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Ce qu'attendent les patrons algériens de la présidentielle française

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  • Ce qu'attendent les patrons algériens de la présidentielle française

    Pour les patrons algériens, le renouveau des relations franco-algériennes passent par l'économie. De nombreux grands projets industriels français en Algérie sont bloqués.

    En Algérie, l'élection présidentielle française ne laisse personne indifférent. Grâce à la parabole, les débats de la campagne électorale française sont suivis et commentés par la presse et dans les salons privés d'Alger. Plus que la campagne aux législatives locales du 10 mai qui a démarré le 15 avril et dont beaucoup pensent que les résultats sont connus d'avance. Mais aussi parce que les attentes des Algériens et notamment des chefs d'entreprises vis-à-vis du futur président français sont énormes. « La France peut jouer un rôle important dans la ré industrialisation de l'Algérie », estime Brahim Benabdeslam, directeur général de MDI Business school et membre du Forum des chefs d'entreprises (FCE), la plus importante organisation patronale du pays. « Le renouveau des relations algéro-françaises passe inévitablement par l'économie », affirme M. Benabdeslam qui plaide pour une présence forte des PME françaises en Algérie. « Durant la campagne électorale, les relations économiques avec l'Algérie ont été éludées par les candidats. L'Algérie a été traitée sous l'angle politique », déplore M. Abdeslam.

    Frilosité française

    Depuis 2008, les relations franco-algériennes connaissent de fortes turbulences en raison des différents sur la mémoire et l'arrestation à Marseille du diplomate algérien Mohamed Ziane Hasseni dans le cadre de l'enquête de l'assassinat d'un opposant algérien à Paris en 1987. De nombreux grands projets d'investissements français dans la pétrochimie avec Total, l'automobile (Renault) et le médicament (Sanofi-Aventis) pâtissent des tensions politiques récurrentes sous le règne de Sarkozy. La bureaucratie tatillonne de l'administration locale, l'indécision d'Alger, la frilosité des entreprises françaises et la concurrence chinoise ont aggravé la situation. Les deux pays signent des protocoles d'accord, des conventions de partenariat qui voient rarement le jour. Le projet d'implantation d'une usine Renault dans le pays en discussions depuis plusieurs années illustre l'incapacité des deux pays à concrétiser de grands projets industriels. « Un pas en avant et deux pas en arrière de Renault n'est pas fait pour arranger les choses », reconnaît M. Benabdeslam. Les chefs d'entreprises algériens attendent en fait des gestes forts de la part du futur locataire de l'Elysée sur un réel engagement des groupes français dans le développement économique du pays.

    latribune.fr

  • #2
    merci pour l'article soufiane
    veni vidi vici .

    Commentaire


    • #3
      De rien zirds

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      • #4
        Ce qu'attendent les patrons algériens de la présidentielle française
        Le départ de Sarkozy faciliterait beaucoup les échanges commerciaux avec la France ...

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