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Maroc: De la Démocratie à la Théocratie

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  • Maroc: De la Démocratie à la Théocratie

    La confiance économique commence à vaciller au Maroc allant d’une crise à l’autre pour s’aggraver par les propos d’un certain Fkih et polygame du Douar Oulad Si Bouyahia, cercle de Sidi Bennour dans la Province d’El Jadida, devenu ministre de la Justice au Maroc, accusant ainsi les touristes d’être pécheurs et contre les enseignements de Dieu, “Des gens du monde entier viennent pour passer beaucoup de temps à commettre des péchés et s’éloigner de Dieu”, a déclaré Mustafa Ramid, ministre de la Justice et des Libertés, lors d’une visite à une école coranique à Marrakech, haut lieu du tourisme marocain,[1] comme si les marocains ne faisaient pas partie de ses actes devenus naturels, même lorsqu’ils sont, de nature, criminels comme le cas du viol d’Amina Filali. Mais Ramid réserve un châtiment plus particulier pour les marocains non encore prononcé; “les arabes après les crapauds”. Ce qui est inquiétant est de mettre l’économie du Maroc au péril et en particulier le tourisme, dont la sensibilité de la sécurité est d’ordre majeur qu’on ne peut badiner avec les petits mots d’une franchise douteuse, sinon de persuasion politico-islamiste en inculquant la peur du châtiment de Dieu et de Ramid à la fois. Ramid ressemble à un certain niveau au parcours d’Hassan Banna, qui a hérité de son père l’esprit puritain du Wahhabisme combiné enfin avec sa vie rurale en Egypte ressentant le désespoir, l’éloignement et la solitude en découvrant le Caire pour la première fois et la condamne de toutes les débauches occidentales possibles sur terre. N’est-ce pas le sort du fils du Douar avec sa retrouvaille de Rabat ou du Casa Mall, une merveille «Au Bonheur des Dames» d’Emile Zola. Car pour celui-ci la démocratie et la laïcité sont incompatibles avec les principes des puritains islamistes de toutes les couleurs. C’est ce genre de gaffe qui va couter cher au tourisme marocain et à la vie de millions de ses citoyens, opérateurs et main d’œuvre, tous dépendant de cette activité, sans en dire autant sur l’avenir de l’énorme investissement prévu dans le plan 2010-2020, 140milliars de DHS Il faut dire aussi que les touristes prendront aussi leur distance du Maroc comme déjà témoigné sur plusieurs sites internet. Les propos indignes prononcés par cette individu en visite chez un prédicateur déjà connu pour son zèle extrême et sa fatwa de faire marier les petites gamines de 9 ans, malgré la loi de 2004, et déjà un affront aux femmes marocaines. La loi de 2004 comme l’Article 475 (et le code pénal en général) doivent être revus et bouclés afin d’épargner toute confusion, car soit le mariage est à 18 ans ou il ne l’est pas, soit le viol est un acte criminel au Maroc ou il ne l’est pas. Car payer le prédicateur une somme d’argent suffisante peut toujours vous procurer un certificat de droit divin innocentant la pédophilie et le viol, alors de quoi accuse-t-on ces pécheurs qui envahissent le Maroc? Plus encore, les propos de Ramid peuvent être interprétés comme sa ‘Fatwa’ propre invitant ainsi la terreur dans les rues de Marrakech, voir les attentats de Jamaâ Lafna en occurrence, ou l’annulation du festival de la dance orientale. Les touristes choisiront d’autres destinations allant de la Turquie à l’Espagne où les prix, avec la crise européenne actuelle, ont subi une baisse concurrentielle avec le Maroc, et se sentiront plus en sécurité et avec moins de verbiages Salafistes-islamistes puritains. Ramid devrait se concentrer à résoudre non seulement l’Article 475 mais aussi une révision totale du code pénal visant au premier lieu les criminels violeurs qui s’en sortent indemne et, en sus, sont compensés de jouir de leurs victimes autant qu’ils les désiraient et puis s’en débarrasser par un simple divorce, prononcé par ce même prédicateur. Quelle joie de parcourir le Maroc et de violer les jeunes filles, et puis de les marier pour les divorcer après la période de ‘Mutaa’, avec l’aide de Ramid et de son ami Mohammed Maghraoui, prédicateur d’un ‘Msid’ à Marrakech. L’article 475 et le Code pénal, en général, doivent être immédiatement révisés afin de faire retourner un air de sérénité au pays et que la mort d’Amina Filali et les mouvements protestataires marocains ne soient pas vains. L’âge de mariage à 18 ans doit être respecté si Ramid, en tant que ministre de la Justice, croit à la constitution marocaine, ses lois et ses institutions. Sa première préoccupation devrait être de résoudre les questions qui relèvent des droits de la femme marocaine au premier lieu, des parents ensuite et de la société marocaine enfin, plutôt que de traiter à la légère les actes de viols et de pédophilies et prétendre que le Maroc joui d’une société parfaite. Plus encore, il faut retourner vers un certain Alem Zamzami, maître suprême de la nécrophilie. Le PJD, aux antipodes de son discours, se réclame, à un moment donné, au-dessus des questions morales et à un autre, à travers son ministre de la justice, il invoque le contraire. Le PJD commence déjà à déjouer l’idée démocratique qui, en apparence et en réalité, ne figure pas dans le fond de leur idéologie. Le corps ne coordonne plus avec le cerveau car il y’a une défaillance sinon dysfonctionnement total des neurones, vus les déclarations du Premier ministre d’une part, et de son ministre de la Justice d’autre part. Les investisseurs aussi bien que les touristes étrangers n’auront jamais confiance à un gouvernement disloqué par ses déclarations confuses et non-responsables, évoquées par un ministre au plus haut niveau de l’Etat qui prêche la pédophilie et met en accusation les investisseurs même lorsque son gouvernement a essayé de les courtiser au cours de la dernière rencontre qui a réuni Benkirane et des entrepreneurs français. Or l’acte sur le terrain et la parole au micro sont d’ordre différent. Ce qui échappe à Ramid c’est son manque de vision de l’avenir du Maroc et du devenir de son économie, en particulier le secteur fragile du tourisme, qui est une source majeur du PIB du pays, qui se voit en chute libre en ce moment. Il risque de faire plonger le Maroc dans une crise économique profonde, dépassant celle de la Grèce et dans les conséquences ne peuvent être que la famine et la violence, sans en dire autant de l’étranglement de tout investissement et acheminement de technologie vers le Royaume. Le PJD ne peut servir de modèle au Maroc, car il ne peut changer d’une théocratie à une démocratie moderne comme les marocains le souhaitent, mais sont conscients du proverbe préconisant qu’«on ne peut aplatir la queue d’un lévrier même si on la gardait dans un roseau pendant cent ans.»

    Oxford, Dr Ben Kirat
    oudjda city
    veni vidi vici .

  • #2
    Ce qui est inquiétant est de mettre l’économie du Maroc au péril et en particulier le tourisme, dont la sensibilité de la sécurité est d’ordre majeur qu’on ne peut badiner avec les petits mots d’une franchise douteuse, sinon de persuasion politico-islamiste en inculquant la peur du châtiment de Dieu et de Ramid à la fois
    il faut que les smicards de france, qui apres avoir economisé tres peniblement leurs 1000 euros apres moult LIDL, ALDI et autres joyeusetés, puissent jouer les pachas, les nababs au pays des indigenes dociles ...

    ce genre d'articles ca donne immediatement envie de devenir islamiste pur et dur !!!

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