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Démantèlement tarifaire avec l’Union Européenne,Une perte potentielle de 8,5 milliards de dollars pour l’Algér

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  • Démantèlement tarifaire avec l’Union Européenne,Une perte potentielle de 8,5 milliards de dollars pour l’Algér

    Le maintien du démantèlement tarifaire des produits importés de l’Union européenne aura causé 8,5 milliards de dollars de pertes d’ici à 2017 pour l’Algérie.

    Selon le ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, s’exprimant lors des travaux de la commission mixte algéro-allemande, le Trésor public a déjà enregistré une perte de 3 milliards de dollars. Or, sur la base d’une simulation avec une facture constante des importations provenant de l’Union européenne, Mohamed Benmeradi estime que le Trésor pourrait perdre 8,5 milliards de dollars sur la période allant de 2010, date du gel du démantèlement par l’Algérie, à 2017 (date prévue pour la création de la zone de libre-échange algéro-européenne).

    Ainsi, Mohamed Benmeradi déplore qu’en dépit des incitations en matière d’investissement qu’offre l’accord d’association, les investissements européens en Algérie sont demeurés inférieurs à 3,5 milliards de dollars entre 2005 et 2011 (dont plus d’un milliard dans les hydrocarbures et moins d’un milliard seulement vers la production des biens destinés au marché local ou à l’exportation). Voire, les exportations de l’UE vers l’Algérie ont atteint près de 100 milliards de dollars alors que les exportations algériennes hors hydrocarbures n’ont pas totalisé 5 milliards de dollars, entre 2005 et 2011.

    Par le Soir d’Algérie

  • #2
    L'accord d'association signé en 2002, entré en vigueur en 2005 a été vendu par le gouvernement a l'époque comme un grand exploit, montre aujourd'hui la faible maitrise des choses économiques et l'absence de vision a long terme chez nos dirigeants.

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    • #3
      Précisions

      le Trésor public a déjà enregistré une perte de 3 milliards de dollars.
      Sur la période 2005-2010.
      le Trésor pourrait perdre 8,5 milliards de dollars sur la période allant de 2010, date du gel du démantèlement par l’Algérie, à 2017 (date prévue pour la création de la zone de libre-échange algéro-européenne).
      Montant épargné par la décision dugel du démantelement et initiation de renégotiation.

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      • #4
        Bonjour à Tous

        Le maintien du démantèlement tarifaire des produits importés de l’Union européenne aura causé 8,5 milliards de dollars de pertes d’ici à 2017 pour l’Algérie.
        Je suis très étonné que le journaliste n'a pas fait attention à la faute de conjugaison flagrante.

        Voici un titre d’un autre journaliste qui maitrise mieux son français :

        L’Algérie aurait perdu 8,5 milliards (mds) de dollars de recettes de Trésor d’ici à 2017, si elle avait maintenu en vigueur le démantèlement tarifaire des produits importés de l’UE, a indiqué, hier à Alger, le ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, M. Mohamed Benmeradi. « Le démantèlement tarifaire avec l’Union européenne a déjà eu pour conséquence une perte de recettes pour le Trésor équivalente à 3 mds de dollars », a déclaré le ministre lors des travaux de la commission mixte algéro-allemande.

        Maghreb Emergent 24/04/2012
        ça n'a pas du tout le même sens, pour l'un les 8.5 Mds $ sont perdu, alors que pour l'autre ils ont été épargnés.
        .


        Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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        • #5
          Que vient il pleurer maintenant ? Si vous avez du courage retirez vous de ces accords de libre echange (et arreter les discussion pour la future entree dans l'OMC qui achevera le pays), l'Algerie n'est considéree que comme un comptoir pour les marchandises du monde entier.
          "When I saw the Hoggar Mountains, my jaw dropped. If you think of Bryce, or Canyonlands National Park, you're close, but the Hoggar Mountains are more spectacular." David Ball, Empire of sands

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          • #6
            8,5 milliards d'euros de moins pour Bruxelles, et de plus pour nous ... héhéhé !

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            • #7
              Montant épargné par la décision dugel du démantelement et initiation de renégotiation.
              Pas tout a fait, il y a gel et non annulation, ce qui fait que les proportions du démantèlement tarifaire déjà exécute depuis 2005 sont maintenu et toujours en vigueur. En 2010 le démantèlement tarifaire déjà effectué est de:
              - 100% pour une première liste (active la signature de l’agrément en 2005)
              - 60% pour une deuxième liste (20% par an et deux ans après la signature)
              - et 30% sur une troisième liste (10% par an et deux après signature en 2005).

