Le projet Renault en Algérie pourrait se concrétiser en mai. Une source anonyme proche du constructeur français a indiqué ce vendredi à l’agence Reuters qu’« en Algérie, la signature d'un accord pourrait intervenir début mai ». Une porte‑parole de Renault, qui a tenu aujourd’hui son assemblée générale annuelle, a refusé de faire un commentaire, indiquant simplement que les discussions sur ce projet étaient toujours en cours.
Ces informations viennent contredire les déclarations du ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, Mohamed Benmeradi. Mercredi dernier, il avait accusé Renault de faire traîner les négociations et de refuser d’implanter son usine à Jijel. « Les discussions ont pris plus de temps que prévu. Le partenaire étranger (Renault) a considéré que le lieu proposé pour l'implantation de l'usine est loin du bassin de l'emploi et qu'il n'offrait pas les opportunités nécessaires », avait déclaré M. Benmeradi. Cette déclaration a été interprétée dans le sens d'un abandon par Renault de son projet en Algérie.
Les deux parties auraient trouvé un accord mais auraient préféré différer l’annonce officielle de sa conclusion, après le second tour de l’élection présidentielle en France prévu le 6 mai. Le contexte électoral en France n’est pas favorable à l’annonce d’une nouvelle implantation du constructeur français dans un pays du Maghreb. Renault a été critiqué en France après l’inauguration de son usine de fabrication de Logan à Tanger, au Maroc.
En 2011, Renault a vendu plus de 75 000 véhicules en Algérie. En janvier, le ministre algérien de l'Industrie avait déclaré avoir aussi des discussions avec Volkswagen en vue d'une implantation industrielle locale pour desservir l'Algérie et d'autres pays africains.
tsa
Ces informations viennent contredire les déclarations du ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, Mohamed Benmeradi. Mercredi dernier, il avait accusé Renault de faire traîner les négociations et de refuser d’implanter son usine à Jijel. « Les discussions ont pris plus de temps que prévu. Le partenaire étranger (Renault) a considéré que le lieu proposé pour l'implantation de l'usine est loin du bassin de l'emploi et qu'il n'offrait pas les opportunités nécessaires », avait déclaré M. Benmeradi. Cette déclaration a été interprétée dans le sens d'un abandon par Renault de son projet en Algérie.
Les deux parties auraient trouvé un accord mais auraient préféré différer l’annonce officielle de sa conclusion, après le second tour de l’élection présidentielle en France prévu le 6 mai. Le contexte électoral en France n’est pas favorable à l’annonce d’une nouvelle implantation du constructeur français dans un pays du Maghreb. Renault a été critiqué en France après l’inauguration de son usine de fabrication de Logan à Tanger, au Maroc.
En 2011, Renault a vendu plus de 75 000 véhicules en Algérie. En janvier, le ministre algérien de l'Industrie avait déclaré avoir aussi des discussions avec Volkswagen en vue d'une implantation industrielle locale pour desservir l'Algérie et d'autres pays africains.
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