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Contes de Tamazgha et du monde

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    Contes de Berbérie et du monde
    Des contes et légendes de notre enfance
    C’est un livre fort plaisant que celui qu’a écrit Ounissi Mohamed Salah intitulé Contes de Berbérie et du monde (Tinfusin s’tmazgh a d umadal). Divisé en trois parties d’inégales longueurs portant chacune un titre évocateur (Contes du temps où parlaient les animaux, Contes de la grand-mère berbère, Contes magiques de lointains pays, ce livre nous donne à savourer en amazigh et en français de succulentes histoires qui nous rappellent les veillées d’antan au coin du feu.
    Animaux, hommes, ogres, fées... défilent devant nous pour nous enseigner à être humain. Le méchant est battu à plate couture par le bon, le mal par le bien. L’auteur a écrit aussi ce livre pour nous permettre de jeter un regard sur l’homme berbère, car ces contes, quelle que soit leur véritable origine, ont tous été pétri à la pâte berbère.
    On voit évoluer devant nous des personnages qui nous ressemblent par leurs travers et leurs vertus. D’ailleurs, l’auteur nous fait redécouvrir l’Amazigh chez lui, dans la rudesse de son environnement, dans la simplicité de sa vie quotidienne, dans la limpidité de son âme, dans la naïveté de sa croyance, dans sa sincérité débordante, dans son sens du civisme déjà très développé, dans son contact facile avec son environnement, dans son indépendance avec la nature dans laquelle il vit et avec laquelle il vit. Nous retrouvons dans ces contes une sagesse, une expérience et un savoir-faire qui témoignent de la grandeur de cet homme qui a toujours dominé son monde.
    Ce livre enrichi d’un glossaire amazigh-français est à lire absolument pour se retremper dans le monde féérique de nos anciens.

    Boualem B.

  • #2
    Bonjour,

    Les contes écrits par Mohamed Salah Ounissi sont très interessants. En effet, il a recueilli des contes des Aurès, qui restent, pour la plupart, inconnus.

    Les Aurès sont une vaste région berbérophone où il y a un patrimoine culturel très riche, mais qui a été peu décrit, étudié ou écrit par les savants. Il faut impérativement étudier le patrimoine culturel linguistique et littéraire de cette région.

    Aujourd'hui, on constate qu'il y a un nombre de plus en plus important d'intellectuels et d'étudiants de la région chaouie qui commencent à s'intéresser à la sauvegarde de leur patrimoine culturel. Cependant, ils manquent de moyens et ils n'y a pas beaucoup de communications entre eux.

    Récemment, j'ai eu l'occasion de visiter Batna, où l'on a organisé une rencontre des enseignants de langue amazighe, et j'ai constaté que les enseignants, dont une bonne partie sont également des chercheurs dans la langue chaouie, manquent de tout, et plus spécialement de livres. Les livres disponibles dans la capitale ou en Kabylie ne leur parviennent pas. Le mieux, pour eux c'est de s'organiser, d'avoir des communications entre eux ainsi qu'avec d'autres groupes berbères, surtout de Kabylie et du Maroc.

    Je souhaite bon courage pour nos frères chaouis qui travaillent pour la sauvegarde de notre langue amazighe.

    Au revoir

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