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L’Algérie sollicitée pour accroître la capacité de prêt du FMI aux pays en crise (Djoudi)

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  • L’Algérie sollicitée pour accroître la capacité de prêt du FMI aux pays en crise (Djoudi)

    L’Algérie a été sollicitée par le FMI pour qu’elle contribue dans le renforcement des capacités de prêt de cette institution financière internationale dans un contexte d’incertitude économique mondiale, a indiqué à l’APS le ministre des Finances, Karim Djoudi, en marge de la réunion de printemps du FMI et de la Banque mondiale.

    Après plusieurs appels lancés par la Directrice générale du FMI, Christine Lagarde, à la communauté internationale pour conforter le "pare-feu" financier de cette institution financière, le G20, rappelle-t-on, s’était engagé vendredi dernier à Washington à accorder au FMI plus de 430 milliards de dollars de ressources supplémentaires.

    ’’La demande a été donc faite par le FMI à l’Algérie en tant que pays doté d’excédents financiers’’ pour accroître les ressources de l’institution de Bretton Woods afin de lui permettre d’accorder des prêts aux pays qui en ont besoin, souligne M. Djoudi.

    Quant à la réponse qui sera donnée, le premier argentier du pays a précisé que l’Algérie "va étudier et évaluer les conditions dans lesquelles cette demande sera proposée dans les détails".

    En effet, explique-t-il, "nous avons besoin de savoir si le FMI envisage de réaliser cette opération de renforcement de ses capacités financières à partir de demandes de prêts ou de dépôts rémunérés, ainsi que le rendement qu’il compte proposer".

    "C’est à partir de ces conditions que nous donnerons la réponse’’, indique le ministre, ajoutant que pour le moment, ’’nous ne disposons pas encore des éléments relatifs aux conditions de cette initiative’’ proposée par le FMI.

    Sur ce plan, M. Djoudi a tenu à rappeler que la gestion prudente des réserves de change du pays se fonde sur trois critères que sont la préservation de la valeur du capital, la couverture contre les risques de change par le maintien notamment d’un portefeuille diversifié, et leur liquidité, c’est-à-dire qu’elles peuvent être retirées à tout moment.

    Quant au délai auquel l’Algérie fera connaître sa position à cette demande, le ministre a seulement avancé qu’elle le fera avant la tenue de la prochaine assemblée annuelle du FMI et de la BM qui aura lieu en octobre prochain à Tokyo (Japon).

    Dans son dernier rapport publié samedi dernier, le FMI estime que l’Algérie clôturerait l’année 2012 avec des réserves de change officielles de 205,2 milliards de dollars et pronostique un matelas de devises de 224,1 milliards de dollars pour 2013 (contre 183,1 milliards de dollars en 2011).

    Par ailleurs, la Banque d’Algérie avait indiqué en août dernier que les placements des réserves à l’étranger, répartis à environ 98% entre les Etats-Unis et l’Europe, avaient rapporté 4,60 milliards de dollars en 2010 (contre 4,74 milliards de dollars en 2009).

    APS
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Pourquoi passé par le FMI, pourquoi ne pas investir directement dans les pays en crise, ce n'est pas simple mais c'est plus rentable.

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    • #3
      @BeeHive

      Ça serait surtout moins "garanti" !
      "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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      • #4
        Harrachi

        Oui, il suffit juste de diversifier l'investissement et de le faire intelligemment, c'est ce que font les capital risque et çà marche, 1 sur 10 investissements est un jackpot qui rembourse les 9 autres.

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        • #5
          @BeeHive

          On aurait donc rien appris de la crise financière qui a secoué les plus grandes économies de la planète ces dernières années ?!

          C'est bien ce genre de doctrines mercantilistes qui ont conduit à l’effondrement du système. Non ?
          "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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          • #6
            Harrachi

            Je ne crois que l'investissement même a risque dans des entreprises est la source de la crise, les banques avec leurs dettes sont les principaux responsables, je te remet la vidéo postée Jawzia sur la dette ici.

            C'est justement en mettant l'argent dans ces banques tel le FMI et on leurs donnant plus de pouvoir qu'on accroit encore plus la crise. Inversement l’investissement dans les entreprises productif est très sain et permet de résorber une partie de la crise économique et sociale.
            Dernière modification par BeeHive, 24 avril 2012, 11h13.

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            • #7
              Vidéo

              Pas possible de visualiser les vidéo et trucs flash au bureau. Dommage !
              "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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              • #8
                Bonjour à tous ^^

                Ce que propose BeeHive est tout à fait sensé, les vieux des swafa (d'el oued) et des mzab, qui sont connu pour leur sens aigu des affaires et du commerce, s'accordent sur la même sagesse qui dit: lazem dima tchouf winrahoum drahmek (faut toujours "voir" ou est ton argent), et "pourquoi sortir le moindre DA" (rentabilité). Dans une société, entreprise petite ou grande ou même investit dans un poulailler est beaucoup plus sur que dans un "livre comptable". Ton exemple harrachi du crash, toutes les valeurs qui se sont cassé la gueule sont celles exposé aux banques et leurs spéculateurs. en gros, ces banques n’investissent pas dans ce qui est fiable et concrètement rentable et sûr, mais ont d'autres critères qui sont à l'opposé de la sûreté (dette, rachat de dette, achat de valeurs "toxiques"...Ect).

