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Augmentation pour les universitaires

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    Enseignants universitaires : des rémunérations de plus de 70 000 DA

    par Nassima Oulebsir
    Actuellement situés à un niveau de 30 000 DA par mois en moyenne, les salaires des enseignants universitaires vont non seulement doubler, mais ils dépasseront même les espérances de cette corporation qui revendique une augmentation de seulement 20 %.

    La grille des salaires revendiquée par le CNES, soumise à la tutelle, fixe les niveaux de rémunération entre 70 000 et 120 000 DA. Une grille qui a visiblement eu l’aval du gouvernement. Sans vouloir annoncer un quelconque taux d’augmentation – la décision y afférente sera rendue publique dans les prochaines semaines –, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a rassuré la corporation, en affirmant que l’augmentation salariale «dépassera les espérances des enseignants».

    Le ministre nous a assuré que «l’augmentation de nos salaires dépassera nettement nos espérances», a indiqué le secrétaire général du CNES, M. Ali Boukaroura, lors d’une conférence de presse animée hier, à Alger, après la clôture des travaux tenus à huis clos avec le ministre.

    M. Haraoubia, qui a donc tenu, hier, la troisième réunion en un mois avec le CNES, a réaffirmé que les enseignants auront, outre l’augmentation prévue dans le cadre de la tripartite et le nouveau statut particulier de l’enseignant chercheur, applicable avant la prochaine rentrée universitaire, une augmentation spécifique au secteur.

    Autrement dit, les enseignants universitaires, «élite à privilégier», bénéficieront d’ici septembre prochain d’une triple augmentation. Mieux encore, il est question de passer de la formule des logements conventionnels à des contrats de location individuels, avec possibilité d’achat.

    D’autres efforts seront également fournis pour octroyer 3 000 autres logements sociaux à cette corporation. Le décret fixant les modalités d’octroi de logements étant prêt, le CNES est appelé à former, pour mener à bien les procédures à suivre, une commission mixte regroupant l’ensemble des partenaires sociaux du secteur.

    Même si le ministre n’a pas totalement cédé à la revendication liée à la démocratisation de la gestion universitaire, il annonce, néanmoins, de nouveaux textes et la révision d’autres, qui seront prêts avant la prochaine rentrée universitaire, notamment ceux liés à la recherche scientifique et à la gestion interne des établissements universitaires.

    Demain, le ministre présentera au conseil du gouvernent la loi d’orientation portant sur la recherche scientifique ainsi que du prochain plan quinquennal pour lequel une enveloppe de 100 milliards de dinars sera mobilisée. La loi d’orientation de l’université est déjà en discussion au niveau du gouvernement, a affirmé le ministre.

    Le CNES n’affiche pas une totale satisfaction, puisqu’il tient toujours à l’idée d’»élire» les doyens et les recteurs. Levée des poursuites judiciaires : Harraoubia dit non Le CNES n’est pas arrivé à arracher l’aval du ministère pour le retrait de la plainte qu’il a introduite à l’encontre de trois syndicalistes grévistes.

    Sans afficher un non catégorique, M. Harraoubia explique qu’il n’est pas possible de demander à la justice de faire marche arrière. La justice est au-dessus de tout, dit-il. Avec cette décision, les syndicalistes du CNES, qui ont réussi à boycotter les examens de fin d’année, depuis le 13 mai dernier, ont ainsi eu une réponse négative quant à leur exigence préalable pour débloquer les examens.

    Au total, 40 000 étudiants, selon les données du ministère, sont privés de leurs examens dans plusieurs campus, à l’exemple de l’USTHB, de l’USTO et de l’université de Blida. A l’exception de celle de ne pas leur accorder leur congé avant que les examens ne soient organisés, le ministre n’a annoncé aucune mesure contraignante particulière pour amener les enseignants grévistes à suspendre leur mouvement.

    Pour sa part, le CNES, qui appelle les «groupes grévistes» à assumer leurs responsabilités, «met à nu» les intentions «douteuses» de ces grévistes, qui «ne visent qu’à avoir la mainmise sur la direction du syndicat», appelé à tenir son congrès dans sept mois.

    Il s’agit, affirme M. Rahmani, de la région centre, d’une campagne de déstabilisation qui n’honore pas la corporation. Les buts de la grève sont flous, souligne de son côté M. Boukaroura. N. O.

  • #2
    Bonne nouvelle. Il était temps. Voilà, des mesures qui redonnent de l'espoir aux enseignants. Un salaire entre 70.000 et 120.000 est acceptable. Les pauvres touchaient un salaire misérable de 30.000 DA et 60% d’entre eux n’étaient pas logés
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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    • #3
      Laakouba pour les autres...

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      • #4
        j'espère que l'enseignant sera à la hauteur de ses responsabilités...c'est tout de même l'argent du peuple et ce n'est ni harroubia ni belkhadem qui "offrent" cette revalo...

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        • #5
          Anomalie...

          Quelqu'un a-t-il entendu parler de la tentative de recruter des professeurs Algériens à l'étranger, leur offrant des salaires de 1000 dollars par mois alors que je lis que le salaire d'un universitaire est de l'ordre de 400 à 500 dollars ?

          Si cela est vrai... je me demande comment on peut justifier cette forme de discrimination.... à moins que, comme le poste le dit, le gouvernement avait déjà pris la décision de doubler les salaires pour les gens qui sont sur place.
          L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

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          • #6
            un salaire misérable de 30.000 DA et 60% d’entre eux n’étaient pas logés
            Petit Rectificatif Shadok : 98% des enseignants disposent d'un logement. La revendication sur ce plan porte sur le statut des logements. Actuellement, c'est des logements d'astreinte (on ne peut ni les vendre, ni les louer..). Les enseignants revendiquent leur cession (au prix courant) au profit des enseignants.

            Après 7 semaines d'une pénible grève... Enfin l'issue.

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