« Je ne crois plus en la sincérité de Nicolas Sarkozi Et beaucoup de ceux qui m’ont fait confiance ne croient plus dans les postures qui sont les siennes », a lancé hier soir Marine Lepen au 20 Heures de France 2. Au lendemain de son score historique (17,90% et plus de 6 millions d’électeurs), la patronne du Front national se sent pousser des ailes pour la suite.
Aujourd'hui l’UMP a un pied à terre, analyse un de ses stratèges. Mais dans quelques semaines, elle sera à genoux. Et nous verrons naître alors un grand rassemblement patriotique autour de Marine. »
Venger le père. En 2007, Nicolas Sarkozy voulait « tuer » le Front national. En siphonnant les voix frontistes, le chef de l’Etat avait même contraint le parti à se séparer de son siège historique, le Paquebot, pour éponger des dettes abyssales. « Aujourd’hui, c’est déjà loin. Mais Marine n’a pas oublié cette humiliation, dit un cadre. Et sans faire de la psychologie de bas étage, il est certain que ce traumatisme a suscité en elle une envie de lui faire payer à un moment ou à un autre. » « En laissant entendre que nous étions morts, Sarkozy a insulté l’avenir, poursuit Wallerand de Saint-Just, un de ses porte-parole. Cinq ans après, nous n’avons pas oublié… et les électeurs encore moins. »
Entrer à l’Assemblée nationale. « Désormais, nous n’avons qu’un seul objectif : transformer l’essai aux élections législatives de juin », concède Marie-Christine Arnautu, vice-présidente du FN. Dimanche soir, le vote Marine Le Pen a dépassé les 12,5% des inscrits — soit le seuil minimal pour se maintenir au second tour des législatives — dans 353 circonscriptions. « Ça veut dire que nous serons qualifiés dans ces circonscriptions si ces scores se révélaient être les mêmes aux élections législatives », a insisté Le Pen hier soir. « Ce sont dans ces territoires, notamment en Champagne-Ardenne, en Lorraine, en Paca ou encore dans le Nord-Pas-de-Calais que nous allons concentrer nos efforts pour juin prochain », précise Bruno Bilde, directeur de la communication, avant d’ajouter : « Il s’agira pour l’essentiel de triangulaires a priori fatales à l’UMP. » Au final, le FN espère faire élire une dizaine de députés, peut-être plus, au détriment des candidats de la majorité présidentielle.
Olivier Beaumont | Le Parisien
Aujourd'hui l’UMP a un pied à terre, analyse un de ses stratèges. Mais dans quelques semaines, elle sera à genoux. Et nous verrons naître alors un grand rassemblement patriotique autour de Marine. »
Venger le père. En 2007, Nicolas Sarkozy voulait « tuer » le Front national. En siphonnant les voix frontistes, le chef de l’Etat avait même contraint le parti à se séparer de son siège historique, le Paquebot, pour éponger des dettes abyssales. « Aujourd’hui, c’est déjà loin. Mais Marine n’a pas oublié cette humiliation, dit un cadre. Et sans faire de la psychologie de bas étage, il est certain que ce traumatisme a suscité en elle une envie de lui faire payer à un moment ou à un autre. » « En laissant entendre que nous étions morts, Sarkozy a insulté l’avenir, poursuit Wallerand de Saint-Just, un de ses porte-parole. Cinq ans après, nous n’avons pas oublié… et les électeurs encore moins. »
Entrer à l’Assemblée nationale. « Désormais, nous n’avons qu’un seul objectif : transformer l’essai aux élections législatives de juin », concède Marie-Christine Arnautu, vice-présidente du FN. Dimanche soir, le vote Marine Le Pen a dépassé les 12,5% des inscrits — soit le seuil minimal pour se maintenir au second tour des législatives — dans 353 circonscriptions. « Ça veut dire que nous serons qualifiés dans ces circonscriptions si ces scores se révélaient être les mêmes aux élections législatives », a insisté Le Pen hier soir. « Ce sont dans ces territoires, notamment en Champagne-Ardenne, en Lorraine, en Paca ou encore dans le Nord-Pas-de-Calais que nous allons concentrer nos efforts pour juin prochain », précise Bruno Bilde, directeur de la communication, avant d’ajouter : « Il s’agira pour l’essentiel de triangulaires a priori fatales à l’UMP. » Au final, le FN espère faire élire une dizaine de députés, peut-être plus, au détriment des candidats de la majorité présidentielle.
Olivier Beaumont | Le Parisien
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