si l'argumentation développée est vieille comme le vieux parti d'opposition, le FFS. Reconnaissant la surprise provoquée par cette participation chez les militants, l'ancien détenu du Printemps berbère a relevé que «c'est également une surprise pour les chancelleries étrangères et surtout pour le pouvoir en place» pour qui «cette participation faussera tous les calculs».
    Reconnaissant également que les élections ne sont pas la priorité de la population. Halet fera valoir les capacités de son parti pour changer l'ordre des choses. «Si nous y allons, c'est parce que ça va de plus en plus mal aussi bien dans le pays que dans les régions du Maghreb et dans le monde», a-t-il estimé. «Une situation porteuse de menaces réelles», a-t-il ajouté mettant en exergue la nécessité de «faire reculer la violence», en recréant «les liens sociaux».
    Le conférencier Halet a estimé que «la flambée du marché est sciemment entretenue pour pousser la population à l'abstention». Il en est de même pour ceux qui continuent à critiquer l'option du FFS, dont les personnalités et certains médias qu'il évitera de citer nommément. «Ils ont perdu le nord» a-t-il rétorqué. A entendre les conférenciers, le FFS veut un changement pacifique en faveur de la population et non du pouvoir. «Nous seront des députés militants», a-t-il martelé. Auparavant, Khaled Tazaghart est revenu sur la symbolique d'avril 80, mettant en avant que «le combat pour l'identité n'est pas encore achevé». Il poursuit en déclarant: «Nous ne sommes ni pour le pouvoir ni avec les forces étrangères». Sur ce, le conférencier s'étalera longuement sur la nécessité de poursuivre le combat pour l'officialisation de tamazight et la généralisation de son enseignement dans tout le pays rendant hommage à ceux qui produisent dans le domaine culturel amazigh, estimant en conclusion que la participation du FFS aux législatives est un acte patriotique».
    Les deux conférenciers ont plusieurs fois appelé à la participation et au vote pour les listes du FFS.


    L'expression
    عيناك نهر من جنون... عيناك أرض لا تخون

  • #2
    «Nous ne sommes ni pour le pouvoir ni avec les forces étrangères.»
    De quelles forces étrangères est-il question!??? Si "forces étrangères" il y a, il convient de les dénoncer et d'être avec le pouvoir, sinon, cela a un nom en bon Français!...

    Le FFS est, encore une fois, revenu pour justifier sa participation aux élection législatives du 10 mai prochain
    Il n'a pas fini de se justifier!
    "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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    • #3
      Il n'a pas fini de se justifier!
      hé oui qui se sent morveux se mouche !!!

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      • #4
        Un fait remarquable constatable partout et notamment sur tous les forums : ceux qui défendent le RCD critiquent automatiquement le FFS et vice-versa. Dommage que le RCD n'a pas existé depuis 63 pour faire jeux égal.

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        • #5
          ceux qui défendent le RCD critiquent automatiquement le FFS et vice-versa.
          J'étais de ceux qui critiquaient le RCD pour ses compromissions et voila que le FFS en prend de la graïne!!!
          "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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          • #6
            que le meilleur gagne ...

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            • #7
              Un fait remarquable constatable partout et notamment sur tous les forums : ceux qui défendent le RCD critiquent automatiquement le FFS et vice-versa. Dommage que le RCD n'a pas existé depuis 63 pour faire jeux égal.
              Je pense que les Kabyles ont dépassé ce stade, bien sûr il reste toujours ceux qui sont bloqués dans les années 90 avec les histoires Zenati, Khelil, Sadi, Madjid Amazigh, Mira, les commissions, coordinations ...etc. C'est un faux débat.
              Pas à la tique ..

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              • #8
                que pense le FFS de la situation a Tiaret ? a Arzew ? ... pour un parti qui veut des responsabilités nationales, ca la fout mal ce silence ...

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                • #9
                  Je pense que les Kabyles ont dépassé ce stade
                  Ca c'est sûr puisque le RCD n'a plus le même crédit que celui des années 90 mais il n'en demeure pas moins que ce débat est présent chez une certaine élite kabyle.
                  Ce que je concède au FFS est qu'il ne pourrait pas rater à chaque fois des RDV électoraux car ça va de sa survie. La seule voie alternative à la participation est la révolte et le soulèvement populaire. Le reste n'est que khoroto.

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                  • #10
                    La seule voie alternative à la participation est la révolte et le soulèvement populaire. Le reste n'est que khoroto.
                    Ils vont te dire tu es l'ennemi de la nation.
                    Pas à la tique ..

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                    • #11
                      Ils vont te dire tu es l'ennemi de la nation.
                      Pas forcément. Quand on prétend lutter en dehors des cercles officiels, il faut y aller jusqu'au bout dans sa logique. Quand on boycott, on ne reconnait pas légitimité de celui qui organise l'élection. Dans ce cas il faut lutter pour faire tomber l'imposture et non pas se mettre en berne. Le MAK au moins il est cohérent (qu'on soit d'accord ou contre) il ne participe pas aux élections et il milite donc logiquement pour l'indépendance.

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                      • #12
                        «Si nous y allons, c'est parce que ça va de plus en plus mal aussi bien dans le pays que dans les régions du Maghreb et dans le monde», a-t-il estimé. «Une situation porteuse de menaces réelles», a-t-il ajouté mettant en exergue la nécessité de «faire reculer la violence», en recréant «les liens sociaux».
                        je suis d'accord, faut être aveugle pour ne pas voir le danger...
                        وقد طوَّفتُ في الآفاق حتى رضيتُ من الغنيمة بالإيابِ

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