                Aussi, en prêtant à l'FMI on n'en récolte rien en retour (à part les intérêts s'il y en a) et pas moyen de négocier quoique ce soit de politique, à la moindre occasion, le gendarme n'hésitera pas à nous remettre sous perfusion forcée si besoin (90's).

                alors que si l’Algérie investit par elle même en participant dans des usines et des pôles de production richesse/technologie (suivant les secteurs dont on a le plus besoin, pas de clubs sportifs) elle aura réalisé un double objectif, rentabilité et plus value (transfert de technologies), sans parler des partenariat et alliances qui en découleront. ces sources de devises diversifiées nous seront salutaires en cas de tournure défavorable des vents pétrolier (baisse des prix, baisse d'exportation), on aura de ce fait élargi notre matelas de devises à plusieurs sources et tout ce qu'une diversité a de positive (moins de risque, plus de stabilité...Ect)

                Et par la même occasion, on aura réduit nos dépense en devises, puisque on peut canaliser une partie de la production pour satisfaire notre propre demande, ou encore produire en Algérie même.

                Pour les dividendes politiques, il y a l'exemple du qatar/france qui est très explicite.

                Le FMI est crée par ces pays pour eux même, si les usa et les pays du G20 accordent un prêt de centaines de milliards de dollars sans hésiter alors qu'ils ont une dette colossale c'est parceque ça leur assure un débouché pour leur industries (contrôle des politiques budgétaires des pays qui ont recours au FMI, ouverture de leurs marchés, désintégration de leur bouclier douaniers/bureaucratiques/subventions... qui entraverait les produits de ces pays d’accéder et d'être plus compétitifs que ceux du marché locale)

                Franchement on est très en retard et on risque de rater le train, on a déjà raté de très belles occasions en or qui ne s'offrent qu'en cas de force majeur, comme les crises de ces dernières années!
                Dernière modification par GLP, 24 avril 2012, 11h58.
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                • #9
                  Soit

                  Mais à bien y regarder, pourquoi donc investir notre argent ailleurs, ou pour sauver des entreprises en difficulté dans des pays ravagés par leur crise financière ?

                  pourquoi ne pas investir localement, au moins dans certains créneaux, et tenter ainsi de combler le vide que vont laisser ceux que la crise a bouffé ?
                  "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                  • #10
                    @Harrachi78
                    pourquoi ne pas investir localement, au moins dans certains créneaux, et tenter ainsi de combler le vide que vont laisser ceux que la crise a bouffé ?
                    Nous n'avons pas l'avancée technologique pour investir localement ni de quoi faire face à ces entreprises c'est un retard qu'on pourra jamaias ratraper (domaine des TIC par exemple), ça serait intelligent de faire des entrée dans les capitals des entreprise leader crédible à influencer un tant soit peu sur leur décision, c'est un peu la politque de µQatar et de la chine.

                    Car même si ces entreprise sont en difficulté financière elle possède des brevet des technologie qui vaut de l'or et C'est vraiment le bon temps pour faire ces emplettes
                    Dernière modification par Histo, 24 avril 2012, 12h02.
                    شبابنا ساهي متزنك في المقاهي مبنك

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                    • #11
                      @Histo

                      Tu sais, la crise à ravagé des pays entiers, en haut et en large et pas seulement dans les TICs ou l'industrie automobile. On pourrait bien trouver certains domaines abordables et où l'on pourrait investir assez gros rapidement ?
                      "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                      • #12
                        @Harrachi
                        Tu sais, la crise à ravagé des pays entiers, en haut et en large et pas seulement dans les TICs ou l'industrie automobile. On pourrait bien trouver certains domaines abordables et où l'on pourrait investir assez gros rapidement ?
                        Investir implique des risques il y a pas de domaine sur même dans la pierre et la crise est là pour le prouver.

                        Après c'est des stratégies soit :

                        1. L'algerie prend les risques qu'il faut pour entrée dans le capital de certain entreprise leader et orienter leur investissement vers le pays et le but là c'est d’orienter ces entreprise vers l'algerie (exemple de l’automobile au lieu d'offrir des avantages il aurait put en 2007/2008 rentré dans le capital de l'entreprise au moment ou l'action était au plus bas).

                        2. préférer des investissement sur des bons de trésor qui rapporte peu d'argent que l'algerie réinvestira dans d'autre bons de trésors ou paiera avec ces importations ... c'est sur mais c'est sans vision ni intérêt immédiat
                        شبابنا ساهي متزنك في المقاهي مبنك

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                        • #13
                          voici une déclaration de Jaques Chirac , tout devient clair,et c'est très bien expliqué

                          http://www.youtube.com/watch?feature...&v=oJeeuHNS-UU

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                          • #14
                            Le FMI a asphyxié les économies des pays émergents et en voie de développement en privatisant leur économie et en faisant du dumping social et maintenant ils veulent qu'on leur prête de l'argent, cette bonne blague

                            Commentaire


                            • #15
                              il faut surtout continuer a laisser ces reserves liquides, disponibles, et diversement reparties geographiquem (New-York, Londres, Francfort, Tokyo et a present Shangai, New-Dehli et Brasilia)

                              elles ont rapportées l'an passé plus de 4 milliards $ sans aucuns risques, cette gestion de bon pere de famille doit continuer

                              ceci etant, si le FMI offre des garanties comparables a la Federal Reserve, la BE e tles aqutres, moi je pense que tout ce qui accroitre notre influence sur les affaires du monde est bon a prendre, il est temps de penser a l'interet superieur du pays

                              et surtout eviter les contre-exemples :

                              Dubai Inc, ou la première faillite d’un fonds souverain

                              http://www.algerie-dz.com/forums/sho...d.php?t=153628
                              pas question de jouer aux émirs frivoles et plus malins que les autres avec les reserves de devises placees a l'etranger, absolument hors de question

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