              Ce qui fait, qu'entre 2010 et 2015, l'Algérie subira au moins les mêmes pertes qu'entre 2005 et 2010, soit une perte de plus de 3 milliards de dollars. Sans compter le fait que le gel est limité a un maximum de 3ans, et qu'a partir de 2013 démantèlement tarifaire reprendra avec le même taux, 10 et 20% par an selon la liste jusqu'au libre échange.

              Entre 2005 et 2010 l’Algérie n'a exporté que 5 milliards hors hydrocarbure a l’Europe. Par simple calcul on peut on déduire qu'avec les 3 milliards perdu du démantèlement tarifaire, l’Algérie aurait pu prendre en charge la totalité de cout des taxe douanière des exportateurs algériens et en plus leur offrir un cadeau bonus de plus de 30% de la valeur exportée. Le même rasionnement pour etre fait pour la période 2010-2015.

              Certes l’économie n'est pas une science exact et souvent imprévisible, mais la décision d'association avec l'Euope était plus une décision politique qu’économique. Bouteflika, a l’époque mal élu, n’arrêtait pas de faire le tour de monde et essayer par tout les moyens de se faire reconnaitre et de plaire a la communauté internationale. D'ailleurs il s'est précipité de signer le contrat durant la présidence de l'union européenne par l’Espagne, un partenaire avec qui il espérait beaucoup de chose.

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              • #8
                Bouteflika, a l’époque mal élu, n’arrêtait pas de faire le tour de monde et essayer par tout les moyens de se faire reconnaitre et de plaire a la communauté internationale. D'ailleurs il s'est précipité de signer le contrat durant la présidence de l'union européenne par l’Espagne, un partenaire avec qui il espérait beaucoup de chose.
                si l'economie n'est certes pas une science exacte, on peut en dire autant de l'analyse pôliticienne et partisanne, qui me semble encore moins une science exacte ...

                la tunisie, l'egypte et le maroc ont signés des accords de libre echange autrement moins favorables, bien moins protecteurs, et ceci est en train de leur couter enormement en termes de stabilité economique

                ils se croyaient malins en y allant chacun de son coté ... on aura profité de leurs erreurs, et negocié autrement plus serrés, comme a notre habitude


                ps : les chinois et leur agence de notation Dagong attribuent desormais une note souveraine a long terme moins favorable a l'espagne (BB), qu'a l'algerie (BBB) ... ceci expliquant cela

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                • #9
                  si l'economie n'est certes pas une science exacte, on peut en dire autant de l'analyse pôliticienne et partisanne, qui me semble encore moins une science exacte ...
                  Ce n'est pas une analyse mais une simple déduction, il peut être vrais comme il peut être fausse, mais elle n'est certainement pas partisane, l'Algérie est mon seul parti.

                  la tunisie, l'egypte et le maroc ont signés des accords de libre echange autrement moins favorables, bien moins protecteurs, et ceci est en train de leur couter enormement en termes de stabilité economique
                  Ces pays n'ont pas la même économies que l'Algérie, leurs pertes sont probablement beaucoup moins importante que ceux de l'Algérie

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                  • #10
                    Ces pays n'ont pas la même économies que l'Algérie, leurs pertes sont probablement beaucoup moins importante que ceux de l'Algérie
                    tiens donc ?!?

                    et en se basant sur quoi peut-on affirmer ceci ? leur balance commerciale (deficitaire de maniere extravagante), a moins que ce ne soit leur balance des paiements (carrements apocalyptique...), etc etc ...


                    mais revenons plutot a l'enorme contresens de l'article posté en premier lieu, heureusement corrigé depuis :

                    L’Algérie aurait perdu 8,5 milliards (mds) de dollars de recettes de Trésor d’ici à 2017, si elle avait maintenu en vigueur le démantèlement tarifaire des produits importés de l’UE, a indiqué, hier à Alger, le ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, M. Mohamed Benmeradi. « Le démantèlement tarifaire avec l’Union européenne a déjà eu pour conséquence une perte de recettes pour le Trésor équivalente à 3 mds de dollars », a déclaré le ministre lors des travaux de la commission mixte algéro-allemande.

                    Maghreb Emergent 24/04/2012
                    ce qui donne un sens tout autre a cette (bonne) nouvelle ...

                    Commentaire


                    • #11
                      L’Algérie découvre le bilan désastreux de sa politique

                      par Hocine Lamriben, El Watan, 26/04/2012

                      Le démantèlement tarifaire a eu pour conséquence une perte de recettes pour le Trésor de 3 milliards de dollars.

                      L’Accord d’association entre l’Algérie et l’Union européenne illustre une gestion maladroite d’un dossier sensible qui, pourtant, risque d’hypothéquer l’avenir des entreprises locales. Entré en vigueur en septembre 2005, le processus de démantèlement tarifaire a «sensiblement creusé les équilibres des échanges commerciaux hors hydrocarbures», a souligné hier Mohamed Benmeradi, ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, lors d’une réunion de la commission mixte algéro-allemande. Entre 2005 et 2011, les pays membres de l’UE ont exporté vers l’Algérie pour près de 100 milliards de dollars de biens et services alors que les exportations algériennes hors hydrocarbures vers le marché européen n’ont pas totalisé 5 milliards de dollars durant la même période, a-t-il rappelé dans son discours devant des hommes d’affaires allemands.

