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Blatter : «C’est un honneur que me fait l’Algérie»

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  • Blatter : «C’est un honneur que me fait l’Algérie»

    Joseph Sepp Blatter arrivera demain en Algérie. Il sera l’invité de la FAF pour laquelle il inaugurera son nouveau siège à Dely Ibrahim et profitera de sa visite en Algérie pour assister à la finale de la coupe d’Algérie qui opposera, mardi, le CRB à l’ESS. Hier, le patron du football mondial a accordé une interview à nos confrères de la Chaîne III dans laquelle il s’est exprimé sur cette visite, mais aussi sur d’autres sujets qui intéressent l’opinion sportive algérienne et mondiale.
    «La finale, c’est l’endroit où se réunit la plate-forme haute des politiciens»
    Blatter s’est dit content bien avant d’arriver en Algérie. Pour lui, c’est un honneur d’assister à la finale de la coupe, 10 ans après avoir visité pour la dernière fois notre pays : «Hélas je dois l’admettre, ça fait à peu près 10 ans que je n’ai pas mis les pieds sur la terre algérienne, je le regrette», a-t-il laissé entendre, avant de poursuivre : «C’est un honneur pour moi d’être le premier président de la FIFA qui assiste à la finale, vous savez, la finale c’est un événement très important, souvent on joue surtout le championnat qui est la plus prépondérante, mais la coupe reste dans les mains de la fédération, et c’est l’endroit où se réunit la plate-forme haute des politiciens. Quan la finale se joue, tout le monde se donne rendez-vous au stade. Je suis content d’être présent à ce rendez-vous en Algérie», a-t-il affirmé.
    «On connaît tous l’histoire de votre qualif’ au dernier Mondial, chapeau pour ce qui a été fait»
    Blatter n’a pas oublié de rappeler l’excellent parcours réussi de l’EN lors de la dernière campagne qualificative au Mondial sud-africain sous la houlette de Saâdane. Il a indiqué que la sortie prématurée de l’EN de la phase finale fait mal : «L’Algérie est un grand pays de foot, puisque lors de la dernière apparition au Mondial en Afrique du Sud où il y a eu une élimination au premier tour, ça a fait mal, c’était merveilleux comme équipe. On connaît tous l’histoire de la qualif’, chapeau pour ce qui a été fait.»
    «Ma présence à Alger sera aussi pour rendre hommage à Mohamed Raouraoua»
    Le Suisse n’oublie pas que l’objet de sa visite est avant tout de répondre à l’invitation de Raouraoua qui l’a convié à l’inauguration du siège de la FAF. Blatter parle du membre de son comité exécutif : «N’oublions pas que c’est aussi pour rendre hommage à notre nouveau membre du comité exécutif, à savoir Mohamed Raouraoua, que je serai en Algérie. C’est une grande personnalité qui joue un grand rôle dans notre comité exécutif.»
    «Possible que le Mondial 2026 se joue en Afrique»
    Le continent peut-il rêver de recevoir un autre Mondial, telle a été la question posée à Blatter qui a expliqué que c’est grâce à lui que le Mondial sud-africain a eu lieu et qu’il ouvrira la voie à celui de 2026 pour qu’il se déroule sur ce continent : «Sans convaincre le comité de faire cette rotation, on ne serait jamais allé en Afrique du Sud. C’était excellent avec une grande retombée, c’est ouvert pour l’Afrique désormais. On a pris la décision pour 2018 et 2022, alors qu’on n’a pas encore joué 2014. La prochaine date ouverte, c’est 2026», a-t-il précisé.
    «Il faut réduire le nombre de matches, car les joueurs meurent sur les pelouses»
    Pour le président de la FIFA, le rythme infernal imposé aux joueurs est la cause principale des décès enregistrés de plus en plus sur les pelouses. Il va combatte pour réduire ce nombre : «On a des difficultés à joindre les deux bouts, les revendications des clubs ainsi que celles des sélections, mais ce qui est important, c’est les acteurs. Il y a eu des incidents de joueurs sur les terrains, on dit que le cœur a lâché, mais on n’a pas pris nos précautions. La semaine passée à Rome, j’ai dit dans une conférence qu’il fallait réduire le nombre de matches, et je ferai tout pour que ça arrive», continue-t-il à exposer ses plans.
    «Tant que je suis président, je lutterai pour le maintien de la loi du Bahamas»
    La loi proposée par l’Algérie lors du congrès du Bahamas concernant les binationaux continue de faire parler d’elle. Il y a des opposants et des pros, mais Blatter affirme qu’elle aura son soutien tant qu’il est président : «Tant que je suis président, je lutterai pour ça. C’est l’Algérie qui a proposé cette loi, et c’est une excellente chose. Je construirai un mur contre le changement de cette loi», a-t-il juré.


    S. M. A.
    veni vidi vici .
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