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Benmeradi impute le retard à la partie française Le projet Renault Algérie, c’est fini !

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  • Benmeradi impute le retard à la partie française Le projet Renault Algérie, c’est fini !

    Le ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement, Mohamed Benmeradi, a apporté, hier, une nouvelle pièce au puzzle, concernant le projet de construction d’une usine Renault en Algérie.

    Hier, en marge de la réunion de la commission mixte algéro-allemande, qui s’est tenue à Alger, il a annoncé à la presse que le constructeur français d'automobiles a refusé d'implanter son usine à Bellara, dans la wilaya de Jijel, faisant ainsi traîner les négociations sur ce projet. “Les discussions ont pris plus de temps que prévu. Le partenaire étranger a considéré que le lieu proposé pour l'implantation de l'usine est loin du bassin de l'emploi et qu'il n'offrait pas les opportunités nécessaires”, a révélé
    M. Benmeradi. La partie française, a expliqué le ministre, a mis en avant le manque de main-d’œuvre qualifiée dans la wilaya de Jijel et considéré que seules les grandes villes, comme Alger ou Oran, sont en mesure de lui fournir la ressource humaine nécessaire.

    Mohamed Benmeradi a également exposé les raisons du choix du lieu d’implantation (Jijel) de cette usine, par le gouvernement algérien, précisant que la décision de l’Exécutif a été dictée par le besoin d’équilibre entre les régions, en matière d'investissement. D’ailleurs, il a rappelé la mise en place d’une stratégie à même d’attirer les investissements dans le cadre de l'équilibre des régions. De plus, le ministre a laissé entendre que pour la partie algérienne, le changement du lieu d'implantation de l'usine n'est pas à revoir. Du moins pour le moment. “Nous n'avons pas encore proposé un autre lieu pour la construction de l'usine, nous tenons à ce que le projet soit réalisé à Bellara”, a-t-il déclaré, en ajoutant : “Pour nous, la zone de Bellara est l'arrière pays de Constantine, qui est une plateforme de l'industrie mécanique”. Pour rappel, une délégation d'experts du groupe automobile français s'est déplacée, fin janvier 2012, à Jijel, pour s'enquérir de la disponibilité des ressources hydriques, de l'énergie électrique et gazière, ainsi que de l'aménagement de cette zone, qui s'étend sur une superficie de 532 hectares. Après plusieurs années de négociations, les deux parties ont convenu que la première voiture Renault serait livrée 18 mois après la conclusion de l'accord. Selon le plan arrêté pour ce projet, l'usine devait produire 75 000 véhicules dans une première étape, avant d’atteindre les 150 000 véhicules dans la seconde phase.
    Concernant l’intégration de la production nationale, les deux parties se sont entendues sur un taux de 20 à 25%, dans une première étape, qui pourrait ensuite passer à 60%, avec l'intégration des pneumatiques et du vitrage. Mais, sur le terrain, le nombre de sous-traitants algériens en mesure de participer à ce projet — seulement cinq ou six ont été identifiés dernièrement — reste très insuffisant. Sur un autre plan, le projet de construction de l’usine Renault en Algérie a fait couler beaucoup d’encre, provoquant des questionnements sur les possibilités de le concrétiser réellement. Pendant que les négociations se poursuivaient entre l’Algérie et le constructeur français d'automobiles, on assistait, en février dernier, à l’inauguration d’une usine Renault à Tanger (Maroc), suscitant un concert de protestations sur les délocalisations, pas seulement chez les syndicats français, mais aussi chez la droite et la gauche.
    Par ailleurs, les déclarations faites par le P-DG de Renault, à partir de Tanger, dans lesquelles il soutenait que son projet en Algérie était virtuel, avaient choqué plus d’un, faisant dire à bon nombre d’observateurs que le projet d’usine de Bellara était bel et bien tombé à l’eau.

    Par : Hafida Ameyar

  • #2
    Comme prévu.. ce genre de projets tombent toujours à l'eau.

    Tant que l'Algérie n'imposera pas une taxe discriminatoire contre toutes voitures importées aucun constructeur ne viendra installer ne serait ce qu'une usine de boulons de voitures chez nous. Pourquoi le faire, puisqu'il peut nous exporter sans limites dans l'état actuels de choses???

    ∑ (1/i²) = π²/6
    i=1

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    • #3
      Il faut se retrousser les manches et inventer la voiture du futur ou faire des partenariat. Je ne sais pas ce que peut-être cette voiture mais assembler des voitures ne sert à rien. Et quand ils vont partir ? Vous allez faire quoi ?

