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Benmeradi : « Renault refuse d’implanter son usine à Belara à Jijel »

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  • Benmeradi : « Renault refuse d’implanter son usine à Belara à Jijel »

    Le principal conflit qui oppose le gouvernement algérien au constructeur automobile « Renault » consiste dans le lieu choisi pour la réalisation de l’usine en Algérie, a annoncé le ministre de l’Industrie, des PME et de l’Investissement, M. Mohamed Benmeradi.

    Les Français veulent que cette usine soit construite soit à Alger ou à Oran. Le site proposé par l’Algérie, Belara à Jijel, est loin du bassin de l’emploi et n’offrait pas les opportunités nécessaires, ont considéré les français. En marge de la rencontre d’hommes d’Affaire Algéro-allemands à l’hôtel Al-Djazair à Alger, le ministre Benmeradi a révélé que les représentants du groupe français demandent à ce qu’on leur accorde une assiette foncière sise à Alger ou à Oran et ont qualifié les deux villes de riches en main-d’œuvre et talents nécessaires pour lancer le projet de réalisation d’usine de construction automobile en Algérie. « Nous n’avons pas encore proposé un autre lieu pour la construction de l’usine, nous tenons à ce que le projet soit réalisé à Bellara », a-t-il ajouté. « Pour nous la zone de Bellara c’est l’arrière pays de Constantine qui est une plateforme de l’industrie mécanique", a indiqué le ministre. La délégation ministérielle allemande présidée par le secrétariat d’Etat et ministre Fédérale de l’Economie et de la Technologie, Mme Ruth Herks, à la tête d’une délégation de 40 investisseurs allemands sont entrain d’examiner les possibilités et opportunités d’investissement avec leurs homologues algériens dans le cadre des travaux et débats qui seront couronnées par un PV, qui sera signé ultérieurement par les deux parties. La même responsable a affirmé que les hommes d’Affaires et chefs d’entreprises allemands sont arrivés en Algérie pour réaliser plusieurs projets. Ils ont, également, exprimé leur prédisposition à participer à un important programme de formation dans multiples demandes, dont celui de la santé, de l’Industrie, de l’aviation, de la justice, des technologies des médias et de la communication.

    Alger /S. Ben Abderrahmane
    el khabar
    Tout systeme logique est nécéssairement incomplet

    Gödel

  • #2
    Nous n’avons pas encore proposé un autre lieu pour la construction de l’usine, nous tenons à ce que le projet soit réalisé à Bellara
    ------------------------------------------------------------------------
    A votre avis qui met les batons dans les roues?
    Tout systeme logique est nécéssairement incomplet

    Gödel

    Commentaire


    • #3
      Emplacement

      Je ne vois pas pourquoi les empêcher de réaliser leur usine là où ils le souhaitent ? Oran à bien besoin de choses de ce genre il me semble !?
      "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

      Commentaire


      • #4
        Je ne vois pas pourquoi les empêcher de réaliser leur usine là où ils le souhaitent ? Oran à bien besoin de choses de ce genre il me semble !?
        Qui sait, peut-être qu'ils cherchent uniquement un terrain juteux pour le revendre avec une plus-value dans quelques années en prétextant d'entraves administratives. Ce n'est pas par hasard qu'ils négocient l'acquisition du terrain à un tarif symbolique.

        Commentaire


        • #5
          ils ne realiseront rien du tout ni a oran ni ain elhaloufa, il faut bien une débouché pour les 400000 vehicules qui sortiront de leur usine a tanger.
          renault cherche ses interets et c´est normal dans le monde du business, reste que les vendus et les trous de c. qui nous gouvernent et qui sont en charge de notre economie font de meme, c´est a dire penser a l´interet de l´algerie avant les leurs, et la soyez en sure que des fabricants de vehicules s´installeront chez nous.

          Commentaire


          • #6
            Pour clore définitivement ce sujet sur Renault voici une chronique de Mustapha Hammouche qui décrit l'état des lieux et qui résume bien la situation:

            « Benmeradi continuera-t-il longtemps à réchauffer cette histoire creuse d'usine Renault ? Rassurons-le : les Algériens ne tiennent pas à ce que les automobiles soient fabriquées dans leur pays. D'abord, parce qu'ils ont eu à tester le “made in Algeria” avec les mobylettes Guelma et les camions Sonacome. Ensuite, parce qu'en douze ans de régime, ils ont fini par comprendre que le développement n'est pas son souci. Son affaire, c'est la rente : et les Algériens veulent qu'après le lait et la farine, et après le sucre et l'huile, la pomme de terre soit, à son tour, subventionnée.
            Ils ne veulent même pas d'emplois, puisque dans ce système, ce n'est pas la meilleure manière de gagner sa vie que de décrocher un poste de travail. Pas plus tard qu'hier, au square Port-Saïd, le spectacle était édifiant : la police tenant en respect les greffiers en grève, repoussés vers ce jardin public pour être éloignés du Palais de justice d'Alger, pendant qu'autour, les cambistes informels continuaient leur trafic de devises dans la plus totale sérénité et même en pestant contre ces fonctionnaires venus perturber l'espace réservé à leur business. La rente a fait du pays un bazar de produits importés où tout est alors ramené à l'équivalent devises de notre monnaie. On s'est trop habitués à acheter pour penser à fabriquer. État et citoyens ont intégré cette nouvelle donnée culturelle. Les générations d'après-pétrole se débrouilleront avec ce déficit “civilisationnel”.
            Mais, dans un contexte qui n'est ni à l'investissement productif ni à l'invasion des capitaux étrangers, la psychologie du consommateur est entièrement tournée vers sa capacité à acquérir des articles importés. Or, malgré la panne économique structurelle, il y a comme un incompréhensible acharnement communicationnel sur le thème chimérique de “projets” productifs. Le ministre de la Santé prévoyait, il n'y a pas longtemps, d'exporter du médicament, dès 2014 et son homologue des Transports, des bateaux !
            Si la plupart des responsables n'insistent pas trop longtemps sur leurs utopies “industrialisantes”, le ministre de l'Industrie revient régulièrement sur un projet dont il est seul à croire en sa viabilité. Hier, Benmeradi nous redisait ce que Carlos Ghosn, président-directeur général de Renault, avait dit il y a plus de deux mois et demi, à savoir que Renault refusait d'installer une usine à Bellara et que… les discussions se poursuivaient. Ce qui veut dire que ces discussions n'ont pas avancé depuis le début de février au moins. “Les discussions ont pris plus de temps que prévu”, explique le ministre. Renault refuse de s'installer à Bellara et nos autorités tiennent “à ce que le projet soit réalisé à Bellara”, pour respecter quelque plan de développement aménagé. Première nouvelle ! Alors, retard ou impasse ? Car les objections du constructeur sur les questions du potentiel de sous-traitance, de la localisation et des capacités de production projetées ne sont pas nouvelles.
            Cette histoire prend des allures d'activité diplomatique où la discussion avec le partenaire tient parfois lieu d'objectif. Et sert de motif de communication politique à destination d'un citoyen qui rêve plus de voiture que d'usine à voitures.
            En attendant que le mirage Renault rejoigne le cimetière des usines automobiles inauguré dès les années 1970 par la Mina 4, bien avant la fameuse Fatia.
            »
            Écrire l’Histoire, c’est foutre la pagaille dans la Géographie...

