La tension sur les carburants se poursuivait encore hier dans les stations-service du centre du pays. Certes, les produits étaient disponibles mais leur distribution était cependant insuffisante, les automobilistes cédant encore à l’intox.
Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Immenses jeudi et vendredi soir, les files de véhicules ont continué à l’être hier devant les stations-service de la capitale et d’autres régions du centre du pays. Dans certains quartiers d’Alger, notamment ceux de la périphérie ouest et du centre-ville, la circulation demeurait toujours perturbée à cause des longues chaînes d’automobilistes. Dans d’autres quartiers, les files s’étiraient mais moins nombreuses. La tension sur les carburants, notamment le super, se poursuivait ainsi hier, moins forte parfois mais suscitant encore l’incompréhension.
Manque de produits pétroliers ?
Non, assure la société Naftal, en charge de la distribution des produits pétroliers et dont le P-dg n’a cessé, durant le weekend, de rassurer sur la disponibilité des carburants. Tous les produits sont disponibles, assure Saïd Akreteche sur les ondes radiophoniques. Des assurances qui ne semblent pas convaincre les automobilistes qui continuaient de submerger les entrées des stations.
Non, répondent également les responsables des stations mais qui relèvent, cependant, que la distribution telle que assurée reste insuffisante. Ainsi, le responsable de la station- service du 1er-Mai a, hier, assuré qu’il dispose de stocks de carburants suffisants pour couvrir la demande mais sur une durée limitée. Concernant l’essence super, ce gérant confie que la quantité disponible suffisait pour la journée, en attendant la rotation nocturne des camions-citernes de Naftal. Dans le cas où cette livraison tardera, la distribution de super cessera a contrario des autres produits. D’autant qu’une commande de super faite depuis mercredi dernier n’avait pas encore été satisfaite jusqu’à hier, relève ce responsable qui déplore l’absence de répondant de la société de distribution. Voire, c’est le système de distribution, le choix du mode nocturne et l’interdiction de circulation durant la journée ainsi que la contenance limitée à 27 000 litres pour les camions-citernes et qui ne satisfait pas toujours les gérants que ce gérant conteste. Ce dernier d’en appeler les pouvoirs publics et notamment le Wali d’Alger à lever ces interdictions.
Or, cette situation s’aggrave par la propension des automobilistes à céder aisément à l’intox, aux rumeurs. Lancées dans ce contexte politique et socioéconomique particulier, ces rumeurs sur une grève des agents de Naftal ou une pénurie de carburants ont été pourtant démenties par la société de distribution et même par l’union privée des propriétaires de stations-service. Et ce au-delà des facteurs liés à la vétusté des équipements des stations-service, les retards dans l’accostage des navires et la livraison des dépôts de carburants, et en somme les insuffisances et les dysfonctionnements du système et de la politique énergétique.
C. B.
Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Immenses jeudi et vendredi soir, les files de véhicules ont continué à l’être hier devant les stations-service de la capitale et d’autres régions du centre du pays. Dans certains quartiers d’Alger, notamment ceux de la périphérie ouest et du centre-ville, la circulation demeurait toujours perturbée à cause des longues chaînes d’automobilistes. Dans d’autres quartiers, les files s’étiraient mais moins nombreuses. La tension sur les carburants, notamment le super, se poursuivait ainsi hier, moins forte parfois mais suscitant encore l’incompréhension.
Manque de produits pétroliers ?
Non, assure la société Naftal, en charge de la distribution des produits pétroliers et dont le P-dg n’a cessé, durant le weekend, de rassurer sur la disponibilité des carburants. Tous les produits sont disponibles, assure Saïd Akreteche sur les ondes radiophoniques. Des assurances qui ne semblent pas convaincre les automobilistes qui continuaient de submerger les entrées des stations.
Non, répondent également les responsables des stations mais qui relèvent, cependant, que la distribution telle que assurée reste insuffisante. Ainsi, le responsable de la station- service du 1er-Mai a, hier, assuré qu’il dispose de stocks de carburants suffisants pour couvrir la demande mais sur une durée limitée. Concernant l’essence super, ce gérant confie que la quantité disponible suffisait pour la journée, en attendant la rotation nocturne des camions-citernes de Naftal. Dans le cas où cette livraison tardera, la distribution de super cessera a contrario des autres produits. D’autant qu’une commande de super faite depuis mercredi dernier n’avait pas encore été satisfaite jusqu’à hier, relève ce responsable qui déplore l’absence de répondant de la société de distribution. Voire, c’est le système de distribution, le choix du mode nocturne et l’interdiction de circulation durant la journée ainsi que la contenance limitée à 27 000 litres pour les camions-citernes et qui ne satisfait pas toujours les gérants que ce gérant conteste. Ce dernier d’en appeler les pouvoirs publics et notamment le Wali d’Alger à lever ces interdictions.
Or, cette situation s’aggrave par la propension des automobilistes à céder aisément à l’intox, aux rumeurs. Lancées dans ce contexte politique et socioéconomique particulier, ces rumeurs sur une grève des agents de Naftal ou une pénurie de carburants ont été pourtant démenties par la société de distribution et même par l’union privée des propriétaires de stations-service. Et ce au-delà des facteurs liés à la vétusté des équipements des stations-service, les retards dans l’accostage des navires et la livraison des dépôts de carburants, et en somme les insuffisances et les dysfonctionnements du système et de la politique énergétique.
C. B.
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