      Il faut faire des partenariats solides. L'Algérie ouvre le marché africain.
      Faites confiance au top de l'industrie automobile : l'Allemagne. Pas besoin de beaux discours juste la vérité.

      ------------------------------------------------------------------------

      "En effet, s’agissant du constructeur allemand, la même source, très proche des rouages du marché automobile, trouve tout aussi curieux d’annoncer que des pourparlers seraient en cours autour d’un projet d’usine d’assemblage de véhicules en Algérie. Mieux, le groupe allemand aurait insisté beaucoup et proposé même de considérer l’Algérie comme son point d’appui pour le marché africain. Son étonnement à l’égard de ces déclarations officielles, notre source le justifie en affirmant qu’à l’instar de Renault, Volkswagen progresse suivant des objectifs stratégiques clairs et conformes à la politique économique du pays.


      «Comme tout le monde le sait, les Allemands n’ont jamais été des partisans des délocalisations. Savez-vous que Volkswagen compte seulement et uniquement trois usines hors l’Allemagne -une usine au Mexique qui fabrique la Beettle, une en Espagne pour la Polo et une usine en Chine en raison de la portée de ce méga marché. A l’exception de ces trois filiales, toutes les usines de Volkswagen sont implantées en Allemagne», soutient-il. L’ex-cadre sous-traitant de Renault ira dans le détail pour permettre de mieux décrypter la démarche algérienne concernant le dossier Renault. Laquelle démarche qui s’explique, à ses yeux, par la volonté de nos officiels de redonner des couleurs au bilan des IDE hors hydrocarbures en chute libre depuis l’adoption en 2009 de nouvelles mesures d’encadrement de l’investissement étranger.


      Et, cette fois-ci, il fera une halte sur le handicap de la taule spécifique à l’industrie automobile. «Tout le monde sait que ce projet est irréalisable en l’absence d’industrie algérienne spécialisée dans la fabrication de la tôle pour automobile. Il faut savoir qu’en Europe, fief de l’industrie automobile, il n’y a que quelques usines qui font ce type de taule. En termes relatifs, les fournisseurs de Renault sont trois : ArcelorMittal, l’allemand Thyssen et l’italien Ilva dont la procédure d’homologation a nécessité de très longues années avant son aboutissement. Et ce n’est pas l’usine d’El Hadjar qui va être en mesure de s’en charger». La fourniture des moteurs est, par ailleurs, un autre handicap et non des moindres.


      En cause, indique notre source, malgré l’étendue de son réseau, son envergure et sa taille qui ne sont plus à prouver, Renault ne dispose que deux seules usines dans le monde, en France et en Espagne. Cependant, fera-t-il savoir, pour un constructeur, il est peu coûteux d’investir dans une usine de moteurs que dans une usine d’assemblage. En ce qui concerne les pneus, existe-t-il une usine de pneu en Algérie ? s’interroge-t-il.


      «Des leaders mondiaux comme Michelin, ils ne s’installent pas n’importe où. Le marché doit être suffisamment porteur. A titre d’exemple, malgré le nombre important de véhicules qui y sont fabriqués, la Turquie ne compte aucune usine de fabrication de pneus sur son territoire. Il serait utopique de voir s’installer des fabricants de pneus pour les besoins d’à peine 150 000 voitures/an. Moteur importé, pneu importé, accessoires importés, taule importée, teinture importée….»."


      elwatan
      Dernière modification par Louny, 26 avril 2012, 20h15.

      Commentaire


      • #4
        Il faut se retrousser les manches et inventer la voiture du futur ou faire des partenariat.
        ya louny ..allah yérham babék wach mén voiture du future ... on fabrique qéssam un boulon et je serai satisfait ... juste une chose ...qu'on nous évite ces boites fr de merde.
        وقد طوَّفتُ في الآفاق حتى رضيتُ من الغنيمة بالإيابِ

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        • #5
          ya louny ..allah yérham babék wach mén voiture du future ... on fabrique qéssam un boulon et je serai satisfait ... juste une chose ...qu'on nous évite ces boites fr de merde.
          Je suis d'accord pour Renault c'est cheap.

          Mais, vous êtes trop trop défaitiste. Il faut un début à tout. Si tu ne commences pas et n'essaies même pas, il faut pas se plaindre après.
          Quand les USA sont partis sur la Lune, il y a eu je ne sais combien d'échecs mais à la fin ils y sont allés.

          Tu ne vas pas tout réussir mais tu vas avancer. Mais, il faut une volonté politique et des gens. En 1945, De Gaulle a lancé l'industrie nucléaire et aujourd'hui la France est number one du nucléaire. Il faut juste voir si on en a besoin et si on en a besoin, il faut voir si c'est réalisable et si c'est réalisable alors il faut le faire.