            Commentaire


            • #7
              « Benmeradi continuera-t-il longtemps à réchauffer cette histoire creuse d'usine Renault ? Rassurons-le : les Algériens ne tiennent pas à ce que les automobiles soient fabriquées dans leur pays. D'abord, parce qu'ils ont eu à tester le “made in Algeria” avec les mobylettes Guelma et les camions Sonacome. Ensuite, parce qu'en douze ans de régime, ils ont fini par comprendre que le développement n'est pas son souci. Son affaire, c'est la rente : et les Algériens veulent qu'après le lait et la farine, et après le sucre et l'huile, la pomme de terre soit, à son tour, subventionnée.
              Ils ne veulent même pas d'emplois, puisque dans ce système, ce n'est pas la meilleure manière de gagner sa vie que de décrocher un poste de travail. Pas plus tard qu'hier, au square Port-Saïd, le spectacle était édifiant : la police tenant en respect les greffiers en grève, repoussés vers ce jardin public pour être éloignés du Palais de justice d'Alger, pendant qu'autour, les cambistes informels continuaient leur trafic de devises dans la plus totale sérénité et même en pestant contre ces fonctionnaires venus perturber l'espace réservé à leur business. La rente a fait du pays un bazar de produits importés où tout est alors ramené à l'équivalent devises de notre monnaie. On s'est trop habitués à acheter pour penser à fabriquer. État et citoyens ont intégré cette nouvelle donnée culturelle. Les générations d'après-pétrole se débrouilleront avec ce déficit “civilisationnel”.
              Mais, dans un contexte qui n'est ni à l'investissement productif ni à l'invasion des capitaux étrangers, la psychologie du consommateur est entièrement tournée vers sa capacité à acquérir des articles importés. Or, malgré la panne économique structurelle, il y a comme un incompréhensible acharnement communicationnel sur le thème chimérique de “projets” productifs. Le ministre de la Santé prévoyait, il n'y a pas longtemps, d'exporter du médicament, dès 2014 et son homologue des Transports, des bateaux !
              Si la plupart des responsables n'insistent pas trop longtemps sur leurs utopies “industrialisantes”, le ministre de l'Industrie revient régulièrement sur un projet dont il est seul à croire en sa viabilité. Hier, Benmeradi nous redisait ce que Carlos Ghosn, président-directeur général de Renault, avait dit il y a plus de deux mois et demi, à savoir que Renault refusait d'installer une usine à Bellara et que… les discussions se poursuivaient. Ce qui veut dire que ces discussions n'ont pas avancé depuis le début de février au moins. “Les discussions ont pris plus de temps que prévu”, explique le ministre. Renault refuse de s'installer à Bellara et nos autorités tiennent “à ce que le projet soit réalisé à Bellara”, pour respecter quelque plan de développement aménagé. Première nouvelle ! Alors, retard ou impasse ? Car les objections du constructeur sur les questions du potentiel de sous-traitance, de la localisation et des capacités de production projetées ne sont pas nouvelles.
              Cette histoire prend des allures d'activité diplomatique où la discussion avec le partenaire tient parfois lieu d'objectif. Et sert de motif de communication politique à destination d'un citoyen qui rêve plus de voiture que d'usine à voitures.
              En attendant que le mirage Renault rejoigne le cimetière des usines automobiles inauguré dès les années 1970 par la Mina 4, bien avant la fameuse Fatia.
              »
              Nul, très nul. Sa place est dans la poubelle de Oued-Essamar.

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              • #8
                Nul, très nul.
                Mais encore ?
                Écrire l’Histoire, c’est foutre la pagaille dans la Géographie...

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                • #9
                  Les Français veulent que cette usine soit construite soit à Alger ou à Oran. Le site proposé par l’Algérie, Belara à Jijel, est loin du bassin de l’emploi et n’offrait pas les opportunités nécessaires,
                  ils ont raison ces français, bellara est loin du bassin de l'emploi mais tout pres du lac de chomage. irouhou ikawdo...
                  There's nothing wrong with being shallow as long as you're insightful about it.

                  Commentaire


                  • #10
                    Excellente born!

                    ∑ (1/i²) = π²/6
                    i=1

                    Commentaire


                    • #11
                      ils ont raison ces français, bellara est loin du bassin de l'emploi mais tout pres du lac de chomage. irouhou ikawdo...
                      bien dit, une reaction du fond du coeur !

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                      • #12
                        La bonne blague, le bassin de l'emploi.

                        Quelle bonne excuse ! Ont-ils oublié si vite, que des Algériens ont pris bateau/train/avion pour travailler sur leurs chaînes de montage "ché rinou et bigeo" ?

                        Sans oublier "citrowayen".
                        Dernière modification par RoboCop, 26 avril 2012, 20h57.
                        Il y a des gens si intelligents que lorsqu'ils font les imbéciles, ils réussissent mieux que quiconque. - Maurice Donnay

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                        • #13
                          La bonne blague, le bassin de l'emploi.
                          Ben oui! Les Français continuent toujours à se comporter en terrain conquis.
                          La question est : Qu'est-ce qui leur fait croire ça?
                          Écrire l’Histoire, c’est foutre la pagaille dans la Géographie...

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                          • #14
                            Ben oui! Les Français continuent toujours à se comporter en terrain conquis.
                            La question est : Qu'est-ce qui leur fait croire ça?


                            Ils ont pas besoin de venir implanter leur usine chez nous.

                            Ils peuvent exporter et on a aucune loi pour les en empêcher ou faire une discrimination préférentielle pour les véhicules fabriqués chez nous même avec 1% de production locale ou du montage de kit pur et simple.

                            Pourquoi tu veux qu'ils croient pas qu'ils sont en terrain conquis dès lors??

                            ∑ (1/i²) = π²/6
                            i=1

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                            • #15
                              "Renault est la première marque en Algérie, il n'est pas question de laisser qui que ce soit venir construire en Algérie une usine. Si le gouvernement algérien souhaite une usine en Algérie, nous préférons que ce soit une Renault"
                              chikour yaw , je serai pas contre une taxe sur la première marque moi...
                              وقد طوَّفتُ في الآفاق حتى رضيتُ من الغنيمة بالإيابِ

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