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Burundi : Accord de paix .

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  • Burundi : Accord de paix .

    La page internationale est une page essentielle qui nous permet d'observer le monde et ses avancées sur le plan interne de chaque pays mais aussi sur leur relation aux autres .
    L'Algerie est un pays Africains , même si certains l'oublient .
    Le sujet de ce soir est un Evenement historique dans l'histoire du Burundi (détail du pays ).
    Ce pays situé dans la région des Grands lacs (région sensible ) vient de connaitre un pas vers la paix très important qui était attendu depuis plusieurs années .
    Il aura fallut attendre la médiation de l'Afrique du Sud pour voir les choses se débloquer .
    L'article qui suit nous donne le contexte de la signature de l'accord de paix entre le Gouvernement du Burundi et le Palipehutu-FNL .
    je suis content pour les citoyens de ce pays et pour les Africains en generale .
    Il y a tout lieu de remercier l'aide de l'Afrique de sud pour apaiser les coeurs .

    Ndzinga Amougou


    C'est sans doute le plus beau succès diplomatique du chef d'Etat burundais Pierre Nkurunziza, seulement au pouvoir depuis quelques mois. Il a réussi à faire signer hier aux Forces nationales de Libération (FNL), fortes de 3000 combattants, la dernière rébellion encore en activité dans le pays, le texte mettant un terme à treize années de lutte armée dans le pays approuvé la veille. Cette lutte armée a provoqué la mort de plus de 300.000 Burundais et compromis pour une longue période le développement de ce petit pays d'à peine 28.000 km_, classé le troisième pays le plus pauvre du monde par la Banque mondiale.

    En effet, selon des informations concordantes, 68% de la population burundaise vit en dessous du seuil de la pauvreté. Et cette pauvreté a été aggravée par une impitoyable guerre entre rebelles hutus et l'armée nationale qui, jusqu'à l'année dernière, était encore dominée par la minorité tutsie. A l'arrivée au pouvoir du président Nkurunziza, l'année dernière, tous les mouvements de rébellion, exceptés les FNL, ont décidé de déposer les armes. Il fallait donc trouver les mots pour convaincre la dernière rébellion, les Forces nationales de Libération (FNL) de le faire aussi. Cela n'a pas été facile.

    Appelée à la rescousse, la Tanzanie a dû baisser les bras après quelques mois seulement de tractations. Le gouvernement burundais se méfiait de cette médiation tanzanienne soupçonnée d'être favorable aux thèses de la rébellion. C'est alors que les Sud-Africains ont décidé de prendre les choses en main. Les tractations entamées le 29 mai dernier ont abouti samedi dernier, mais ont connu 24 h d'atermoiements. Tout est ensuite revenu dans l'ordre et le Burundi peut désormais envisager l'avenir avec optimisme. Seul point noir au tableau : le Frodebu (Front pour la démocratie au Burundi), le deuxième parti politique du pays lequel a obtenu 25% des suffrages aux législatives de l'année dernière le parti présidentiel, a quitté le gouvernement le mois dernier. Cela ne semble en rien avoir entamé la crédibilité de ce gouvernement qui vole de victoire en victoire.

    Bien que ce gouvernement soit exsangue après 13 ans de guerre et une année de sécheresse, le président de la République a décidé le 1er mai dernier lors de la fête du travail d'augmenter les salaires à hauteur de 15% à compter du 1er juillet prochain. Il a également décidé de la gratuité des frais d'accouchement dans les hôpitaux publics, une mesure qui ferait sourire ailleurs. Mais lorsqu'on sait qu'au moins un tiers des femmes qui vont accoucher dans les hôpitaux burundais, à cause justement du niveau de vie très bas de la population, restent souvent prisonnières de ces établissements parce qu'elles ne peuvent pas s'acquitter des frais médicaux, on comprend la justesse de la mesure présidentielle. De toute évidence, le pays va donc pouvoir désormais vivre en paix et s'atteler à ses tâches de développement. L'accord d'hier met un terme définitif à une longue période d'instabilité et d'insécurité qui a gravement nui au pays, et que tous les Burundais voudraient oublier à jama is.


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