          On fabrique bien des avions SAPHIR et FIRNAS, donc pourquoi pas des voitures. Mais, les voitures du futur se conçoivent dans la tête et ceux qui possède le savoir-faire des voitures à moteurs classiques possèdent une avance non négligeable.

          Vous croyez que les Algériens sont le peuple élu, que tout va tomber du ciel ou quoi ? Si toi tu sais construire une voiture est-ce que tu va apprendre à un étranger comme la construire ?
          Dernière modification par Louny, 26 avril 2012, 20h49.

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          • #6
            Un mirage

            Renault n'a jamais eu l'intention de s'installer en Algérie.

            Comment ont-ils pu croire une chose pareille ?

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            • #7
              J'avais dis et affirmé que l'usine Renault ne s'implantera pas en algerie il y a voila plus de 5 ans, mais bcp de FAistes me taxaient de pro-marocain.

              Bref, il est logique de croire que chaque groupe possède une stratégie de développement, on ne construit pas deux usines dans la mm géographie.

              Si vraiment le problème était le lieu de Jijel et son manque de main d’œuvres pkoi a t’ont discuté aussi longtemps (depuis l'époque de Belkhadem). Il aurait du proposer à Renault de choisir l'emplacement de son usine en prenant même en charge son installation avec des exonérations de charges et de taxes pour montrer notre intérêt.

              Oran, Mostaganem, Bejaia, Skikda et Annaba peuvent prendre place par leur géographie et le bassin de formation qu'elles présentent?

              Le problème est ailleurs, c'est dans incompétence de Mr Benmeradi et ses responsables, particulièrement l'aire Belkhadem qui a réussi à offrir l'usine a Driss Jetou.


              D’autres choses : dans les affaires il n y a pas de sentiments, il faut mettre de coté les insultes envers la France. Renault est une boite privé, et elle a deja dit NON en s'installant à Tanger (Y a que les algériens qui sont aveugle), mais il reste encore d'autres bonnes firmes comme PSA à convaincre.

              D'autres firmes existent, il y a plus d’intérêt d'avoir le Japonais Toyota qui est déjà sur la technologie Hybride que d'autres. Mais disons que ttes les entreprises sont les bienvenues sur notre territoire et à elles de choisir et à leurs convenances l’emplacement de l'usine en respectant les modes de sécurités.

              ps: Dans 2 jours, ils nous dirons que Renault discute encore avec l'Algerie et c'est pas encore fini, et qu'un accord est très très proche .... 3oum Ya Jazairi Fel Hykayet
              Dernière modification par racdavid, 27 avril 2012, 09h38.

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              • #8
                Les responsables de Renault ont le droit de refuser. Les algériens aussi. Chacun cherche ses interêts. C'est complètement normal !

                L'affaire est donc réglée, et est définitivement close.

                Alors, cessons ces tergiversations politiciennes, et passons à autre chose.

                La solution serait que l'Algérie taxe lourdement l'import certains produits finis (comme les véhicules), et faiblement les pièces semi-finis (pièces). Comme çà, çà fera réfléchir les futurs investisseurs, et çà mettra un très gros frein à l'import/import à outrance.

                Ca sera très dur au début pour le consommateur algérien (augmentation des prix des voitures). Pour la mafia et généraux de l'import, n'en parlons même pas....

                Mais c'est à ce prix là qu'on peux converger à terme vers notre indépendance économique, réduire notre facture à l'importation, et remettre une partie de nos jeunes chômeurs dans l'industrie de montage.

                L'industrie de montage sera donc favorisée en premier. La fabrication des pièces en Algérie se fera après, et ceci au fur et à mesure de la maitrise de chaque technologie et au fur et mesure des incitations des autorités à ce type d'investissement locaux.

                Voilà !

                Commentaire


                • #9
                  Au fait, en dehors de ce projet Renault, qu'en est-il des projets des autres constructeurs ?

                  P.

                  Commentaire


                  • #10
                    Au fait, en dehors de ce projet Renault, qu'en est-il des projets des autres constructeurs ?

                    P.
                    Tu crois que les gens se battent pour venir en Algérie ! Moi, si j'ai une boite technologique jamais je ne l'implanterai en Algérie ou en Afrique du Nord.

                    On croise les jambes, les doigts de pieds en éventail et on attend que quelqu'un vienne nous proposer quelque chose sachant que s'il vient c'est pour son avantage.