                      Pour le ministre, cette situation s’explique «par les difficultés réglementaires auxquelles sont confrontées les entreprises algériennes pour l’accès au marché européen, mais aussi et surtout par le degré encore insuffisant de la productivité et de la compétitivité de ces mêmes entreprises». Même constat pour les échanges agricoles. «Sur les 17 contingents tarifaires au profit des produits algériens, 11 ont connu une consommation nulle et 6 une utilisation symbolique alors que sur les 80 contingents arrêtés pour les produits européens, 52 ont été totalement épuisés et le reste consommé à des niveaux appréciables», a souligné M. Benmeradi.

                      Au final, le démantèlement tarifaire a eu pour conséquence une perte de recettes pour le Trésor de 3 milliards de dollars, a encore fait savoir le ministre. L’Algérie aurait payé encore cher sa politique si elle n’avait pas procédé au gel du démantèlement tarifaire en septembre 2010. «Une simulation constante des exportations en provenance des pays membres de l’UE aboutirait, de l’aveu de M. Benmeradi, à une perte additionnelle de 8,5 milliards de dollars pour le Trésor public sur la période allant de 2010 à 2017.»

                      Toujours d’après le ministre, le démantèlement tarifaire, qui a atteint près de 80%, «suscite déjà de graves préoccupations sur le devenir de l’économie algérienne». «De nombreuses entreprises n’arrivent pas à soutenir la concurrence sur le marché local avec les produits européens importés sans taxes et sont menacées de disparition.

                      Pour leur part, les investisseurs étrangers hors Union européenne sont découragés car, en dépit des avantages en matière de production (notamment le coût de la main-d’œuvre et de l’énergie), la compétition leur serait difficile face à des produits fabriqués par des entreprises européennes de haute performance et dans un environnement parfaitement adapté», a déploré le ministre. Dans ce cas, l’avenir demeure sombre. «Devant cette situation, le gouvernement est de plus en plus interpellé par les opérateurs économiques quant à leur survie. Il voit enfin surgir des risques sérieux sur la viabilité de ses efforts de modernisation de l’économie nationale avec, de surcroît, les perspectives d’épuisement de la rente des hydrocarbures dans quelques décennies seulement», a-t-il dit.

                      Avant la signature de l’Accord d’association en 2002, plusieurs observateurs et experts avaient mis en garde les autorités quant aux risques d’adhésion à une zone de libre-échange avant d’entamer les réformes structurelles nécessaires au passage de l’économie nationale vers une économie productive.

                      Des observateurs soutenaient que la ratification de l’accord répondait davantage à des considérations politiques qu’économiques.

                      Ce n’est qu’après avoir découvert les dégâts d’un tel processus que le gouvernement a réagi, sous la pression des opérateurs économiques algériens. En 2010, il a soumis une série de propositions pour le report de la date de création d’une zone de libre-échange avec l’UE à 2020 au lieu de 2017, comme prévu dans l’accord paraphé.

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                      • #12
                        ce qui donne un sens tout autre a cette (bonne) nouvelle ...
                        Perdre 3 milliards au lieu de 8 Milliards quand on peut gagner des milliards est une bonne nouvelle pour toi. Soit tu l'as l'esprit de loser ou tu as fumé beaucoup de pétrole.

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                        • #13
                          L’Algérie découvre le bilan désastreux de sa politique
                          quand on sait que la pays a quadruplé son PIB,
                          a remboursé 33 milliards de dettes,
                          épargné plus de 180 milliards,
                          lancé trois plans de relance, un de 90 milliards, un autre de 150 milliards et a présent un troisième de 286 milliards,
                          sans compter les avoirs en banque nationales de plus de 150 milliards,

                          je rêve de voir l'economie algerienne continuer encore longtemps ce desastre ! ce serait alors le plus beau jour de ma vie !

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                          • #14
                            Soit tu l'as l'esprit de loser ou tu as fumé beaucoup de pétrole.
                            bigre !

                            avec de tels arguments je suis tout chamboulé

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                            • #15
                              Tout ce que tu cites plus haut est le simple résultats du prix élevé du pétrole.

                              je rêve de voir l'economie algerienne continuer encore longtemps ce desastre ! ce serait alors le plus beau jour de ma vie !
                              Continue a rêver mais je pense que tu devrais changé d'avatar car tu ne lui rends pas du tout service avec ces raisonnements.

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