                    Commentaire


                    • #11
                      Comme prévu.. ce genre de projets tombent toujours à l'eau.
                      Tanger est la nouvelle capitale de l'automobile pour l'Afrique du nord.

                      Les autres constructeurs vont emboiter le pas à Renault.
                      Mr NOUBAT

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                      • #12
                        Les Français veulent que cette usine soit construite soit à Alger ou à Oran.
                        Oui, c'est normal que l'entreprise choisit le lieu.
                        J'habite et je travaille dans l'un des plus grands centres de l'horlogerie Suisse, il y a pas mal d'entreprises de haute technologie à cause de ses habitants qui ont un savoir horloger.
                        Dernière modification par mohoo, 27 avril 2012, 20h00.

                        Commentaire


                        • #13
                          les journalistes francais ne savent plus sur quel pied danser :

                          Automobile- 27/04/2012 | 18:44 - 240 mots

                          Renault pourrait finalement signer début mai un accord pour une usine algérienne

                          latribune.fr


                          Le groupe français pourrait se décider à construire une usine en Algérie. Le ministre algérien de l'Industrie, Mohamed Benmeradi, avait pourtant déclaré mercredi dernier que le constructeur refusait le lieu d'implantation proposé.

                          Renault pourrait signer début mai un accord pour construire une usine en Algérie, a-t-on appris vendredi de source industrielle, un projet s'inscrivant dans le cadre de l'internationalisation de la présence industrielle et des ventes du groupe au losange. "En Algérie, la signature d'un accord pourrait intervenir début mai", a déclaré la source sous couvert d'anonymat en raison, a-t-elle ajouté, du caractère sensible des négociations avec Alger.

                          Carlos Ghosn intéressé
                          Lors de l'inauguration de la nouvelle usine marocaine de Renault à Tanger en début d'année, le PDG de Renault, Carlos Ghosn, avait déclaré qu'il restait "extrêmement intéressé" par la construction d'une usine dans le pays voisin. "Renault est la première marque en Algérie, il n'est pas question de laisser qui que ce soit venir construire en Algérie une usine", avait-il dit. "Si le gouvernement algérien souhaite une usine en Algérie, nous préférons que ce soit une usine Renault."

                          Mise en garde du ministre de l'Industrie
                          Le ministre algérien de l'Industrie, Mohamed Benmeradi, avait déclaré mercredi dernier que le constructeur français refusait d'implanter cette usine à Jijel, ville côtière située à 360 km à l'est d'Alger, comme l'a proposé l'Algérie par souci "d'équilibre entre les régions" en matière d'investissement. "Les discussions ont pris plus de temps que prévu. Le partenaire étranger (Renault) a considéré que le lieu proposé pour l'implantation de l'usine est loin du bassin de l'emploi et qu'il n'offrait pas les opportunités nécessaires", avait précisé Mohamed Benmeradi.

                          27/04/2012, 18:44
                          surtout quand on sait a quel point VW est interressé par le site de Bellara ...

                          11/04/12 12:26 La valeur du jour en Europe - VW et BMW : ventes mondiales record

                          (AOF) - Volkswagen progresse de 3,68% à 129,70 euros et BMW de 2,20% à 65,15 euros à Francfort, soutenus par des ventes record en mars et sur l'ensemble du premier trimestre.Insensibles à la crise qui frappe l'Europe, les deux constructeurs allemands n'en finissent plus de séduire les consommateurs du monde entier et notamment asiatiques. Bien mieux que PSA ou Renault, les deux géants de l'automobile compensent la faiblesse de la demande sur le Vieux-Continent (sauf en Allemagne) par une exposition à l'Asie, et notamment à la Chine. Pour preuve, les ventes de BMW ont bondi de 41,1% en Chine en mars.
                          Sur le premier trimestre, la hausse atteint 36,8%.

                          Mais les Etats-Unis restent également une zone de croissance. Les ventes du groupe munichois y ont progressé de 13% en mars et de 16,6% sur le trimestre. Globalement, BMW a vendu le mois dernier 18 728 unités de ses marques BMW, Mini et Rolls-Royce, un record de ventes mensuelles. Sur les trois premiers mois de l'année, les ventes ressortent à 425 528 unités, en hausse de 11,2%, un autre record.
                          Même tendance chez Volkswagen. Au premier trimestre, le groupe de Wolfsburg a écoulé pour la première fois plus de 1,3 million d'unités (+10,5% par rapport à 2011). Le trimestre de Volkswagen s'est achevé sur un mois de mars exceptionnel (+14,6%), c'est la première fois que la marque vend plus de 500 000 modèles sur un mois (536 000).
                          De son côté, Audi, autre marque du groupe, a enregistré un bond de 14% de ses ventes au mois de mars, le meilleur de son histoire. Sur le premier trimestre, la hausse des ventes Audi s'élève à 10% (346 100 unités).
                          Pour 2012, BMW continue de s'attendre à une croissance des ventes supérieure à celle du marché global de l'automobile. Le constructeur allemand prévoit également des ventes record pour ses trois marques.

                          Commentaire


                          • #14
                            si c'était la premiere fois, je dirai oui c'est la faute à la partie française, mais là c'est niemme fois, avant eux ils y avait les italiens, les allemands, les français, puis les allemands, puis les francais puis, puis, puis...le mal n'est pas dans les partenaires étrangers, le mal est dans les gestionnaires algériens...ils préfèrent les containers au port que les usines dans les hauts plateaux

                            Commentaire


                            • #15
                              n'exagerons rien :

                              Dans le cadre du partenariat algéro-émirati-allemand des véhicules Mercedes-Benz seront produits par la SNVI
                              Le projet de production de véhicules industriels de marque et de label Mercedes-Benz, dans le cadre d’un partenariat algéro-émirati-allemand, commence à prendre forme.
                              Après la création de la société algérienne de fabrication de véhicules spéciaux Rheinmetall Algérie SPA, la semaine dernière, c’est au tour de la plate-forme de production des véhicules industriels de Rouiba d’intégrer le projet.
                              Cette plate-forme sera modernisée, et ce, à la faveur d’un protocole d’accord de partenariat industriel et commercial paraphé hier entre le ministère de la Défense nationale, le ministère de l’Industrie, de la Petite et Moyenne Entreprise et de la Promotion de l’investissement, le fonds d’investissement Aabar d’Abu Dhabi (Emirats arabes unis) et le groupe allemand Daimler.
                              Selon une dépêche de l’APS, la cérémonie de signature de ce protocole a été présidée par Abdelmalek Guenaïzia, ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale, son collègue de l’Industrie, de la Petite et Moyenne Entreprise et de la Promotion de l’investissement, Mohamed Benmeradi, Karim Djoudi, du département des Finances, ainsi que le P-DG de la SNVI, M. Mokhtar Chahboub.
                              Parmi les présents, on a signalé aussi des généraux du ministère de la Défense nationale et de l’état-major de l’ANP, ainsi que les membres des deux délégations émiratie et allemande. Les parties prenantes du projet ont convenu de créer, dès cette année, une société commune algéro-émiratie, avec comme partenaire technologique le groupe Daimler, portant sur la fabrication de véhicules industriels de marque Mercedes-Benz sur le site de la SNVI, à Rouiba.
                              Il est fixé à cette société, dès les premières années, et après remise à niveau des installations, l’objectif majeur de produire 8 500 véhicules industriels/an, tous types confondus, de marque et de label Mercedes-Benz, pour atteindre 16 500 véhicules/an au bout de cinq ans, destinés à la satisfaction des besoins du marché national.
                              Le partenariat en question sera accompagné d’une action soutenue d’intégration locale, notamment à travers la production des moteurs nécessaires à ces véhicules par le complexe de Oued Hamimine à Constantine, ainsi que la relance du réseau national de sous-traitance. D’importants programmes de formation professionnelle spécialisée à différents niveaux sont prévus sur le site de la SNVI.
                              Il est attendu également la création d’environ 3 500 postes de travail au titre de la relance des activités d’intégration et du développement de la sous-traitance. Rappelons que les trois parties ont déjà procédé à l’enregistrement, à Constantine, de la société algérienne de fabrication de véhicules spéciaux Rheinmetall Algérie SPA.
                              Cette société à capitaux mixte procédera, dès cette année, à «l’implantation sur le site de Aïn Smara d’une industrie de véhicules par la modernisation du complexe Pelles et Grues de l’ENMTP et la relance de son centre de formation, en vue de dispenser des programmes de formation professionnelle, hautement spécialisés, pour des productions de la marque et du label de ce partenaire», avait précisé un communiqué du ministère de la Défense : «Elle démarrera dès cette année avec un effectif de 200 personnes, pour la création de 800 à 1 000 postes de travail dès la deuxième année.»
                              Le ministère avait annoncé aussi la création de «deux autres sociétés du même concept, à Oued Hamimine, pour la production de moteurs, et à Tiaret pour la production de véhicules légers tout-terrains». Selon les responsables du groupe émirati, qui se sont exprimés il y a quelques mois sur le projet, quatre modèles de véhicules seront produits, notamment le Sprinter Mercedes, Unimog, Fuchs et des modèles de classe G.


                              classe G


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